Nobody a noté 20th century boys 4 : 4 étoiles

20th century boys 4 de Naoki Urasawa (20th Century Boys, #4)
Dans 20th century boys, l'auteur de Monster met en scène une bande de copains d'enfance devenus adultes et confrontés à …
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Dans 20th century boys, l'auteur de Monster met en scène une bande de copains d'enfance devenus adultes et confrontés à …
On entend souvent dire que les jeunes de maintenant ne lisent plus, qu'ils sont tout le temps devant leurs écrans, bla bla. Pourtant, j'ai jamais vu autant de séries littéraires en N tomes de plus de 700 pages chacun (surtout dans les littératures de l'imaginaire). Il faut croire que la lecture se porte mieux qu'on ne le dit.
Quand on commence à soupirer et à sauter des pages dès le début d’un livre, c’est mauvais signe. Mais j’ai persévéré au vu du palmarès de cette autrice multi-primée, et j’ai bien fait parce qu’il y a de très bonnes nouvelles dans ce recueil. Mais il faut attendre la dernière partie du livre… Ce qui me fait émettre l’hypothèse que peut-être les nouvelles sont placées dans l’ordre chronologique, et que l’autrice s’est améliorée avec le temps ? Je ne sais pas, mais c’est vrai que la plupart ne m’ont pas passionné. J’ai même failli lâcher le livre au début.
Il y a quand même plusieurs aspects que j’ai trouvés intéressants :
Les personnages principaux sont souvent des femmes et/ou sont racisés et/ou ont une orientation sexuelle non conventionnelle.
La vingtaine de nouvelles couvre des genres assez variés : fantastique, uchronie, fantasy, cyberpunk, et même une incursion dans l’horreur.
Elle se …
Quand on commence à soupirer et à sauter des pages dès le début d’un livre, c’est mauvais signe. Mais j’ai persévéré au vu du palmarès de cette autrice multi-primée, et j’ai bien fait parce qu’il y a de très bonnes nouvelles dans ce recueil. Mais il faut attendre la dernière partie du livre… Ce qui me fait émettre l’hypothèse que peut-être les nouvelles sont placées dans l’ordre chronologique, et que l’autrice s’est améliorée avec le temps ? Je ne sais pas, mais c’est vrai que la plupart ne m’ont pas passionné. J’ai même failli lâcher le livre au début.
Il y a quand même plusieurs aspects que j’ai trouvés intéressants :
Les personnages principaux sont souvent des femmes et/ou sont racisés et/ou ont une orientation sexuelle non conventionnelle.
La vingtaine de nouvelles couvre des genres assez variés : fantastique, uchronie, fantasy, cyberpunk, et même une incursion dans l’horreur.
Elle se sert souvent de ses récits pour aborder des thèmes sociaux : la ségrégation, l’esclavage, le racisme…
On sent parfois l’influence de cultures non occidentales, notamment dans une excellente nouvelle de fantasy qui m’évoquait tour à tour l’Inde et l’Afrique.
En résumé, j’ai trouvé ce recueil assez inégal, mais l’autrice m’a intrigué, et ça m’a donné envie d’essayer un de ses romans.
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Ce 2ème tome vient confirmer ma première bonne impression. L’auteur parvient à intégrer à son Battle Royale SF des sujet sociétaux (harcèlement scolaire, sexisme, viol, inégalités sociales…), ce qui confère autant de motivations et d’humanité à ses personnages.
Comme d’habitude, j’ai dévoré les 600 pages en un temps record. Le cycle de Syffe c’est un peu mon petit plaisir coupable. J’avais emprunté le premier tome à la médiathèque, par curiosité ; celui-ci est le 4ème et je l’ai acheté dès sa sortie. Comme quoi, les médiathèques sont des outils de promotion efficaces.
Donc, je mentirais si je disais que je n’avais pas apprécié. Ceci étant, il y a quand même certains détails dans sa prose qui me dérangent un peu, et que j’ai retrouvés dans tous ses livres :
Le recours excessif (à mon goût) à des mots obscurs qui oblige à avoir en permanence un dico à portée de main,
Les références fréquentes à son lore via des mots imaginaires qui sont rarement expliqués. Au bout de 4 tomes de 600 pages, je pense que ça mériterait quand même un index.
Beaucoup de superflu (je trouve) avec …
Comme d’habitude, j’ai dévoré les 600 pages en un temps record. Le cycle de Syffe c’est un peu mon petit plaisir coupable. J’avais emprunté le premier tome à la médiathèque, par curiosité ; celui-ci est le 4ème et je l’ai acheté dès sa sortie. Comme quoi, les médiathèques sont des outils de promotion efficaces.
Donc, je mentirais si je disais que je n’avais pas apprécié. Ceci étant, il y a quand même certains détails dans sa prose qui me dérangent un peu, et que j’ai retrouvés dans tous ses livres :
Le recours excessif (à mon goût) à des mots obscurs qui oblige à avoir en permanence un dico à portée de main,
Les références fréquentes à son lore via des mots imaginaires qui sont rarement expliqués. Au bout de 4 tomes de 600 pages, je pense que ça mériterait quand même un index.
Beaucoup de superflu (je trouve) avec de longues descriptions d’à peu près n’importe quoi, et une quasi-absence d’ellipse.
Je comprends que tous ces points sont clairement des choix d’écriture visant à rendre le récit plus immersif. D’ailleurs, il répond lui-même au 3ème point dans ce livre, d’une manière un peu méta, à travers le narrateur qui critique la manière dont les récits d’aventure sont idéalisés et expurgés de tous les détails plus terre-à-terre qui pourraient nuire à leur côté épique. Soit. Malgré tout, je pense que s’il était un peu moins intransigeant et qu’il faisait quelques concessions au confort du lecteur, ses livres n’en seraient que plus agréables à lire et personne ne s’en plaindrait. Voilà.
Ceci dit, ça m’empêchera pas d’acheter le suivant :p