Catherine Rideau-Kikuchi a commencé la lecture de Le Silence par Dennis Lehane
Le Silence de Dennis Lehane
En cet été de 1974, dans la banlieue irlandaise de South Boston, Mary Pat Fennessy mène une existence routinière. Un …
Romans et livres d'histoire principalement, en français et en anglais. Compte de @crideaukikuchi@sciences.re
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En cet été de 1974, dans la banlieue irlandaise de South Boston, Mary Pat Fennessy mène une existence routinière. Un …
Centuries after the last humans left Earth, the Exodus Fleet is a living relic, a place many are from but …
"Why now ?" Sunny had asked of her profession, right before giving her the answer she'd always had: "Because you love it, and because it's our way, and that's reason enough". There wasn't maths or logic or any ironclad mesure of efficiency to black it yo. There didn't need to be.
— Record of a Spaceborn Few de Becky Chambers (Wayfarers, #3) (Page 339)
Eh bien c'était juste... génial. Le premier volume était sympa, mais celui-ci est beaucoup plus profond. Une réflexion sur la conscience, le libre arbitre, le sens de la vie... Le tout dans une intrigue prenante et un monde bigarré. Le tout sans mièvrerie, c'est un autre tour de force...
@PierreC@eldritch.cafe j'ai lu le premier cet été, qui est très sympa. Le deuxième a l'air encore mieux :) et je trouve que ça change pas mal de la SF que je connais !
Once, Lovelace had eyes and ears everywhere. She was a ship's artificial intelligence system - possessing a personality and very …
Je ne saurai sans doute jamais ce qui relève du traducteur ou de l'auteur... mais le rythme de ce texte est à la fois profondément angoissé sans être pour autant angoissant. On sait intimement que tout va mal se finir, et la fin arrive comme une libération. Enfin, être hors du monde. Enfin, être seul.
Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il …
Dans un livre à paraître, le sociologue Baptiste Brossard souligne d'ailleurs l'étrangeté qu'il y a à penser séparément la santé mentale et l'état du monde. On conçoit l'univers de la santé mentale comme un espace dépolitisé, hors sol, où n'existe que « l'individu en lui-même, parfois accompagné de sa famille proche », observe-t-il ; « dans les processus de soin et de guérison, le politique et le vivant ne font office que de contexte oublié et oubliable. »
— Résister à la culpabilisation de Mona Chollet (Zones) (Page 240 - 241)
Je note ce paragraphe, bouleversant, à un moment où tout autour de nous, famille, milieu professionnel, réseaux sociaux, presse, s'accumulent départs, reconversions, quand ce ne sont pas carrément des retraits. Les motivations varient, de même que les symptômes — lassitude, dégoût, fatigue... — mais c'est partout comme si le Soi et le Monde ne pouvaient plus s'aligner naturellement, où, peut-être plus précisément, comme si les modèles précédents avaient atteint leur limites. Ce qui semble étayer cette hypothèse, c'est la réaction qu'elle suscite chez ceux qui en auraient été les bénéficiaires, ou chez leurs portes-parole, visiblement mortifiés que l'embrigadement ne prenne plus.
Je triche un peu sur les dates car je n'ai lu qu'un tome et demi de cette triologie qui explore le monde occidental avec les yeux d'un ethnographe venu de l'Amazonie. Avec des images souvent fixes ou proches les unes des autres et accompagnées de dialogues parfois assez longs, la narration a quelque chose de Fabcaro, si ce n'est que les aquarelles sont très douces, et que l'absurde qui émane de l'ensemble vise à nous faire prendre conscience de l'absurdité de notre monde occidental et, par corrélat, qu'il est plus que temps de défendre autre chose. (Les mésanges agressives sont à hurler de rire…)
Follow a motley crew on an exciting journey through space—and one adventurous young explorer who discovers the meaning of family …
Il s'agit du premier tome d'une trilogie dessinée consacrée à l'engagement de Madeleine Riffaud dans la Résistance. La narration est à la première personne, et constituée de courts chapitres qui permettent à l'action d'avancer relativement rapidement. L'ensemble nous fait passer de l'effarement (premier chapitre, ou bien le voyage au sanatorium) à la colère (idem), à la reconnaissance (devant ces actes de résistance qui, pour beaucoup, leur ont valu des souffrances sinon la mort) ou l'émotion simple lorsqu'on assiste à ses premiers amours. J'aime beaucoup les poèmes de Madeleine Riffaud qui sont intercalés entre les chapitres. Alors que l'héroïne fête ses 100 ans, les raisons son engagement de jeunesse n'ont jamais cessé d'être d'actualité. (Pas trop emballé, par contre, par la dominante bleue choisie par les dessinateurs, mais ça n'est pas grave.)
Grâce à la recommandation de @kfort@social.sciences.re, découverte de ce super polar ! Un shérif du midwest ultra attachant et une intrigue super riche. Ça me promet de sacrées heures de lecture pour la suite de la série :)
Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il …