Dès les premières pages de "Une poignée de seigle", j'ai senti que ce roman d'Agatha Christie faisait partie des bons crus. Paru en 1953, édité en Français en 55, je viens de relire le poche que mes parents avaient acheté en 1957. La couverture a bien jauni depuis (mais bon, c'est la collection Le Masque, le jaune elle connaît) Malgré un style parfois suranné (du fait de la traduction de l'époque?), on sent une certaine jubilation de la part d'Agatha Christie à dépeindre ses personnages rarement sympathiques, beaucoup de mordant. Un vrai jeu de massacre dans le clan des Fortescue, au cœur de l'affaire résolue par Miss Marple (qui apparaît assez tardivement dans le récit). Mention spéciale aussi aux personnages féminins, ce dès les premières pages. Quant à l'histoire, elle est plutôt bien construite. Au final ? J'ai pris beaucoup de plaisir à relire Une poignée de seigle. Je recommande …
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bilbo_hobbit a publié une critique de Une poignée de seigle par Agatha Christie (Collection Le Masque, #500)
Une poignée de seigle, belle récolte
4 étoiles
Dès les premières pages de "Une poignée de seigle", j'ai senti que ce roman d'Agatha Christie faisait partie des bons crus. Paru en 1953, édité en Français en 55, je viens de relire le poche que mes parents avaient acheté en 1957. La couverture a bien jauni depuis (mais bon, c'est la collection Le Masque, le jaune elle connaît) Malgré un style parfois suranné (du fait de la traduction de l'époque?), on sent une certaine jubilation de la part d'Agatha Christie à dépeindre ses personnages rarement sympathiques, beaucoup de mordant. Un vrai jeu de massacre dans le clan des Fortescue, au cœur de l'affaire résolue par Miss Marple (qui apparaît assez tardivement dans le récit). Mention spéciale aussi aux personnages féminins, ce dès les premières pages. Quant à l'histoire, elle est plutôt bien construite. Au final ? J'ai pris beaucoup de plaisir à relire Une poignée de seigle. Je recommande !

Antoine Chambert-Loir a terminé la lecture de Minority Report par Philip K. Dick
J'avais peut-être déjà lu Blade Runner (“Do Androids Dream About Electric Sheep”) mais je ne m'en rappelais que le film avec Harrison Ford, et j'avais également bien aimé l'adaptation de Minority Report par Spielberg avec Tom Cruise, et c'était la première fois que je m'enfilais un recueil de nouvelles de Philip K. Dick.
La science fiction (comme la fantasy) est un genre que je fréquente peu en lecture, et je suis à chaque fois surpris de découvrir qu'elle touche souvent juste, en ce qu'elle essaye de dire de notre monde présent, indépendamment de tout le bazar de planètes et autres formes de vie extraterrestres. Sans connaître le reste de l'œuvre de Dick, je reconnais dans ce recueil une réflexion sur la perception, sur la mémoire, le libre-arbitre — le lieu de rencontre du monde matériel qui nous entoure et de notre intelligence (dont la matérialité ne nous est qu'à peine …
J'avais peut-être déjà lu Blade Runner (“Do Androids Dream About Electric Sheep”) mais je ne m'en rappelais que le film avec Harrison Ford, et j'avais également bien aimé l'adaptation de Minority Report par Spielberg avec Tom Cruise, et c'était la première fois que je m'enfilais un recueil de nouvelles de Philip K. Dick.
La science fiction (comme la fantasy) est un genre que je fréquente peu en lecture, et je suis à chaque fois surpris de découvrir qu'elle touche souvent juste, en ce qu'elle essaye de dire de notre monde présent, indépendamment de tout le bazar de planètes et autres formes de vie extraterrestres. Sans connaître le reste de l'œuvre de Dick, je reconnais dans ce recueil une réflexion sur la perception, sur la mémoire, le libre-arbitre — le lieu de rencontre du monde matériel qui nous entoure et de notre intelligence (dont la matérialité ne nous est qu'à peine accessible). Un point qui me touche moins est comment cette réflexion est irriguée de la question des drogues qui, parce qu'elles modifient notre perception, jouent une grande place dans ces nouvelles (comme dans la vie de Dick, découvré-je).
Catherine Rideau-Kikuchi a terminé la lecture de Shalimar the Clown par Salman Rushdie
J'ai mis longtemps à rentrer dedans, puis j'ai fini par avoir du mal à le lâcher. Le livre réussit à avoir un discours fin sur le rêve de tolérance et le désir de paix, le fanatisme et la folie guerrière, mais aussi les rapports de genre, l'amour, la possession, la parenté, le pardon... Là aussi, je crois qu'on va faire une petite pause...
Avertissement sur le contenu Morts, guerres, discours génocidaire d'un militaire
The situation was being stabilized. Approximately one hundred alleged insurgents and their associates were being shot dead every day. The point was to have the will to succeed. If fifty thousand deaths were required, there would be fifty thousand deaths. The battle would not be lost while the will was there and he, General Kachhwaha, was the embodiment of that will. Therefore the battle was not being lost. It was being won.
À lire aujourd'hui, il faut avouer que ce passage résonne encore...
Catherine Rideau-Kikuchi a répondu au statut de Antoine Chambert-Loir
@achambert-loir Je me suis fait piquer mon exemplaire pendant que j'étais en Italie, mais j'ai hâte de lire :)

Antoine Chambert-Loir a commencé la lecture de Le Monde des mathématiques par Pierre-Michel Menger (Les livres du nouveau monde)
Début de lecture de ce livre Le Monde des mathématiques qui décrit, d'un point de vue historique/sociologique, cette discipline et celles et ceux qui y contribuent. Le livre débute par une introduction générale de Menger et Verschueren qui rappelle de façon utile les trois critères d'une méritocratie (juste compétition, efficacité, équité sociale) et annonce d'emblée que la communauté des mathématiques remplit très bien les deux premiers mais échoue sur le troisième. C'est en gros ce que montrera le reste du livre qui se compose de chapitres indépendants par de nombreux auteurices.
Catherine Rideau-Kikuchi a commencé la lecture de Shalimar the Clown par Salman Rushdie
Un fantastique voyage à travers l'Amerique. Comment une expédition de plusieurs centaines d'hommes et de femmes embarquent pour coloniser, et finissent à 4 dans un périple qui les fait passer d'esclaves à chamans vénérés... L'écriture est enlevée, presque romancée, sans pour autant que le regard de l'historien ne soit bien loin. Une belle découverte...
Catherine Rideau-Kikuchi veut lire Shalimar the Clown par Salman Rushdie
Catherine Rideau-Kikuchi veut lire Thérèse Raquin par Émile Zola (GF -- 1377)

Thérèse Raquin de Émile Zola (GF -- 1377)
Le point de vue de l'éditeurDes amours adultères au crime, du crime à l'effroi, de l'effroi à la souffrance, puis …
Catherine Rideau-Kikuchi a commencé la lecture de Shroud for the Archbishop par Peter Tremayne

Shroud for the Archbishop de Peter Tremayne
Wighard, Archbishop designate of Canterbury, has been found dead, garrotted in his chambers in Rome's Lateran Palace in the autumn …