Antoine Chambert-Loir a terminé la lecture de Être et n'être pas par Jean Désy

Être et n'être pas de Jean Désy
Jean Désy côtoie le Grand Nord et ses habitants depuis près de 30 ans dans le cadre de sa pratique …
Apprenti mathématicien, professeur à l'université Paris Cité Apprenti musicien (batterie, tablas) Apprenti lecteur (romans, essais, poésie… en français ou en anglais)
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Jean Désy côtoie le Grand Nord et ses habitants depuis près de 30 ans dans le cadre de sa pratique …
Vendredi 7 novembre. Concarneau est désert. L'horloge lumineuse de la vieille ville, qu'on aperçoit au-dessus des remparts, marque onze heures …
Un livre important. Les premiers chapitres reprennent patiemment toute une quantité de problèmes que soulève l'utilisation de l'IA (IA générative le plus souvent, mais aussi reconnaissance faciale, etc.) : inefficacité, biais, opacité, coût énergétique, impact sur les travailleurs, etc. Un dernier enseigne plusieurs façons de résister à cette mode, qui vont du refus simple à l'analyse des slogans, en passant par des questions précises qui démontent l'argumentaire usuel. J'espère qu'il sera traduit en français.
Un livre important. Les premiers chapitres reprennent patiemment toute une quantité de problèmes que soulève l'utilisation de l'IA (IA générative le plus souvent, mais aussi reconnaissance faciale, etc.) : inefficacité, biais, opacité, coût énergétique, impact sur les travailleurs, etc. Un dernier enseigne plusieurs façons de résister à cette mode, qui vont du refus simple à l'analyse des slogans, en passant par des questions précises qui démontent l'argumentaire usuel. J'espère qu'il sera traduit en français.
Un livre à la fois informé et critique de la bulle Intelligence artificielle. L'écriture est vive. Comme le dit son sous-titre, c'est un livre de combat
Un livre à la fois informé et critique de la bulle Intelligence artificielle. L'écriture est vive. Comme le dit son sous-titre, c'est un livre de combat
« Pourquoi est-ce qu'on danse ? — Parce que nous avons un toit. — Et c'est une bonne chose ? — Une chose magnifique. — Alors on devrait danser encore ! »
Je finis ce livre, moitié charmé, moitié en colère contre le commentaire du Figaro littéraire (« Une aventure terrible et merveilleuse. ») tant tout ce que décrit ce livre incarne les contradictions du monde moderne, des gens laissés à la rue, sans moyens, pour les autres, le manque de temps, d'exercice libre, le manque de soin aussi d'une médecine parfois absente, la mise à distance de l'environnement naturel, sa destruction et, « en même temps », sa magnification mercantile...
Peut-être, pourtant, la seule chose qu'on ait à faire, la seule chose qu'on puisse même faire, c'est de marcher, un pas après l'autre, et encore un autre, jusqu'à ce que peu à peu veuille bien tomber tout …
« Pourquoi est-ce qu'on danse ? — Parce que nous avons un toit. — Et c'est une bonne chose ? — Une chose magnifique. — Alors on devrait danser encore ! »
Je finis ce livre, moitié charmé, moitié en colère contre le commentaire du Figaro littéraire (« Une aventure terrible et merveilleuse. ») tant tout ce que décrit ce livre incarne les contradictions du monde moderne, des gens laissés à la rue, sans moyens, pour les autres, le manque de temps, d'exercice libre, le manque de soin aussi d'une médecine parfois absente, la mise à distance de l'environnement naturel, sa destruction et, « en même temps », sa magnification mercantile...
Peut-être, pourtant, la seule chose qu'on ait à faire, la seule chose qu'on puisse même faire, c'est de marcher, un pas après l'autre, et encore un autre, jusqu'à ce que peu à peu veuille bien tomber tout ce qui nous entrave.
C'est un livre incroyable, et toute description hâtive ne rendrait pas justice à la vigueur, à l'humour, aux embruns et aux soleil torride qui en émanent. Certaines présentations parlent d'un livre de résilience. Je dirais plutôt que les deux protagonistes de cette histoire, la narratrice et son mari, se sont retrouvés, bien malgré eux, n'avoir plus rien à perdre, parce qu'ils avaient tout perdu. Et c'est cela que le livre explore : tout ce qu'on a lorsqu'on n'a plus rien, c'est-à-dire tout devant soi.
