Zekovski a noté Le pouvoir rhétorique : 4 étoiles
Le pouvoir rhétorique de Clément Viktorovitch
La rhétorique est partout. Dans les discours politiques comme dans les spots publicitaires. Dans les réunions professionnelles comme dans les …
Pas un gros lecteur* mais on va voir si j'ai des choses intéressantes à dire ou à découvrir ...
* La moitié c'est du Jdr et je crois que Bookwyrm n'est pas la plate-forme pour ça.
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Le premier livre d'Allons Rider, le compte Instagram n°1 sur les sports de glisse en France
WE ALL START SOMEWHERE …
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Les oratrices et les orateurs qui revendiquent notre attention ne méritent pas nécessairement notre intransigeance. Mais doivent être accueillis avec exigence. Notre adhésion est un bien précieux : n'acceptons jamais qu'elle soit achetée avec de la fausse monnaie.
— Le pouvoir rhétorique de Clément Viktorovitch (Page 372)
Prenons un exemple. Lorsqu’ils communiquent autour d'une nouvelle mesure, les responsables politiques s'empressent souvent de préciser qu'elle représente un investissement de « plusieurs millions d’euros ». En tant que citoyens, Nous nous laissons facilement abuser par de tels nombres. Des million d'euros, c'est forcément beaucoup d’argent, n’est-ce pas ? Et pourtant, rapporté au budget de l’État, ce n’est rien. Pas même le début du commencement d’une goutte d’eau. Profitons-en, d’ailleurs, pour donner ici quelques repères utiles. A l’échelle d'un grand pays de l'Union européenne, si une décision politique se chiffre en millions d’euros, elle est de l’ordre du symbole. En dizaines de millions, elle reste modeste. En centaines de millions, elle devient substantielle. En milliards, on peut commencer a parler d’une véritable priorité.
— Le pouvoir rhétorique de Clément Viktorovitch (Page 184)
Ordres de grandeur que je garde sous le coude.
Je ne connais pas du tout le sujet (et je ne suis pas de la région), alors je ne sais pas ce qui est pertinent ou non.
Le livre a l'air de s'adresser à un public qui connaît déjà un peu les bases : Certaines petites phrases en basque ne sont pas traduites et certains sujets ne sont pas introduits, ou alors plus tard. Je n'ai également pas été emballé par l'introduction insistant sur les origines génétiques du peuple basque. Je ne pense pas que ce soit pertinent pour le sujet et ça fait un peu "Vrais basques de souche".
Ceci dit, j'ai été ravi de rencontrer les créatures fantastiques locales, quelques courtes légendes et leurs relations avec l'histoire et la chrétienté. Le livre donne de bonnes bases (je crois) et des références pour aller plus loin. On voit une partie du corpus mythologique commun à la région (et au …
Je ne connais pas du tout le sujet (et je ne suis pas de la région), alors je ne sais pas ce qui est pertinent ou non.
Le livre a l'air de s'adresser à un public qui connaît déjà un peu les bases : Certaines petites phrases en basque ne sont pas traduites et certains sujets ne sont pas introduits, ou alors plus tard. Je n'ai également pas été emballé par l'introduction insistant sur les origines génétiques du peuple basque. Je ne pense pas que ce soit pertinent pour le sujet et ça fait un peu "Vrais basques de souche".
Ceci dit, j'ai été ravi de rencontrer les créatures fantastiques locales, quelques courtes légendes et leurs relations avec l'histoire et la chrétienté. Le livre donne de bonnes bases (je crois) et des références pour aller plus loin. On voit une partie du corpus mythologique commun à la région (et au reste du monde) et aussi ses variations.
