Ce 2ème tome vient confirmer ma première bonne impression. L’auteur parvient à intégrer à son Battle Royale SF des sujet sociétaux (harcèlement scolaire, sexisme, viol, inégalités sociales…), ce qui confère autant de motivations et d’humanité à ses personnages.
Critiques et Commentaires
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Nobody a publié une critique de Léviathan (tome 2) par Shiro Kuroi (Léviathan, #2)
Nobody a publié une critique de Monster (chapitre 1) par Naoki Urasawa (Monster, #1)
Nobody a publié une critique de La maison des veilleurs par Patrick K. Dewdney (Le cycle de Syffe, #4)
La maison des veilleurs
4 étoiles
Comme d’habitude, j’ai dévoré les 600 pages en un temps record. Le cycle de Syffe c’est un peu mon petit plaisir coupable. J’avais emprunté le premier tome à la médiathèque, par curiosité ; celui-ci est le 4ème et je l’ai acheté dès sa sortie. Comme quoi, les médiathèques sont des outils de promotion efficaces.
Donc, je mentirais si je disais que je n’avais pas apprécié. Ceci étant, il y a quand même certains détails dans sa prose qui me dérangent un peu, et que j’ai retrouvés dans tous ses livres :
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Le recours excessif (à mon goût) à des mots obscurs qui oblige à avoir en permanence un dico à portée de main,
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Les références fréquentes à son lore via des mots imaginaires qui sont rarement expliqués. Au bout de 4 tomes de 600 pages, je pense que ça mériterait quand même un index.
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Beaucoup de superflu (je trouve) avec …
Comme d’habitude, j’ai dévoré les 600 pages en un temps record. Le cycle de Syffe c’est un peu mon petit plaisir coupable. J’avais emprunté le premier tome à la médiathèque, par curiosité ; celui-ci est le 4ème et je l’ai acheté dès sa sortie. Comme quoi, les médiathèques sont des outils de promotion efficaces.
Donc, je mentirais si je disais que je n’avais pas apprécié. Ceci étant, il y a quand même certains détails dans sa prose qui me dérangent un peu, et que j’ai retrouvés dans tous ses livres :
-
Le recours excessif (à mon goût) à des mots obscurs qui oblige à avoir en permanence un dico à portée de main,
-
Les références fréquentes à son lore via des mots imaginaires qui sont rarement expliqués. Au bout de 4 tomes de 600 pages, je pense que ça mériterait quand même un index.
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Beaucoup de superflu (je trouve) avec de longues descriptions d’à peu près n’importe quoi, et une quasi-absence d’ellipse.
Je comprends que tous ces points sont clairement des choix d’écriture visant à rendre le récit plus immersif. D’ailleurs, il répond lui-même au 3ème point dans ce livre, d’une manière un peu méta, à travers le narrateur qui critique la manière dont les récits d’aventure sont idéalisés et expurgés de tous les détails plus terre-à-terre qui pourraient nuire à leur côté épique. Soit. Malgré tout, je pense que s’il était un peu moins intransigeant et qu’il faisait quelques concessions au confort du lecteur, ses livres n’en seraient que plus agréables à lire et personne ne s’en plaindrait. Voilà.
Ceci dit, ça m’empêchera pas d’acheter le suivant :p
Nobody a publié une critique de Léviathan (tome 1) par Shiro Kuroi (Léviathan, #1)
Léviathan, tome 1
4 étoiles
Ce premier tome semble poser les prémices d’un Battle Royale dans un vaisseau spatial à la dérive. J’ai bien aimé la narration indirecte, par l’intermédiaire d’un journal retrouvé longtemps après les faits, qui joue entre l’incrédulité des lecteurs et leur découverte progressive de signes semblant confirmer la réalité du récit au fur et mesure de leur exploration. Très beaux dessins également, qui font la part belle aux visages et aux expressions des protagonistes, dans un style hyperréaliste. On en oublierait presque les incohérences de l’histoire. Mais est-ce que ce sont vraiment des incohérences, ou bien est-ce le journal qui ne nous dit pas tout ?...
En tout cas, j’ai suffisamment apprécié pour avoir envie de lire la suite.
