Thom a terminé la lecture de Germinal par Émile Zola

Germinal de Émile Zola
Au XIXe siècle, refusant de subir plus longtemps leurs conditions de travail et d'existence épouvantables, les mineurs du Nord se …
Je ne lis pas très vite mais je lis régulièrement.
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66% terminé ! Thom a lu 8 sur 12 livres.

Au XIXe siècle, refusant de subir plus longtemps leurs conditions de travail et d'existence épouvantables, les mineurs du Nord se …
Je continue ma découverte des Rougon-Macquart. Après l’assommoir, je me suis lancé dans Germinal.
Le départ est assez simple. On suit Étienne, fils de Gervaise et de Lantier qui a faim, froid et cherche du travail. Il trouve un petit boulot de hercheur dans les mines de Montsou. Un emploi habituellement réservé aux femmes. Hébergé par la famille de mineur de Maheu, il découvre le métier et sa promiscuité pour ne pas dire sa misère.
J’ai un peu moins aimé que l’assommoir. On est là, dans un descente aux enfers et très vite on comprends que la situation ne peut s’améliorer mais seulement se dégrader. Ce n’est pas ses idées de combat socialiste qui vont nous mettre en confiance. Il n’y a pas l’effet montagnes russes comme dans l’assommoir où l’on entrevoit des bonheurs possibles. Ici, niet. Rien de tout ça. Juste on s’enfonce en même temps qu’eux. …
Je continue ma découverte des Rougon-Macquart. Après l’assommoir, je me suis lancé dans Germinal.
Le départ est assez simple. On suit Étienne, fils de Gervaise et de Lantier qui a faim, froid et cherche du travail. Il trouve un petit boulot de hercheur dans les mines de Montsou. Un emploi habituellement réservé aux femmes. Hébergé par la famille de mineur de Maheu, il découvre le métier et sa promiscuité pour ne pas dire sa misère.
J’ai un peu moins aimé que l’assommoir. On est là, dans un descente aux enfers et très vite on comprends que la situation ne peut s’améliorer mais seulement se dégrader. Ce n’est pas ses idées de combat socialiste qui vont nous mettre en confiance. Il n’y a pas l’effet montagnes russes comme dans l’assommoir où l’on entrevoit des bonheurs possibles. Ici, niet. Rien de tout ça. Juste on s’enfonce en même temps qu’eux. Par contre, la plume marche toujours aussi bien. C’est terriblement bien écrit. On a vraiment envie de savoir la suite avec limite un petit côté pervers où on attend les souffrances et comment elles vont être décrites.

