Feydra a commencé la lecture de Regard d'acier par Léa Novels

Regard d'acier de Léa Novels
Je suis un jeune guerrier, préparé depuis mon enfance à accéder un jour au pouvoir. Mon univers s’effondre lorsque je …
Lectrice avide de science-fiction 🤖, fantasy 🐲 et fantastique 👻. Et j'aime découvrir les romans auto-édités.
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4% terminé ! Feydra a lu 2 sur 50 livres.
Je suis un jeune guerrier, préparé depuis mon enfance à accéder un jour au pouvoir. Mon univers s’effondre lorsque je …
C'est un roman très agréable à lire, bien écrit et fluide. Le thème de la chasse au hala sert de cadre à la romance entre les deux personnages principaux. La chasse elle-même se déroule sur deux chapitres à la fin. Le hala m'a vraiment fait penser à l'esprit de la forêt dans Princesse Mononoké de Miyazaki, à la fois créateur et destructeur. Sa présence apporte une tension tout au long du roman, même si on ne sait pas vraiment ce que c'est. J'ai beaucoup aimé les deux protagonistes, leur développement est très intéressant. Je m'attendais à la manière dont leur relation s'est terminée, mais c'est une fin qui fait du bien au moral. Ils sont complexes, caractérisés avec justesse et pas toujours très sympathiques. Cependant, on devine assez vite que les mauvais côtés de leur personnalité ont une raison profonde. Margaret et Wes sont très différents, presque opposés, et leur …
C'est un roman très agréable à lire, bien écrit et fluide. Le thème de la chasse au hala sert de cadre à la romance entre les deux personnages principaux. La chasse elle-même se déroule sur deux chapitres à la fin. Le hala m'a vraiment fait penser à l'esprit de la forêt dans Princesse Mononoké de Miyazaki, à la fois créateur et destructeur. Sa présence apporte une tension tout au long du roman, même si on ne sait pas vraiment ce que c'est. J'ai beaucoup aimé les deux protagonistes, leur développement est très intéressant. Je m'attendais à la manière dont leur relation s'est terminée, mais c'est une fin qui fait du bien au moral. Ils sont complexes, caractérisés avec justesse et pas toujours très sympathiques. Cependant, on devine assez vite que les mauvais côtés de leur personnalité ont une raison profonde. Margaret et Wes sont très différents, presque opposés, et leur relation est très mouvementée. Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants, même si j'en ai trouvé certains un peu trop caricaturaux. J'ai été un peu déstabilisée par le cadre spatio-temporel. Je pense que l'histoire se déroule dans une époque ressemblant aux années 1920-40, dans un décor qui ressemble à l’Angleterre, avec beaucoup d'éléments de fantasy, comme les noms des pays, les peuples, l'alchimie évidemment, les religions, mêlés à de la modernité (téléphone, voitures, trains, buildings ... ) C'est un mélange qui ne me pose pas de problème d'habitude, mais dans ce roman, j'étais un peu perdue. Les thèmes n'étaient pas là où je les attendais. L'histoire de Margaret et Wes provoque de nombreuses réflexions sur les religions, le pouvoir, les inégalités, les discriminations et le racisme.
Le légendaire hala, créature mythique, a fait son apparition, et une grande chasse va s'organiser. Margaret en est sûre, si …
Le légendaire hala, créature mythique, a fait son apparition, et une grande chasse va s'organiser. Margaret en est sûre, si …
Il s'agit d'une enthousiasmante lecture d'urban fantasy, mettant en scène un univers foisonnant, entremêlant uchronie contemporaine et mythologies autour de l'Atlantide. L'action se déroule au sein d'une cité-île, la Nouvelle-Atlantide, où magie et politique sont étroitement liées. L'écriture est rythmée. La tonalité, très versatile et usant de toute la palette émotionnelle à disposition, se révèle très efficace, passant avec fluidité du léger au dramatique, au détour de dialogues toujours enlevés. Si l'action n'est pas en reste, permettant de se laisser très facilement entraîner dans l'histoire, le charme opère tout particulièrement grâce aux personnages - ayant leur part de mystère et/ou de complexité - et aux relations qu'ils entretiennent. La dynamique existant au sein du duo principal fonctionne à merveille. En résumé, une plume avec un bon sens du rythme de la narration et des dialogues, des émotions, de l'action... Une lecture d'urban fantasy parfaite pour la rentrée !