C'était court et agréable à lire. 👍
La mythologie basque : un univers complexe, fascinant voire même fantasmé, parfois à l’extrême. On peut se satisfaire d’un folklore …
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Welcome to... THE THURSDAY MURDER CLUB
In a peaceful retirement village, four unlikely friends meet weekly in the Jigsaw Room …
M'a bien brossé dans le sens du poil, c'était chouette. 🐈⬛ Par contre c'est peut-être mon ignorance en philo ou le fait que je lis dans les transports, j'ai pas eu le sentiment de réussir à m'imprégner de tout ce qu'il y avait à dire, et à bien faire tourner mon esprit critique. J'ai eu quelques doutes sur la traduction et y'a quelques propos de l'auteur que j'ai trouvés déplacés, mais tout ça est anecdotique dans le contexte du bouquin.
J'ai perçu pas mal de continuité avec des changements d'aujourd'hui (notamment l'utilisation de génération par ordinateur) et avec mon boulot qui n'est pourtant pas un travail manuel. De la même manière, l'auteur développe sur la manière dont les objets occultent de plus en plus leur fonctionnement et ce que ça implique pratiquement et philosophiquement, chose que je constate en informatique et qui s'accorde avec mes idées de libriste.
La partie …
M'a bien brossé dans le sens du poil, c'était chouette. 🐈⬛ Par contre c'est peut-être mon ignorance en philo ou le fait que je lis dans les transports, j'ai pas eu le sentiment de réussir à m'imprégner de tout ce qu'il y avait à dire, et à bien faire tourner mon esprit critique. J'ai eu quelques doutes sur la traduction et y'a quelques propos de l'auteur que j'ai trouvés déplacés, mais tout ça est anecdotique dans le contexte du bouquin.
J'ai perçu pas mal de continuité avec des changements d'aujourd'hui (notamment l'utilisation de génération par ordinateur) et avec mon boulot qui n'est pourtant pas un travail manuel. De la même manière, l'auteur développe sur la manière dont les objets occultent de plus en plus leur fonctionnement et ce que ça implique pratiquement et philosophiquement, chose que je constate en informatique et qui s'accorde avec mes idées de libriste.
La partie histoire était aussi très intéressante en ce qui me concerne. Il y a quelques réflexions sur le travail de bureau et la façon dont l'absence de critère d'évaluation concret peut mener à un mauvais environnement de travail. Bref, plein d'idées différentes développées et d'histoires personnelles, je ne vais pas toutes les lister. Le bouquin risque aussi d'être plus plaisant à lire si vous aimez faire (et surtout bricoler) de la moto.
Je ne sais pas si ça m'aidera à trouver comment être épanoui dans mon travail ; faudrait que je relise les conclusions dans cette optique, mais je ne l'ai pas lu pour ça. Ce qui m'intéressait c'est plutôt la partie sur le faire. Comme le disait mon beau-père, "C'est pas le tout de savoir qu'on peut scier un tube en métal. Il faut le faire pour se rendre compte que c'est compliqué."
Le mécano qui travaille avec un diagnostic informatique se trouve dans la même situation que l’homme de la chambre chinoise. Dans l’expérience imaginaire de Searle, l'idée fondamentale, c’est que vous pouvez disposer d’un ensemble d’instructions qui vous permettent de faire correspondre de façon adéquate une série de réponses a une série de questions sans jamais avoir a faire référence a la signification des propositions ainsi manipulées. La possibilité d’une telle opération est une question extrêmement controversée en linguistique et en philosophie de I’esprit, et il n’existe pas de réponse simple a ce problème. Mais la conception décérébrée du travail qui prévaut souvent aujourd’hui ressemble étrangement au dispositif de la chambre chinoise. Les êtres humains y sont perçus comme des versions moins performantes des ordinateurs.
— Éloge du carburateur de Matthew Crawford (Page 205 - 206)
Y'a quelques passages qui me font voir un continuum avec le développement des modèles génératifs (IA) en ce moment. On a rendu les tâches tellement bêtes (ou en tous cas on croît qu'elles le sont) que la continuité logique c'est de les filer à des ordinateurs. Et ils seront bien plus rapides à appliquer ces tâches. Mais toujours sans qu'ils comprennent ce qu'ils font et sans vision d'ensemble qui permet de fournir un travail qualitatif.
