Profil

Nobody

Aarno@bw.heraut.eu

A rejoint ce serveur il y a 1 année, 11 mois

Lectures éclectiques : littérature "classique", SF, Fantasy, BD/mangas, poésie...

Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre

Livres de Nobody

À lire

Lectures en cours

Lautréamont: Les Chants de Maldoror (Paperback, français language, Flammarion) Aucune note

Grand OEuvre d'Isidore Ducasse et monument de provocation langagière, Les Chants de Maldoror ne cessent …

Qui comprendra pourquoi deux amants qui s'idolâtraient la veille, pour un mot mal interprété, s'écartent, l'un vers l'orient, l'autre vers l'occident, avec les aiguillons de la haine, de la vengeance, de l'amour et du remords, et ne se revoient plus, chacun drapé dans sa fierté solitaire.

Les Chants de Maldoror de  (Page 114)

a publié une critique de Martin Eden par Jack London

Jack London: Martin Eden (Paperback, Français language, Libretto)

Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d’Oakland, décide de se …

Martin Eden

De Jack London, j’avais l’image d’un auteur de romans animaliers pour la jeunesse. Autant dire que ce livre m’a bien remis les idées en place.

C’est l’histoire semi-autobiographique d’un jeune marin qui tombe amoureux d’une bourgeoise et se découvre une vocation pour la littérature. L’auteur y dépeint ses contemporains de manière peu flatteuse, brocardant allègrement l’hypocrisie et les préjugés de la bourgeoisie et la superficialité des notables des milieux littéraires. Il y décrit aussi la dureté des conditions de vie de la classe laborieuse, et la difficulté d’essayer de s’élever au dessus de sa condition, malgré l’intelligence et le talent.

Mais Martin Eden n’est pas Jack London : contrairement à l’auteur, c’est un individualiste, adepte de Nietzche et farouchement anti-socialiste, ce qui explique sans doute l’évolution du personnage dans la deuxième partie du livre…

De Jack London, je n’avais lu que « Croc-Blanc » qui m’avait laissé une impression mitigée. …

Fred Blanchard, Jean-Pierre Pécau: La malédiction du pétrole (GraphicNovel, français language, 2020, Delcourt)

Le pétrole est devenu indispensable à l'économie mondiale, c'est sa plus grande richesse, mais aussi …

La malédiction du pétrole

Cette BD retrace l’histoire de l’industrie pétrolière du XIXe siècle à nos jours, et tente de montrer que la plupart des évènements mondiaux des 100 dernières années peuvent être vus et expliqués sous l’angle du pétrole. C’est intéressant et les illustrations de Fred Blanchard sont très belles.

Le problème, c'est qu'on sent bien que Jean-Pierre Pécau qui signe les textes n’est ni historien ni scientifique : La présentation des faits est parfois confuse, les dates ne sont quasiment jamais données et les infos ne sont pas sourcées. Je trouve que le sujet aurait mérité plus de rigueur.

a cité La malédiction du pétrole par Fred Blanchard

Fred Blanchard, Jean-Pierre Pécau: La malédiction du pétrole (GraphicNovel, français language, 2020, Delcourt)

Le pétrole est devenu indispensable à l'économie mondiale, c'est sa plus grande richesse, mais aussi …

Lorsque le roi exige qu'on ne fume ni ne boive d'alcool durant la rencontre, Churchill sort un cigare.

« J'étais l'hôte et je dis que si c'était sa religion qui l'obligeait à parler ainsi, ma propre religion prescrivait comme un rite absolument sacré de fumer des cigares et de boire de l'alcool avant, après, et si nécessaire pendant et entre les plats. »

La rencontre se termina par une fin de non-recevoir. Le vieux lion repartira pour Londres et Saoud pour son royaume des sables. Ils ne se reverront jamais et l'Angleterre sera exclue des fabuleuses ressources en pétrole de l'Arabie Saoudite.

La malédiction du pétrole de , (Page 72 - 73)

Jack London: Martin Eden (Paperback, Français language, Libretto)

Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d’Oakland, décide de se …

L'idée que cet homme venu de l'autre versant de la montagne pût avoir des conceptions plus étendues et plus profondes que les siennes ne l'effleurait même pas. Ses vues se limitaient à l'horizon qu'elle connaissait – et les esprits limités n'aperçoivent que les limites des autres.

Martin Eden de  (Page 88)