J'ai beaucoup aimé le premier tome de la série Moine et robots, même si il était très court, il posait le contexte d'un monde intéressant, à la fois utopique par beaucoup d'aspects mais également laissant de la place pour des discussions personnelles qui résonnent beaucoup avec moi. Si on reste dans un même contexte reposant à-la-Becky-Chambers ici, j'ai eu du mal à comprendre ou elle voulait en venir. On continue de suivre les aventures de Omphale et Dex cette fois-ci dans la communauté humaine, ce qui en fait un livre un peu plus d'aventure et moins d'introspection mais la brièveté du livre ne laisse au final que peu d'espace pour y développer un propos. Je suis donc arrivé à la fin du livre un peu frustré et sans trop savoir ou l'autrice voulait en venir. Ca m'a également questionné sur l'intérêt de faire une série de romans courts si on …
J'ai beaucoup aimé le premier tome de la série Moine et robots, même si il était très court, il posait le contexte d'un monde intéressant, à la fois utopique par beaucoup d'aspects mais également laissant de la place pour des discussions personnelles qui résonnent beaucoup avec moi. Si on reste dans un même contexte reposant à-la-Becky-Chambers ici, j'ai eu du mal à comprendre ou elle voulait en venir. On continue de suivre les aventures de Omphale et Dex cette fois-ci dans la communauté humaine, ce qui en fait un livre un peu plus d'aventure et moins d'introspection mais la brièveté du livre ne laisse au final que peu d'espace pour y développer un propos. Je suis donc arrivé à la fin du livre un peu frustré et sans trop savoir ou l'autrice voulait en venir. Ca m'a également questionné sur l'intérêt de faire une série de romans courts si on n'y trouve pas le temps de développer une histoire, au vu du coût total de la série pour la lecteurice.
Ce récit à la première personne est une chronique de la vie du héros Alwyn Scribe. Ce choix narratif rend le roman très vivant. Les commentaires adressés aux lecteurs ou encore les anticipations créent des effets d'attente qui ajoute beaucoup de mystère au récit. J'ai trouvé le héros plutôt justement caractérisé. Il est intelligent, plein d'humour, observateur. Ce n'est pas un héros guerrier. Il passe par des épreuves qui le forment, fait quelques mauvais choix et quelques bons aussi ; ses motivations évoluent tout au long du roman et on sent les deux voix qui se disputent en lui, jusqu'à ce qu'il en choisisse une. Le récit est bien rythmé : je ne me suis pas ennuyée ; il contient de belles scènes d'action, mais aussi pas mal de scènes plus calmes qui permettent un développement logique et progressif du personnage, tout en n'étant pas trop longuet. Les personnages secondaires …
Ce récit à la première personne est une chronique de la vie du héros Alwyn Scribe. Ce choix narratif rend le roman très vivant. Les commentaires adressés aux lecteurs ou encore les anticipations créent des effets d'attente qui ajoute beaucoup de mystère au récit. J'ai trouvé le héros plutôt justement caractérisé. Il est intelligent, plein d'humour, observateur. Ce n'est pas un héros guerrier. Il passe par des épreuves qui le forment, fait quelques mauvais choix et quelques bons aussi ; ses motivations évoluent tout au long du roman et on sent les deux voix qui se disputent en lui, jusqu'à ce qu'il en choisisse une. Le récit est bien rythmé : je ne me suis pas ennuyée ; il contient de belles scènes d'action, mais aussi pas mal de scènes plus calmes qui permettent un développement logique et progressif du personnage, tout en n'étant pas trop longuet. Les personnages secondaires sont eux aussi intéressants et lui apportent beaucoup. Le monde dans lequel le héros vit est violent : la magie existe, même si elle n'est pas très présente ; c'est un univers plutôt médiéval. Une religion très importante qui est à la fois polythéiste et très ressemblante avec la religion chrétienne. J'aurais aimé un peu plus de description des lieux : l'auteur ne s'y attarde pas et cela me manque pour bien les visualiser. J'ai très envie de lire le tome suivant pour suivre les aventures d'Alwyn Scribe.
Né dans le royaume troublé d’Albermaine, Alwyn Scribe a été élevé par une bande de hors-la-loi. Vif d’esprit et habile …
La novella, ou roman court, est un format délicat, qui doit éviter aussi bien la prolixité du roman que le laconisme de la nouvelle. À ce petit jeu d'équilibriste, James Tiptree Jr. s'en sort à merveille. Elle (oui, c'est une femme qui écrivait sous ce pseudonyme masculin) utilise admirablement ses 128 pages non seulement pour croquer trois hommes à la psychologie plus ou moins complexe, mais aussi pour brosser à grands traits une société féminine utopique.