« Les Nomades du Fer » est un roman de science-fiction anthropologique se déroulant dans le futur de notre Terre, laquelle, après bien des crises (et l’adoption d’une forme de communisme) envoie un vaisseau d’exploration vers une planète habitée. L’histoire va alterner deux points de vue : une représentante d’un des peuples présents sur la planète et une exploratrice humaine allant à la rencontre de ces sociétés extraterrestres pour en apprendre plus sur elles et leur planète.
Si le concept de départ permet de classer le roman dans la catégorie des récits de « Premier Contact », c’est en fait une histoire émaillée de contacts multiples et plus largement un récit sur la manière dont ils conduisent à questionner les postures et les représentations. Toutes les sociétés vivant sur la planète partagent des points communs, mais ont aussi des différences, mises en lumière tout au long du voyage qui constitue …
« Les Nomades du Fer » est un roman de science-fiction anthropologique se déroulant dans le futur de notre Terre, laquelle, après bien des crises (et l’adoption d’une forme de communisme) envoie un vaisseau d’exploration vers une planète habitée. L’histoire va alterner deux points de vue : une représentante d’un des peuples présents sur la planète et une exploratrice humaine allant à la rencontre de ces sociétés extraterrestres pour en apprendre plus sur elles et leur planète.
Si le concept de départ permet de classer le roman dans la catégorie des récits de « Premier Contact », c’est en fait une histoire émaillée de contacts multiples et plus largement un récit sur la manière dont ils conduisent à questionner les postures et les représentations. Toutes les sociétés vivant sur la planète partagent des points communs, mais ont aussi des différences, mises en lumière tout au long du voyage qui constitue le fil rouge narratif. Si la distance avec la société terrienne est logiquement bien plus prononcée, l’autrice fait le choix d’une proximité manifeste, renforcée par le regard anthropocentré d’une des figures principales qui analyse les êtres qu’elle rencontre à partir des catégories de pensée humaines.
Ce n’est donc pas un récit de premier contact visant à dépasser une perspective anthropocentrée, mais plutôt un récit qui utilise ces rencontres pour susciter tout un ensemble de questionnements et d’introspections sur les positionnements de ses protagonistes. Pour les personnes venues de la Terre, les interrogations sont d’abord éthiques relatives aux suites à donner à ce « contact » et à leur installation en orbite, nourrissant des débats philosophico-politiques entre ses membres sur les implications des éventuelles ingérences et interventions. Mais, de façon plus large, l’histoire est une occasion d’interroger, par les différences mises en scène et par les supposées « déviances » condamnées, les façons d’être intériorisées et les normes qui structurent toutes sociétés… Dans cette optique, une attention particulière est accordée à la question du genre : au sein des sociétés extraterrestres matriarcales mises en scène se déploient des rapports femmes-hommes très éloignés aussi bien de la société humaine du futur que de celle des lecteurices.
De manière générale, j’ai tout particulièrement aimé le style de la narration. Cette façon dont l’autrice sait investir ses lecteurices dans un récit relativement posé, rythmé par des partages, des incompréhensions et quelques rencontres compliquées. C’est un récit sur le quotidien de premiers contacts avec des personnages auprès desquelles il est facile de s’impliquer. Un récit sans grande issue résolvant d’un trait de plume les incertitudes et les doutes quant aux choix qui s’ouvrent, et qui nous laisse avec plus de questions que de réponses à la fin : son intérêt est justement d’avoir su susciter tous ces questionnements.
" La génération actuelle de révolutionnaires du management considère l'éthos artisanal comme un obstacle à éliminer. On lui préfère de …
Avant de commencer le livre je me suis rendu compte que l'auteur est également celui de ceci : Oracle sexualité sacrée (Site de la Fnac) De mon point de vue ça ne partait donc pas gagnant mais allez ...