C'est un livre incroyable, et toute description hâtive ne rendrait pas justice à la vigueur, à l'humour, aux embruns et aux soleil torride qui en émanent. Certaines présentations parlent d'un livre de résilience. Je dirais plutôt que les deux protagonistes de cette histoire, la narratrice et son mari, se sont retrouvés, bien malgré eux, n'avoir plus rien à perdre, parce qu'ils avaient tout perdu. Et c'est cela que le livre explore : tout ce qu'on a lorsqu'on n'a plus rien, c'est-à-dire tout devant soi.
Une lecture de boite à livres, qui me fait redécouvrir avec plaisir la qualité de l'écriture de Simenon. Le roman se passe à Concarneau, dans le vent et les embruns de novembre, et, comme souvent, dans un milieu de notables. Et ça ne sent pas très bon...
Une lecture de boite à livres, qui me fait redécouvrir avec plaisir la qualité de l'écriture de Simenon. Le roman se passe à Concarneau, dans le vent et les embruns de novembre, et, comme souvent, dans un milieu de notables. Et ça ne sent pas très bon...
Une bien belle histoire, avec ses noirceurs, de l'alcool qui coule un peu trop, et le rêve d'une autre vie qui ne serait pas plus facile, mais peut-être simplement plus vivante.
Une bien belle histoire, avec ses noirceurs, de l'alcool qui coule un peu trop, et le rêve d'une autre vie qui ne serait pas plus facile, mais peut-être simplement plus vivante.
Un publicitaire canadien désenchanté part d'un coup de tête s'installer en Provence y faire l'apprentissage du métier de berger...
Un publicitaire canadien désenchanté part d'un coup de tête s'installer en Provence y faire l'apprentissage du métier de berger...
J'ai lu l'intégrale, en fait, presque d'une seule traite. Il y a de belles choses, et d'autres tristes, toutes émouvantes, si n'était ce personnage de Fantasio qui m'a irrité tout au long des quatre tomes.
J'avoue ne pas connaître la série, c'est peut-être un passage imposé, mais je n'aime pas ce genre de personnages qui semblent passer à côté de tout, non par méchanceté, mais par ineptie.
J'ai lu l'intégrale, en fait, presque d'une seule traite. Il y a de belles choses, et d'autres tristes, toutes émouvantes, si n'était ce personnage de Fantasio qui m'a irrité tout au long des quatre tomes.
J'avoue ne pas connaître la série, c'est peut-être un passage imposé, mais je n'aime pas ce genre de personnages qui semblent passer à côté de tout, non par méchanceté, mais par ineptie.
Je peine à trouver des mots pour commenter ce livre bouleversant. Une citation de plus y pourvoira, qui divulgâche un peu le récit, mais à peine plus que ce que suggère la 4e de couverture.
« Son épouse n'était pas en état d'être vue, mais André a tout raconté au médecin : ça lui a suffi. Toute cette colère est forcément pathologique. »
Lisez ce livre, et que la colère qu'il peut vous inspirer soit le début de la purification du monde.
Je peine à trouver des mots pour commenter ce livre bouleversant. Une citation de plus y pourvoira, qui divulgâche un peu le récit, mais à peine plus que ce que suggère la 4e de couverture.
« Son épouse n'était pas en état d'être vue, mais André a tout raconté au médecin : ça lui a suffi. Toute cette colère est forcément pathologique. »
Lisez ce livre, et que la colère qu'il peut vous inspirer soit le début de la purification du monde.
À l'époque, on disait : Il a repris une femme, c'est normal, il se sentait seul. On peut toujours trouver tout normal, mais la seule chose qu'on ne trouvait pas normale, c'était la colère de Betsy.
— Mon vrai nom est Elisabeth de Adèle Yon (Page 349)
Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence qui entoure la maladie de …
@GeorgiaSoupault@piaille.fr J'aime beaucoup le Pouy fumé.
@GeorgiaSoupault@piaille.fr J'aime beaucoup le Pouy fumé.