Nobody a commencé la lecture de L'année fantôme par Didier Tronchet

L'année fantôme de Didier Tronchet
Gilles Collot-Sopièdard, dit Collot, est l'humoriste le plus redouté de la place parisienne. Sur papier, sur les ondes ou dans …
Lectures éclectiques : littérature "classique", SF, Fantasy, BD/mangas, poésie...
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Gilles Collot-Sopièdard, dit Collot, est l'humoriste le plus redouté de la place parisienne. Sur papier, sur les ondes ou dans …
Dans une Australie post-apocalyptique où les piliers d'une société ultra-violente s'affrontent, vit Rebecca, jeune libertaire bordélique, qui ne se déplace …
Qu'il est beau ! Ça me fait de la peine de le dire. Tu dois être puissant ; car, tu as une figure plus qu'humaine, triste comme l'univers, belle comme le suicide.
— Les Chants de Maldoror de Lautréamont (Page 131)
J'ai vu se ranger, sous les drapeaux de la mort, celui qui fut beau ; celui qui, après sa vie, n'a pas enlaidi ; l'homme, la femme, le mendiant, les fils de rois ; les illusions de la jeunesse, les squelettes des vieillards ; le génie, la folie ; la paresse, son contraire ; celui qui fut faux, celui qui fut vrai ; le masque de l'orgueilleux, la modestie de l'humble ; le vice couronné de fleurs et l'innocence trahie.
— Les Chants de Maldoror de Lautréamont (Page 130)
Qui comprendra pourquoi deux amants qui s'idolâtraient la veille, pour un mot mal interprété, s'écartent, l'un vers l'orient, l'autre vers l'occident, avec les aiguillons de la haine, de la vengeance, de l'amour et du remords, et ne se revoient plus, chacun drapé dans sa fierté solitaire.
— Les Chants de Maldoror de Lautréamont (Page 114)
Dans une Australie post-apocalyptique où les piliers d'une société ultra-violente s'affrontent, vit Rebecca, jeune libertaire bordélique, qui ne se déplace …
De Jack London, j’avais l’image d’un auteur de romans animaliers pour la jeunesse. Autant dire que ce livre m’a bien remis les idées en place.
C’est l’histoire semi-autobiographique d’un jeune marin qui tombe amoureux d’une bourgeoise et se découvre une vocation pour la littérature. L’auteur y dépeint ses contemporains de manière peu flatteuse, brocardant allègrement l’hypocrisie et les préjugés de la bourgeoisie et la superficialité des notables des milieux littéraires. Il y décrit aussi la dureté des conditions de vie de la classe laborieuse, et la difficulté d’essayer de s’élever au dessus de sa condition, malgré l’intelligence et le talent.
Mais Martin Eden n’est pas Jack London : contrairement à l’auteur, c’est un individualiste, adepte de Nietzche et farouchement anti-socialiste, ce qui explique sans doute l’évolution du personnage dans la deuxième partie du livre…
De Jack London, je n’avais lu que « Croc-Blanc » qui m’avait laissé une impression mitigée. …
De Jack London, j’avais l’image d’un auteur de romans animaliers pour la jeunesse. Autant dire que ce livre m’a bien remis les idées en place.
C’est l’histoire semi-autobiographique d’un jeune marin qui tombe amoureux d’une bourgeoise et se découvre une vocation pour la littérature. L’auteur y dépeint ses contemporains de manière peu flatteuse, brocardant allègrement l’hypocrisie et les préjugés de la bourgeoisie et la superficialité des notables des milieux littéraires. Il y décrit aussi la dureté des conditions de vie de la classe laborieuse, et la difficulté d’essayer de s’élever au dessus de sa condition, malgré l’intelligence et le talent.
Mais Martin Eden n’est pas Jack London : contrairement à l’auteur, c’est un individualiste, adepte de Nietzche et farouchement anti-socialiste, ce qui explique sans doute l’évolution du personnage dans la deuxième partie du livre…
De Jack London, je n’avais lu que « Croc-Blanc » qui m’avait laissé une impression mitigée. Mais « Martin Eden » m’a donné une autre image de cet auteur, qui rend mieux compte de son talent et me donne envie de m’intéresser au reste de son œuvre.
Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d’Oakland, décide de se cultiver pour faire la conquête …
Grand OEuvre d'Isidore Ducasse et monument de provocation langagière, Les Chants de Maldoror ne cessent de fasciner : « la …
Cette BD retrace l’histoire de l’industrie pétrolière du XIXe siècle à nos jours, et tente de montrer que la plupart des évènements mondiaux des 100 dernières années peuvent être vus et expliqués sous l’angle du pétrole. C’est intéressant et les illustrations de Fred Blanchard sont très belles.
Le problème, c'est qu'on sent bien que Jean-Pierre Pécau qui signe les textes n’est ni historien ni scientifique : La présentation des faits est parfois confuse, les dates ne sont quasiment jamais données et les infos ne sont pas sourcées. Je trouve que le sujet aurait mérité plus de rigueur.
Le pétrole est devenu indispensable à l'économie mondiale, c'est sa plus grande richesse, mais aussi sa plus grande malédiction. Retraçant …
Il avait lancé son vaisseau vers une étoile et atterri dans un marais pestilentiel.
— Martin Eden de Jack London (Page 384)
Lorsque le roi exige qu'on ne fume ni ne boive d'alcool durant la rencontre, Churchill sort un cigare.
« J'étais l'hôte et je dis que si c'était sa religion qui l'obligeait à parler ainsi, ma propre religion prescrivait comme un rite absolument sacré de fumer des cigares et de boire de l'alcool avant, après, et si nécessaire pendant et entre les plats. »
La rencontre se termina par une fin de non-recevoir. Le vieux lion repartira pour Londres et Saoud pour son royaume des sables. Ils ne se reverront jamais et l'Angleterre sera exclue des fabuleuses ressources en pétrole de l'Arabie Saoudite.
— La malédiction du pétrole de Fred Blanchard, Jean-Pierre Pécau (Page 72 - 73)
Le pétrole est devenu indispensable à l'économie mondiale, c'est sa plus grande richesse, mais aussi sa plus grande malédiction. Retraçant …
L'idée que cet homme venu de l'autre versant de la montagne pût avoir des conceptions plus étendues et plus profondes que les siennes ne l'effleurait même pas. Ses vues se limitaient à l'horizon qu'elle connaissait – et les esprits limités n'aperçoivent que les limites des autres.
— Martin Eden de Jack London (Page 88)