On lit donc dans ce livre un psychologue freudien qui découvre l'asexualité. Forcément ça lui fait un choc et il va essayer d'en parler de son point de vue de psychologue. Pour ce faire il va s'appuyer sur les avis d'asexuel⋅les dont il a recueilli les propos et d'autres ouvrages qui parlent de près ou de loin du sujet.
Je rassure tout de suite, ce n'est pas pour l'interpréter comme un trouble mental, il le répète plusieurs fois. Au lieu de ça il analyse, ou plutôt interprète, les comportements asexuels dans les relations. Et c'est dans cette partie là que je bloque le plus. Premièrement ce sont des paroles de psychologie …
Avant de commencer le livre je me suis rendu compte que l'auteur est également celui de ceci : Oracle sexualité sacrée (Site de la Fnac) De mon point de vue ça ne partait donc pas gagnant mais allez ...
On lit donc dans ce livre un psychologue freudien qui découvre l'asexualité. Forcément ça lui fait un choc et il va essayer d'en parler de son point de vue de psychologue. Pour ce faire il va s'appuyer sur les avis d'asexuel⋅les dont il a recueilli les propos et d'autres ouvrages qui parlent de près ou de loin du sujet.
Je rassure tout de suite, ce n'est pas pour l'interpréter comme un trouble mental, il le répète plusieurs fois. Au lieu de ça il analyse, ou plutôt interprète, les comportements asexuels dans les relations. Et c'est dans cette partie là que je bloque le plus. Premièrement ce sont des paroles de psychologie que je ne suis peut-être pas équipé pour comprendre (Mais d'un autre côté on n'est pas sur un ouvrage scientifique non-plus.). Beaucoup des interprétations me sont donc passées un peu au dessus de la tête. Ça vient peut-être de la formulation confuse des phrases qui au final m'évoque plus un livre de développement personnel. Au final il y a beaucoup d'idées que j'ai eu du mal à saisir et que je n'ai pas comprises de la même manière du début à la fin. Typiquement son idée de désirer autrement : Tantôt, les Aces ne désirent pas de la même manière, tantôt si ce sont les mêmes désirs que les autres mais avec une dimension sexuelle en plus ou en moins, et tantôt l'asexualité est une forme de désir mystique qui transcende spirituellement notre vision de la sexualité.
Deuxièmement l'auteur entend parler de comment l'asexualité dérange et interroge notre société. Il mentionne à plusieurs occasions nos manières de fonctionner et comment l'identité Ace s'inscrit en défaut par rapport à ça. Mais j'ai l'impression que l'analyse va rarement très loin. Si bien que j'ai eu l'impression de lire encore et encore des paragraphes qui développaient une idée pour conclure sur un "sa fé réfléchir". Peut-être qu'au contraire c'est une interprétation qu'il se garde de donner pour ne pas aller trop loin, je ne sais pas.
Dernièrement, j'ai assez le sentiment d'un livre écrit par quelqu'un qui donne son avis. L'auteur lui-même a l'air d'admettre préférer les témoignages des gens à des recherches faites avec des protocoles rigoureux. Je viens d'un milieu rigoureux moi-même, peut-être pourquoi ça me choque. Et encore une fois, on n'est pas dans un ouvrage scientifique. Je veux bien reconnaître que je n'avais peut-être pas la bonne attente.
En conclusion, j'ai l'impression d'un livre de développement personnel à destination des allosexuels (les gens qui ressentent du désir sexuel pour les autres) qui s'inquiètent de traverser un moment de perte de désir. Ou alors aux gens férus de psychologie. Pour quelqu'un qui connaît déjà un peu le sujet je n'ai pas l'impression que ça amène grand-chose (À moins que la partie psychologie ne vous intéresse.). Mais si ce n'est pas le cas et si pour vous l'asexualité est un sujet simple dans votre tête alors il peut très bien servir d'introduction pour comprendre les différentes formes de cette orientation qui est beaucoup plus compliquée et riche qu'elle en a l'air.