Les questions de genre sont au cœur de l'intrigue, avec d'un côté les femmes issues de cette société idéale et de l'autre les hommes pour qui elle a tout du cauchemar. C'est toute la tragédie du récit : les seconds s'avèrent incapables de dépasser leurs préjugés misogynes, trop fermement ancrés en eux et qu'ils justifient par leur foi chrétienne, leurs pulsions sexuelles ou simplement leur croyance irrévocable en la supériorité de l'homme sur la …
La novella, ou roman court, est un format délicat, qui doit éviter aussi bien la prolixité du roman que le laconisme de la nouvelle. À ce petit jeu d'équilibriste, James Tiptree Jr. s'en sort à merveille. Elle (oui, c'est une femme qui écrivait sous ce pseudonyme masculin) utilise admirablement ses 128 pages non seulement pour croquer trois hommes à la psychologie plus ou moins complexe, mais aussi pour brosser à grands traits une société féminine utopique.
Les questions de genre sont au cœur de l'intrigue, avec d'un côté les femmes issues de cette société idéale et de l'autre les hommes pour qui elle a tout du cauchemar. C'est toute la tragédie du récit : les seconds s'avèrent incapables de dépasser leurs préjugés misogynes, trop fermement ancrés en eux et qu'ils justifient par leur foi chrétienne, leurs pulsions sexuelles ou simplement leur croyance irrévocable en la supériorité de l'homme sur la femme. Ce n'est en rien divulgâcher l'intrigue que d'indiquer que les choses ne se finissent pas bien pour eux : il ne pouvait en aller autrement.
Ce n'est jamais facile d'attaquer un cycle de fantasy par son troisième tome et j'appréhendais quelque peu cette lecture, mais j'ai été agréablement surpris d'avoir affaire à un récit tout à fait clair. Syffe, le narrateur, est très porté sur l'introspection et fait très souvent allusion à ce qui lui est arrivé, si souvent que l'on peut vite reconstituer son passé.
En revanche, la géographie de l'univers est plus nébuleuse. Patrick K. Dewdney a choisi de ne pas inclure de carte d'ensemble de la Péninsule au profit de plans qui se veulent intradiégétiques, avec des styles différents. Pour l'immersion, c'est une bonne idée, mais ça n'aide pas à suivre l'intrigue à partir du moment où Syffe se retrouve plongé dans des querelles au niveau continental. J'ai fini par craquer et aller chercher une carte globale sur internet pour pouvoir situer les très nombreuses villes et peuples mentionnés au fil du …
Ce n'est jamais facile d'attaquer un cycle de fantasy par son troisième tome et j'appréhendais quelque peu cette lecture, mais j'ai été agréablement surpris d'avoir affaire à un récit tout à fait clair. Syffe, le narrateur, est très porté sur l'introspection et fait très souvent allusion à ce qui lui est arrivé, si souvent que l'on peut vite reconstituer son passé.
En revanche, la géographie de l'univers est plus nébuleuse. Patrick K. Dewdney a choisi de ne pas inclure de carte d'ensemble de la Péninsule au profit de plans qui se veulent intradiégétiques, avec des styles différents. Pour l'immersion, c'est une bonne idée, mais ça n'aide pas à suivre l'intrigue à partir du moment où Syffe se retrouve plongé dans des querelles au niveau continental. J'ai fini par craquer et aller chercher une carte globale sur internet pour pouvoir situer les très nombreuses villes et peuples mentionnés au fil du récit.
Syffe évolue dans un monde de low fantasy sans magie ou créatures féeriques. Ce sont ses divisions politiques qui sont les plus fouillées, avec une structure féodale complexe, des seigneurs en bisbilles perpétuelles et, sur les marches, des peuples nomades plus égalitaires et moins structurés. Le héros est en porte-à-faux entre ces deux mondes, ce qui constitue une part importante de son caractère.
Les personnages sont justement un gros point fort du livre. Syffe est un protagoniste attachant, un peu porté sur l'auto-apitoiement mais avec suffisamment de recul pour s'en rendre compte lui-même, et son évolution au cours du récit, qui le voit reprendre en main le cours de sa vie, est agréable à suivre. Les individus qui gravitent autour de lui sont variés et mémorables, des élites de Bourre aux mercenaires dont il s'entoure.
Si j'avais un reproche à faire aux Chiens et à la charrue, c'est sa longueur. L'auteur aime manier la langue et il le fait bien, avec beaucoup de descriptions qui rendent l'univers plus vivant, mais à force d'adjectifs empilés, j'ai fini par avoir l'impression qu'il se regardait un peu écrire. Il me semble que le livre n'aurait pas souffert avec quelques dizaines de pages en moins.