Dans le Paris ouvrier du Second Empire, la tragédie d'une jeune femme qui sombre peu à peu dans l'alcoolisme. Dans …
Derrière eux, l’Assommoir restait plein, soufflant jusqu’à la rue le bruit des voix enrouées et l’odeur liquoreuse des tournées de vitriol. On entendait Mes-Bottes traiter le père Colombe de fripouille, en l’accusant de n’avoir rempli son verre qu’à moitié.
— L'Assommoir de Émile Zola
Depuis que le père Bijard avait tué sa bourgeoise d’un coup de pied dans le ventre, Lalie s’était faite la petite mère de tout ce monde. Sans rien dire, d’elle-même, elle tenait la place de la morte, cela au point que sa bête brute de père, pour compléter sans doute la ressemblance, assommait aujourd’hui la fille comme il avait assommé la maman autrefois.
— L'Assommoir de Émile Zola
Cela fait quelques années que j’apprécie des livres de littérature classique comme Mémoires d’Hadrien ou La supplication mais ma dernière expérience en littérature classique un peu ancienne Crime et Châtiment a été un sombre échec. J’ai détesté, je me suis ennuyé… J’ai été bien refroidi à l’idée de poursuivre l’expérience. Mais, plusieurs personnes m’en ont parlé en bien. De plus, le sujet m’intriguait. Du coup, j’ai fini par me lancer. Par peur de m’ennuyer, j’ai lancé d’autres lectures en même temps… Mais finalement, c’est passé tout seul.
L’Assommoir est un roman qui prend place dans la grande saga des Rougon-Macquart de Zola. On est dans le quartier de la Goutte-d’Or à Paris un peu avant 1900. D’habitude je ne donne pas vraiment ce genre d’info, mais là dans ce roman, les personnages et leurs histoires sont aussi là pour faire vivre ce quartier et cette époque.
On suit …
Cela fait quelques années que j’apprécie des livres de littérature classique comme Mémoires d’Hadrien ou La supplication mais ma dernière expérience en littérature classique un peu ancienne Crime et Châtiment a été un sombre échec. J’ai détesté, je me suis ennuyé… J’ai été bien refroidi à l’idée de poursuivre l’expérience. Mais, plusieurs personnes m’en ont parlé en bien. De plus, le sujet m’intriguait. Du coup, j’ai fini par me lancer. Par peur de m’ennuyer, j’ai lancé d’autres lectures en même temps… Mais finalement, c’est passé tout seul.
L’Assommoir est un roman qui prend place dans la grande saga des Rougon-Macquart de Zola. On est dans le quartier de la Goutte-d’Or à Paris un peu avant 1900. D’habitude je ne donne pas vraiment ce genre d’info, mais là dans ce roman, les personnages et leurs histoires sont aussi là pour faire vivre ce quartier et cette époque.
On suit Gervaise, une jeune fille blanchisseuse qui boite un peu et vit avec un con Lantier avec qui elle a un fils. Très vite, elle se sépare de lui et elle commence à refaire sa vie. On lit alors de belles pages, on la voit se trouver un nouveau Jules, Coupeau qui est très gentil. Elle monte sa petite boutique, elle s’installe, elle a le droit a un “beau mariage”. Puis vient le premier incident. Elle s’en relève mais amoindrie. Elle retombe un peu amoureuse d’un autre ouvrier. Puis le second incident, elle retrouve Lantier. Son Coupeau se met à picoler sec…
On a vraiment une narration qui nous fait vivre les montagnes russes émotionnelles. On n’est pas non plus dans de l’apitoiement macabre. Les personnages ne sont ni des déchets, ni des sains. On ne s’attarde sur rien. On a juste l’impression de suivre leur journée et leur vie tel un spectateur. Finalement j’ai lu les 300 pages assez facilement. La narration est un plaisir et l’écriture aussi. Même moi qui ne suit pas un expert en belles lettres, je me suis arrêté plusieurs fois pour me dire “c’est quand même vraiment bien écrit”. Pour autant, on sent que la condition de la femme est vraiment rude à cette époque. On lit quand même quelques atrocité distillé simplement en quelques phrases par-ci par-là qui viennent nous mettre des coups de poings.
Je m’attendais à un roman très, très dur. Peut-être tant mieux comme ça j’ai été agréablement surpris. Il y a une grande qui partie qui est vraiment belle. La vie de Gervaise n’est pas parfaite, mais elle semble encore heureuse. Il reste une descente au enfer vers la fin du roman mais là encore l’écriture ne donne pas dans le sordide et se contente du quotidien. On suit Gervaise sans jamais la juger. On s’attend à cette misère et il y a toujours cette petite touche d’espoir un peu perverse de notre part : “Est-ce qu’elle va s’en sortir cette fois ?”.
Sacré lecture aussi marquante que plaisante. J’ai du coup prévu de poursuivre avec Germinal pour savoir un peu comment s’en sort Étienne le fils de Gervaise mais aussi pour retrouver cet auteur. Bref, à recommander chaudement si on est un temps soit peu tenté.
Je ne sais pas trop comment je me suis retrouvé avec ce bouquin dans les mains. Je carburais jusque-là qu’avec des romans de SF et d’un coup, pouf, autour d’un commentaire, autour d’une critique, je me retrouve à commencer ce petit livre. Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar est un roman qui m’a marqué et qui à lui tout seul m’a donné envie de continuer mon aventure dans les lectures classiques.
Mémoires d’Hadrien est une longue lettre de l’empereur vieillissant Hadrien à son petit-fils Marc-Aurèle. Au fil de son écrit, il lui parle de tout et de rien, de la guerre, de l’amour, de la philo. L’écrit est à la fois beau et poétique, simple et complexe. Je suis ressorti de ces dizaines de pages émerveillé et troublé. À peine refermé, j’ai déjà envie de le relire.

Candide, ou l’Optimisme est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759. Il a été réédité vingt …
Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes.
Candide est probablement l’un des romans les plus connus en France. Il est étudié chaque année par des générations d’élèves. Je me rappelle l’avoir lu à l’école mais impossible d’être certain de l’année. Comme la plupart des romans lus quand j’étais élève, j’en garde un souvenir peu flatteur… tout comme plus globalement du Français durant mon cursus scolaire.
Un peu poussé par mon collègue du CDI, j’ai tenté l’expérience 20 ans plus tard… et quelle claque. Le roman est très court. Les chapitres font à peine quelques pages. Chaque page, chaque phrase sont l’occasion de se moquer de l’église, du pouvoir, des scientifiques et des philosophes… L’humour est très présent. Il y a beaucoup de second degré. J’ai vraiment rigoler pendant la lecture. J’ai pris un plaisir fou à le lire. Je comprends maintenant le surnom l’irrévérencieux. Mais comment Voltaire a réussi à ne pas se faire buter ?

1815 : Edmond Dantès est ce jeune marin à qui tout réussit. On lui promet le grade de capitaine ; …

Sang Royal est une histoire d'amour, mais aussi le tableau terrifiant d'un souverain trahi, déchu et maudit. Le cœur écrasé …

Côté famille, maman s'est tirée une fois de plus en m'abandonnant les mômes, et le Petit s'est mis à rêver …
La dernière des enveloppes émanait du ministère de l’Éducation Nationale. Je l’ai ouverte rien que pour voir combien le Ministre m’offrait pour me faire piétiner en son nom. Il ne m’offrait rien. Il me demandait juste de rembourser le C.E.G. de Jérémy. Ci-joint l’addition.
Dis voir, Ben, est-ce que tu pourrais me dire pourquoi cette saloperie de participe passé s’accorde avec ce connard de C.O.D. quand il est placé avant cet enfoiré d’auxiliaire être?