M-A quoted Les lettres chinoises by Ying Chen
"J'ai quitté ma ville natale surtout pour quitter ma mère et abandonner les << armes >> qu'elles m'a léguées. Ce que je supporte le moins chez ma mère, c'est son implacable sagesse. Je ne l'ai jamais vue faire preuve d'enthousiasme ni se mettre en colère pour quoi que ce soit. Le bonheur et le malheur sont pour elle également vains. Ce qui est terrible, c'est qu'elle a toujours raison."
— Les lettres chinoises by Ying Chen (Page 52)
De notre point de vue plus occidental, catholique, on pense souvent, dans la francophonie, qu'il est normal d'être heureux ou malheureux. La vanité, c'est l'égo démesuré, l'exhibitionnisme social, même. Voir cette idée que les émotions visibles, libérées, en mouvement seraient vaines, un péché capital, n'est-ce pas intrigant, charmant, profond ? Avons-nous raison de vouloir être honnêtes et transparent-es ? Devrions-nous toujours tout cacher ? Ou la sagesse, la raison, ne serait-elle pas injustement glorifiée comme une fin en soi...? Cette oeuvre enchaîne dense lettre après dense lettre, image forte et nostalgie rêveuse.
De notre point de vue plus occidental, catholique, on pense souvent, dans la francophonie, qu'il est normal d'être heureux ou malheureux. La vanité, c'est l'égo démesuré, l'exhibitionnisme social, même. Voir cette idée que les émotions visibles, libérées, en mouvement seraient vaines, un péché capital, n'est-ce pas intrigant, charmant, profond ? Avons-nous raison de vouloir être honnêtes et transparent-es ? Devrions-nous toujours tout cacher ? Ou la sagesse, la raison, ne serait-elle pas injustement glorifiée comme une fin en soi...? Cette oeuvre enchaîne dense lettre après dense lettre, image forte et nostalgie rêveuse.






