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Les Chants de Maldoror de Lautréamont
Grand OEuvre d'Isidore Ducasse et monument de provocation langagière, Les Chants de Maldoror ne cessent de fasciner : « la …
Lectures éclectiques : littérature "classique", SF, Fantasy, BD/mangas, poésie...
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Grand OEuvre d'Isidore Ducasse et monument de provocation langagière, Les Chants de Maldoror ne cessent de fasciner : « la …
Il est beau comme la rétractilité des serres des oiseaux rapaces ; ou encore, comme l'incertitude des mouvements musculaires dans les plaies des parties molles de la région cervicale postérieure ; ou plutôt, comme ce piège à rats perpétuel, toujours retendu par l'animal pris, qui peut prendre seul des rongeurs indéfiniment, et fonctionner même caché sous la paille ; et surtout, comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie.
— Les Chants de Maldoror de Lautréamont (Page 289)
Il contemple la lune qui verse, sur sa poitrine, un cône de rayons extatiques, où palpitent, comme des phalènes, des atomes d'argent d'une douceur ineffable. Il attend que le crépuscule du matin vienne apporter, par le changement de décors, un dérisoire soulagement à son cœur bouleversé.
— Les Chants de Maldoror de Lautréamont (Page 281)
Gilles Collot-Sopièdard, dit Collot, est l'humoriste le plus redouté de la place parisienne. Sur papier, sur les ondes ou dans …
Gilles Collot-Sopièdard, dit Collot, est l'humoriste le plus redouté de la place parisienne. Sur papier, sur les ondes ou dans …
Gilles Collot-Sopièdard, dit Collot, est l'humoriste le plus redouté de la place parisienne. Sur papier, sur les ondes ou dans …
Dans une Australie post-apocalyptique où les piliers d'une société ultra-violente s'affrontent, vit Rebecca, jeune libertaire bordélique, qui ne se déplace …
Qu'il est beau ! Ça me fait de la peine de le dire. Tu dois être puissant ; car, tu as une figure plus qu'humaine, triste comme l'univers, belle comme le suicide.
— Les Chants de Maldoror de Lautréamont (Page 131)
J'ai vu se ranger, sous les drapeaux de la mort, celui qui fut beau ; celui qui, après sa vie, n'a pas enlaidi ; l'homme, la femme, le mendiant, les fils de rois ; les illusions de la jeunesse, les squelettes des vieillards ; le génie, la folie ; la paresse, son contraire ; celui qui fut faux, celui qui fut vrai ; le masque de l'orgueilleux, la modestie de l'humble ; le vice couronné de fleurs et l'innocence trahie.
— Les Chants de Maldoror de Lautréamont (Page 130)