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Nicolas Fressengeas

fresseng@bw.heraut.eu

A rejoint ce serveur il y a 10 mois, 3 semaines

Entre catalyseur de savoirs, passeur de compétences et ouvreur scientifique, j'aspire à l'exploration littéraire des futurs possibles, sans totalement exclure l'exploration future de possibles littéraires.

Mes alter egos, dans le Fédivers ou sur le web libre sont là : fressengeas.net

Les commentaires, chroniques et critiques que je peux commettre ici sont sous licence Creative Commons Attribution 4.0 : creativecommons.org/licenses/by/4.0/fr/

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Livres de Nicolas Fressengeas

Lectures en cours

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Négar Djavadi: Désorientale (EBook, français language, 2022, Liana Levi) Aucune note

Si nous étions en Iran, cette salle d'attente d'hôpital ressemblerait à un caravansérail, songe Kimiâ. …

La bouche pleine de pâtisseries et de pistaches au safran, les femmes parlaient entre elles de leur vagin ; d’abord en gloussant et en rosissant, puis avec naturel. Elles se confiaient, donnaient des détails sur sa taille et sa souplesse, s’apitoyaient sur les dégâts causés par les accouchements successifs. Peu à peu, prenant de l’assurance, elles glissèrent vers les frontières clandestines, dévoilèrent la manière dont il réagissait, ce qu’il préférait, attendait, espérait, mais avec le sérieux de savants échangeant leurs appréciations sur les possibilités d’une matière perfectible. Tant qu’elles parlaient de leur vagin, gardant les maris et leur instrument dans le hors-champ des convenances, elles ne parlaient pas de leur sexualité, vous comprenez. Elles prenaient soin de rester dans la zone grise de l’observation empirique, à des kilomètres de leur mariage, de la moiteur nocturne de leur chambre à coucher, là où elles pouvaient être libres sans risquer rumeurs, colportages et déshonneurs. Maniant à merveille l’art persan de l’hypocrisie, elles veillaient à ce que pas un souffle de ce vent libertaire ne se glisse dans l’oreille conservatrice de leur mari. Qui sait de quoi un homme est capable s’il apprend ce qui se trame dans la tête et le bas-ventre de la population féminine qui habite sous son toit ? Mieux valait les laisser continuer leur vie, comme toujours en parallèle, engoncés dans la certitude confortable de tout maîtriser.

Désorientale de  (28%)

a commencé la lecture de Alfie par Christopher Bioux (Les Poches Du Diable)

Christopher Bioux: Alfie (Paperback, Français language, 2024, Au diable vauvert) 4 étoiles

Alfie est une lA de domotique dernière génération. Il filme tout, note tout, observe tout. …

D'une dystopie à l'autre, il va falloir me rendre à l'évidence : c'est un style que j'affectionne particulièrement. Ce sont en effet souvent des réflexions sur nous-mêmes, à la fois intelligentes et distrayantes.

Ici, l'IA vue de l'intérieur.

Les premières pages semblent cependant montrer que le lecteur risque d'être emmené un peu plus loin qu'annoncé...

Serait-ce l'influence de ma lecture précédente ? J'ai l'impression de commencer le préquel de #bikepunk.

C'est parti. Gardons bras et jambes à l'intérieur.

#alfie

a terminé la lecture de Bikepunk par Ploum

Ploum: Bikepunk (Paperback, Français language, PVH éditions) 5 étoiles

Un flash mystérieux a coupé toute électricité sur Terre, aveuglant au passage tous les adultes. …

Le livre dévoré en quelques jours à peine, c'est avec regret que je quitte l'univers de Gaïa et Thy. Ce fut un vrai régal !

J'avais beau déjà connaître et apprécier l'œuvre de @ploum@mamot.fr, j'ai été surpris --- très agréablement surpris --- par la qualité de l'intrigue, la portée de la réflexion technopolitique sous jacente, le rythme de la narration, la fluidité du style... En résumé : de la très bonne science fiction, à classer dans le rayon dystopie.

Merci Ploum, et bravo 👏

#bikepunk

Ploum: Bikepunk (Paperback, Français language, PVH éditions) 5 étoiles

Un flash mystérieux a coupé toute électricité sur Terre, aveuglant au passage tous les adultes. …

Nous croyions échanger entre humains, mais nous ne faisions qu'envoyer nos correspondances à es algorithmes automatiques qui les agrégeaient pour ensuite produire du contenu idéal, affichant sur nos écrans les messages ayant la plus grande probabilité d'accroître notre consommation.

