"That's what I do it for", she said, speaking aloud, to life. [..]. "Yes, yes, but your parties - what's the sense of your parties?", all she could say was (and nobody could be expected to understand): They're an offering. [..]. But could any man understand what she meant either? About life? She could not imagine Peter or Richard taking the trouble to give a party for no reason whatever. But to go deeper, beneath what people said (and these judgements, how superficial, how fragmentary they are!) in her own mind now, what did it mean to her, this thing called life? Oh, it was very queer. Here was So-and-so in South Kensington; someone up in Bayswater; and somebody else, say, in Mayfair. and she felt quite continuously a sense of their existence; and she felt what a waste; and she felt what a pity; and she felt if only …
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Romans et livres d'histoire principalement, en français et en anglais. Compte de @crideaukikuchi@sciences.re
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Livres de Catherine Rideau-Kikuchi
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Avertissement sur le contenu A ne lire que si vous avez lu Mrs Dalloway
Then (she had felt it only this morning) there was the terror: the overwhelming incapacity, one's parents giving it into one's hands, this life, to be lived to the end, to be walked with serenely; there was in the depths of her heart an awful fear. Even now, quite often if Richard had not been there reading The Times, so that she could crouch like a bird and gradually revive, send roaring up that immeasurable delight, rubbing stick to stick, one thing with another, she must have perished. She had escaped. But that young man had killed himself.
Catherine Rideau-Kikuchi a terminé la lecture de Mrs. Dalloway / A Room of One's Own par Virginia Woolf
Mrs. Dalloway / A Room of One's Own de Virginia Woolf
A Room of One's Own is an extended essay by Virginia Woolf. First published on 24 October 1929, the essay …
"That's what I do it for", she said, speaking aloud, to life. [..]. "Yes, yes, but your parties - what's the sense of your parties?", all she could say was (and nobody could be expected to understand): They're an offering. [..]. But could any man understand what she meant either? About life? She could not imagine Peter or Richard taking the trouble to give a party for no reason whatever. But to go deeper, beneath what people said (and these judgements, how superficial, how fragmentary they are!) in her own mind now, what did it mean to her, this thing called life? Oh, it was very queer. Here was So-and-so in South Kensington; someone up in Bayswater; and somebody else, say, in Mayfair. and she felt quite continuously a sense of their existence; and she felt what a waste; and she felt what a pity; and she felt if only they could be brought together; so she did it. And it was an offering; to combine: to create; but to whom? An offering for the sake of the offering, perhaps. Anyhow, it was her gift.
Antoine Chambert-Loir a terminé la lecture de Trahisons de la mémoire par Héctor Joaquín Abad Faciolince (Arcades)
Quelques années après l'assassinat de son père, ce n'est pas à une enquête policière mais littéraire que s'attelle l'auteur : identifier la source du poème de Jose Luis Borges qu'il avait trouvé dans la poche de son père mort et dont un vers avait fourni le titre de son récit L'oubli que nous serons. Une fantastique Odyssée entre Finlande, Amérique du sud et Paris...
Catherine Rideau-Kikuchi a terminé la lecture de Harald à la Dent bleue par Lucie Malbos
Un très beau livre, qui à partir d'un faisceau ténu d'indices (chroniques, pierres runiques, sites archéologiques) raconte l'histoire de Harald à la dent bleue. Guerrier puis roi, converti au christianisme, grand bâtisseur et conquérant, il a sans doute été le promoteur d'un pouvoir royal fort, attentif à sa mémoire et à sa place dans le jeu diplomatique européen. Sa postérité aujourd'hui est contrastée, mais tout le monde connaît le symbole runique qui lui est associé, celui du Bluetooth ! A recommander à tout le monde : ce livre est vraiment très bien écrit, très enlevé, et permet de parcourir mers et terres dans le Danemark du Xe siècle.
Les fils qui constituent la trame de l'histoire de Harald sont ténus, parfois même inexistants : point fort précisément de la technologie Bluetooth, c'est une difficulté de taille pour l'historien, qui doit faire preuve, pour tenter de reconstituer le cours de cette vie, d'une grande rigueur historique, de beaucoup de prudence dans la mobilisation des maigres sources à sa disposition, mais également, avouons-le, d'une bonne dose d'imagination, au risque parfois de se laisser emporter.
— Harald à la Dent bleue de Lucie Malbos (Page 225)
Catherine Rideau-Kikuchi a commencé la lecture de Mrs. Dalloway / A Room of One's Own par Virginia Woolf
Anthony a publié une critique de La main gauche de la nuit par Ursula K. Le Guin
La main gauche de la nuit
4 étoiles
J'ai pris grand plaisir à découvrir l'univers d'Ursula K. Le Guin. Comme le roman s'inscrit dans un cycle de plusieurs romans et nouvelles, je pense que je m'essaierai à parcourir d'autres planètes de l'Ekumen. On plonge assez facilement dans ce monde. Je craignais un peu de m'y perdre mais le talent littéraire de l'autrice rend la visite accessible, même à celles et ceux, qui comme moi, n'ont pas l'habitude de ce genre littéraire. Je n'ajouterai rien concernant l'un des sujets les plus traités du roman — une façon très originale d'aborder la notion de genre — vous trouverez moult articles sur le sujet (cf. la postface de Stéphanie Nicot).
Catherine Rideau-Kikuchi a répondu au statut de ⏚ Antoine Chambert-Loir
@antoinechambertloir@mathstodon.xyz Oui. Le premier tome est sorti il y a 5 ans, je crois. Le dernier est paru l'année dernière. Si tu as aimé la série, ça vaut vraiment le coup...
Catherine Rideau-Kikuchi a terminé la lecture de Terminus Malaussène par Daniel Pennac (Les Malaussène, #9)
Catherine Rideau-Kikuchi a commencé la lecture de Harald à la Dent bleue par Lucie Malbos
Catherine Rideau-Kikuchi a commencé la lecture de Terminus Malaussène par Daniel Pennac (Les Malaussène, #9)
Terminus Malaussène de Daniel Pennac (Les Malaussène, #9)
« Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent. Quand j’ai appris …