Nobody a noté Rohan au Louvre : 4 étoiles

Rohan au Louvre de Hirohiko Araki
Rohan Kishibe est un jeune mangaka. Pendant ses vacances, il fait la connaissance d’une jeune femme, Nanasé, qui loue une …
Nobody a publié une critique de Desolation Road par Ian McDonald
100 ans de solitude sur Mars
4 étoiles
Un livre étrange qui semble mélanger des influences très diverses : un désert de SF mystique à la Moebius, une cité dystopique qui rappelle « Brazil » de Terry Gilliam, une ambiance de conquête de l'ouest, des voyages dans le temps... Mais la référence principale c’est sans doute « 100 ans de solitude » de Gabriel García Márquez avec lequel les parallèles sont nombreux : - le livre est centré sur un même village dont l’histoire est racontée depuis sa fondation jusqu’à sa destruction, - on suit les familles qui l’habitent sur plusieurs générations, - il y a une part de surnaturel et de merveilleux (même si ici la spiritualité est intimement liée à la technologie), - une puissante entreprise sans foi ni loi va venir exploiter une ressource autour du village, ce qui va bouleverser la vie des habitants… Jusqu’à la structure même du livre, composé de courts récits …
Un livre étrange qui semble mélanger des influences très diverses : un désert de SF mystique à la Moebius, une cité dystopique qui rappelle « Brazil » de Terry Gilliam, une ambiance de conquête de l'ouest, des voyages dans le temps... Mais la référence principale c’est sans doute « 100 ans de solitude » de Gabriel García Márquez avec lequel les parallèles sont nombreux : - le livre est centré sur un même village dont l’histoire est racontée depuis sa fondation jusqu’à sa destruction, - on suit les familles qui l’habitent sur plusieurs générations, - il y a une part de surnaturel et de merveilleux (même si ici la spiritualité est intimement liée à la technologie), - une puissante entreprise sans foi ni loi va venir exploiter une ressource autour du village, ce qui va bouleverser la vie des habitants… Jusqu’à la structure même du livre, composé de courts récits à chaque fois centrés sur un personnage différent. La plupart vont avoir une destinée hors du commun, souvent tragique, mais toujours racontée avec beaucoup d’humour (certains passages m’ont même franchement fait penser à du Terry Pratchett).
On peut noter également que la plupart des personnages sont non-blancs. Ce n’est pas vraiment dit explicitement mais on le devine à leurs noms et à d’autre indices culturels qui évoquent plutôt l’Amérique du sud, l’Afrique, l’Inde ou l’Asie, et au fait que les rares personnages blancs sont qualifiés de « face de fromage blanc »…
Ceci dit, malgré l’originalité et une qualité d’écriture (et de traduction) indéniable, le livre part un peu dans tous les sens au risque de perdre ou de fatiguer le lecteur. Personnellement, je l’ai trouvé un peu long. Mais si vous cherchez un roman de SF qui sort des sentiers battus, celui-ci mérite quand même le détour.
Nobody a publié une critique de Sa majesté des mouches par William Golding
Sa majesté des mouches
5 étoiles
Avertissement sur le contenu Léger spoiler (j'évoque l'évolution générale de l'histoire sans rentrer dans les détails)
C’est malin de n’avoir mis que des enfants dans cette robinsonade, parce qu’on n’a pas de mal à croire à leurs comportements les plus insensés – après tout ce ne sont que des enfants – et ça rend l’histoire d’autant plus perturbante quand leur microsociété se révèle un miroir de la notre, et met en lumière toutes les facettes de l’âme humaine. Ça nous interroge sur nos comportements d'adultes soit-disant civilisés, matures et responsables, sur la nature de nos sociétés, et sur la nature humaine. Et cette image de nous même que nous renvoie le roman est d’autant plus glaçante qu’elle sonne juste.
On devine dès le début que leur aventure ne va pas bien se passer, que ça va dégénérer, mais on ne se doute pas à quel point. Ça commence gentiment, mais la tension va augmenter doucement, gagner progressivement en intensité, jusqu’au final qui nous laisse le cœur battant, le sang figé. Ça ne m’étonne pas que ce livre ait autant influencé Stephen King.
Pour conclure, je dirais que c’est un roman puissant, assez pessimiste, mais que j’ai trouvé étonnement d’actualité. Ou peut-être qu’il est juste intemporel.
Nobody a publié une critique de Silo par Hugh Howey
Silo
3 étoiles
La dystopie est originale et bien trouvée, un modèle du genre, et elle est bien exploitée par l’histoire, qui est pleine de bonnes idées. Bon, on sent bien que certains détails techniques sont survolés, et d‘autres sont franchement tirés par les cheveux, mais le livre ne se réclame pas de la hard SF, et ça n’empêche pas de se laisser entraîner par l’intrigue.
Non, ce qui m’a vraiment dérangé c’est l’écriture : c’est lourd, il y a des longueurs pénibles, et d’une manière générale l’écriture des personnages manque de finesse. J’ai même failli lâcher le livre au début, et j’ai traîné à le terminer.
Au final, ce roman m’a laissé une impression mitigée, malgré ses bonnes idées.
Nobody a publié une critique de Silver Surfer : parabole par Jean Giraud
Silver Surfer : parabole
4 étoiles
J'hésitais à aborder cet album, n’étant pas spécialement fan de super-héros américains, mais j’ai été agréablement surpris. Le dessin, c’est du pur Moebius : certaines cases semblent tout droit sorties de l’incal. Et si le scénario aux connotations religieuses n’est pas très subtil, il convient parfaitement à la spiritualité de l’univers de Moebius. Le surfeur d’argent, assez éloigné des justiciers en collant habituels, s’y prête plutôt bien. On a vraiment l’impression de lire un album de Moebius plutôt qu’une énième production Marvel.

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