Incapables de communiquer sans algorithmes interposés, les humains étaient prisonniers, condamnés à l'abrutissement solitaire.

Une minorité s'en rendit compte et décida de lutter. Ses membres tentèrent, pour la millième fois de l'histoire, de réinventer la communication entre humains, de nous avertir.

Personne ne les entendit. Personne ne les remarqua. Leurs messages n'avaient, après tout, qu'une trop faible probabilité d'augmenter notre consommation.

Bikepunk de  (Page 219)

Ploum: Bikepunk (Paperback, Français language, PVH éditions) 5 étoiles

Un flash mystérieux a coupé toute électricité sur Terre, aveuglant au passage tous les adultes. …

Un sac sur le dos ou sur la selle, les humains s'aventuraient parfois hors des villes. Pour quelques heures ou quelques jours, les immeubles laissaient la place aux arbres, le chant des oiseaux remplaçait le bruit des voitures La solitude des paysages se substituait aux conversations incessantes.

Malgré l'épuisement la saleté et la puanteur un énorme sourire traversait le visage de celleux qui rentraient chez iels les muscles douloureux et le corps couvert d' écorchures.

"Rien", répondaient-iels à celleux qui leur demandaient quel équipement moderne connecté leur avait le plus manqué durant l'expédition. À la question "Alors, c'était bien?", la langue se trouvait démunie pour répondre autrement que par un regard lointain .

Un regard qui se portait déjà sur la prochaine aventure.

Bikepunk de  (Page 201)

Touchant résumé du besoin parfois irrépressible d'être ce #bikepunk.

Au moins temporairement.

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@fresseng Oh merci ! 😀

Et du coup, je prends connaissance de Alvin Toffler :

« En 1970 dans ’Le Choc du futur’, ils écrivent : « le choc du futur est le stress et la désorientation provoqués chez les individus auxquels on fait vivre trop de changements dans un trop petit intervalle de temps. » Ces changements qui nous dépassent sont de trois types … »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alvin_Toffler

@masek

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a publié une critique de Bikepunk par Ploum

Ploum: Bikepunk (Paperback, Français language, PVH éditions) 5 étoiles

Un flash mystérieux a coupé toute électricité sur Terre, aveuglant au passage tous les adultes. …

Une fable écolo

5 étoiles

J’ai déjà lu Printeur et Stagiaire au Spatioport Omega 3000 et autres joyeusetés que nous réserve le futur de ploum alors, forcément, quand j’ai su qu’il publiait un nouveau roman, et qu’en plus ce roman parlerait de vélo, je me suis précipité ^^

Enfin non. D‘habitude, je vous fais le pitch mais pour m’éviter de trop vous en dire (je ne voudrais pas être accusé de divulgachage), je vais tricher et commencer par vous proposer la quatrième de couverture :

Vingt ans après le flash, la catastrophe qui a décimé l’humanité, la jeune Gaïa n’a qu’une seule solution pour fuir l’étouffante communauté dans laquelle elle a grandi : enfourcher son vélo et pédaler en compagnie de Thy, un vieil ermite cycliste. Pour survivre dans ce monde dévasté où toute forme d’électricité est impossible, où les cyclistes sont pourchassés, où les jeunes femmes fécondes sont très recherchées, Gaïa et Thy ne …

a cité Bikepunk par Ploum

Ploum: Bikepunk (Paperback, Français language, PVH éditions) 5 étoiles

Un flash mystérieux a coupé toute électricité sur Terre, aveuglant au passage tous les adultes. …

Avec l'avion, le train et la voiture, l'humanité avait inventé la téléportation. Elle ne se déplaçait plus que d'un aéroport à une gare ou à une sortie d'autoroute. Les paysages n'étaient plus que des décors vaguement pittoresques aperçus depuis les abords de stations d'essence toutes identiques.

Le piéton devint une espèce réduite à se déplacer vers ou depuis une place de parking. Marcher un kilomètre entre deux points n'était même plus envisageable tant le territoire entre les routes semblait inconnu, hostile.

Bikepunk de  (Page 63)

En témoigne la rareté des parkings à vélo, en comparaison de la profusion des parkings (à voitures, mais cela va malheureusement sans dire).

#bikepunk

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a répondu au statut de Nicolas Fressengeas

@fresseng@bw.heraut.eu @fresseng@fediscience.org

"La complexité incarne, dans l’histoire de l’humanité, le premier symbole de la décadence. Les nouveaux problèmes ne sont plus résolus en tentant de les analyser, mais en ajoutant une couche de complexité au-dessus d’anciennes solutions déjà trop compliquées".

Tout simplement génial @ploum.