On l'appelle la Ronce de Camorr. Un bretteur invincible, un maître voleur. La moitié de la ville le prend pour …
Une humanité qui s'est autodétruite lors d'une guerre. De rares personnes survivantes récupérées par des extraterrestres. Parmi elles, celle qui va constituer le fil rouge de ce roman : Lilith. Le roman adopte son point de vue pour découvrir peu à peu une société extraterrestre Oankali riche et complexe. L'Aube propose une déclinaison originale du "premier contact" au sens où cela n'a rien d'une rencontre sur un pied d'égalité : l'humanité se retrouve entièrement placée sous la dépendance des Oankali, lesquels se trouvent en position d'analyser et d'étiqueter l'humanité à partir de leur propre perception, et d'imposer (ou du moins de tenter d'imposer) leur grille et leur fonctionnement à ce qu'il reste de l'humanité. Lilith va se voir confier un rôle particulier dans leurs projets. Délivrant un récit intime, servi par une plume très fine, c'est une histoire qui s'avère aussi riche que déstabilisante, abordant et invitant à questionner l'altérité, …
Une humanité qui s'est autodétruite lors d'une guerre. De rares personnes survivantes récupérées par des extraterrestres. Parmi elles, celle qui va constituer le fil rouge de ce roman : Lilith. Le roman adopte son point de vue pour découvrir peu à peu une société extraterrestre Oankali riche et complexe. L'Aube propose une déclinaison originale du "premier contact" au sens où cela n'a rien d'une rencontre sur un pied d'égalité : l'humanité se retrouve entièrement placée sous la dépendance des Oankali, lesquels se trouvent en position d'analyser et d'étiqueter l'humanité à partir de leur propre perception, et d'imposer (ou du moins de tenter d'imposer) leur grille et leur fonctionnement à ce qu'il reste de l'humanité. Lilith va se voir confier un rôle particulier dans leurs projets. Délivrant un récit intime, servi par une plume très fine, c'est une histoire qui s'avère aussi riche que déstabilisante, abordant et invitant à questionner l'altérité, l'humanité, les formes de domination et leur perpétuation, ou encore la liberté et la capacité d'agir. Autant de thématiques fortes qui interpellent, pour lesquelles il n'y a aucune réponse facile, et qui m'ont captivé. Un vrai coup de coeur.
Rune Saint-John, dernier descendant de la cour déchue du Soleil, se voit engagé pour enquêter sur la disparition d’Addam, fils …
Un roman très agréable à lire. L'écriture est de bonne qualité, pas trop pesante. Le récit est rythmé ; on ne s'ennuie pas, et on a envie de connaitre la suite. C'est une version uchronique de notre monde, dans lequel existe la Nouvelle Atlantide installée sur l'île de Nantucket, après la destruction de leur pays d'origine lors d'une guerre. Cependant, l'intrigue se situe uniquement dans la ville-île. L'univers créé à partir des Arcanes du Tarot est vraiment intéressant. C'est un univers de magie, avec des règles politiques et des enjeux de pouvoir, qu'on touche à peine du doigt dans ce tome, mais qui sont bien là. La magie est partout, elle peut être puissante et l'utiliser a un coût et des conséquences. C'est quelque chose que j'apprécie dans un roman de fantasy. Les personnages sont tous marquants à leur manière. Mais le héros, Rune, est particulièrement attachant et complexe. Les …
Un roman très agréable à lire. L'écriture est de bonne qualité, pas trop pesante. Le récit est rythmé ; on ne s'ennuie pas, et on a envie de connaitre la suite. C'est une version uchronique de notre monde, dans lequel existe la Nouvelle Atlantide installée sur l'île de Nantucket, après la destruction de leur pays d'origine lors d'une guerre. Cependant, l'intrigue se situe uniquement dans la ville-île. L'univers créé à partir des Arcanes du Tarot est vraiment intéressant. C'est un univers de magie, avec des règles politiques et des enjeux de pouvoir, qu'on touche à peine du doigt dans ce tome, mais qui sont bien là. La magie est partout, elle peut être puissante et l'utiliser a un coût et des conséquences. C'est quelque chose que j'apprécie dans un roman de fantasy. Les personnages sont tous marquants à leur manière. Mais le héros, Rune, est particulièrement attachant et complexe. Les dialogues avec son Acolyte Brand sont excellents. Le lien entre les deux personnages est extraordinaire ; c'est un plaisir à lire. J'aime les duos de ce genre et cela fonctionne bien. L'intrigue est une enquête assez intéressante, ponctuée par des scènes d'actions palpitantes. Le mystère est grand et, même si l'histoire de ce tome obtient une conclusion satisfaisante, à mon avis, il reste encore de nombreuses questions. Le dénouement ouvre aussi sur un mystère encore plus grand, lié au héros.