J'ai été attiré par le style des dessins et sûrement par le fait de les avoir vus en parler sur le Fédi. (Je crois que je développe aussi un goût pour les légendes locales en général.)
Ah et j'ai été bien surpris par la couverture l'autre soir. 😄
Brisons d'emblée un mythe : la sieste n'est pas la marque des paresseux. Bien au …
Un livre qui donne envie de dormir mais c'est une qualité
5 étoiles
J'ai vraiment beaucoup apprécié la lecture de ce livre, véritable revue de littérature scientifique néanmoins accessible au grand public décrivant les mécanismes et fonctions du sommeil, l'état chronique de manque de sommeil de la plupart de la population mondiale, et comment y remédier.
Alors que la solution semble simple ("dormir plus"), il peut être difficile de la mettre en œuvre. On sacrifie le sommeil sur l'autel de la productivité, ce qui détruit la santé. Ce livre démontre que s'écouter, et essayer de limiter ou de palier son manque de sommeil notamment par l'usage de la sieste est l'un des plus beaux cadeaux que l'on puisse se faire, sur le plan de l'attention, de l'humeur, de la santé, et même de la performance !
Je vais mettre en application ces conseils dès la semaine prochaine en m'achetant un futon pour le bureau.
Imaginez : vous vous réveillez un matin et vous vous découvrez un second moi, un …
Je termine les presque 500 pages du voyage de l'autre côté du miroir proposé par Naomi Klein. Hasard du calendrier, ou peut-être pas, mon voyage littéraire a débuté juste après le 20 janvier 2025, date à laquelle nos amis américains ont traversé le miroir, accentuant par là l'épaisseur de la lecture de l'ouvrage de Naomi Klein.
Elle nous y propose une relecture de la fragmentation politique actuelle, au Canada, son pays, mais aussi aux États-Unis, en Europe, et finalement partout à la surface de la planète. Au-delà de la classique répartition en trois blocs à l'aune de laquelle nous comprenons la politique française aujourd'hui, elle propose deux mondes miroirs qui s'ignorent. Dans le premier, son monde, la terre est ronde, le dérèglement climatique est une réalité d'origine humaine, et la Russie a envahi l'Ukraine. Dans l'autre monde, qui lui fait face, toutes ces réalités peuvent être remises en cause au …
Je termine les presque 500 pages du voyage de l'autre côté du miroir proposé par Naomi Klein. Hasard du calendrier, ou peut-être pas, mon voyage littéraire a débuté juste après le 20 janvier 2025, date à laquelle nos amis américains ont traversé le miroir, accentuant par là l'épaisseur de la lecture de l'ouvrage de Naomi Klein.
Elle nous y propose une relecture de la fragmentation politique actuelle, au Canada, son pays, mais aussi aux États-Unis, en Europe, et finalement partout à la surface de la planète. Au-delà de la classique répartition en trois blocs à l'aune de laquelle nous comprenons la politique française aujourd'hui, elle propose deux mondes miroirs qui s'ignorent. Dans le premier, son monde, la terre est ronde, le dérèglement climatique est une réalité d'origine humaine, et la Russie a envahi l'Ukraine. Dans l'autre monde, qui lui fait face, toutes ces réalités peuvent être remises en cause au service d'un narratif alternatif.
Afin d'atténuer l'ignorance qu'ont ces deux mondes l'un de l'autre, son propos est de relater la plongée qu'elle a effectuée pendant plusieurs mois en trouvant le moyen de franchir le miroir. Il en ressort une analyse politique tout à fait originale qui permet de montrer comment le côté alternatif du miroir se nourrit des petites et grandes faiblesses du côté du miroir que l'on pourrait qualifier de scientifique --- le sien, le mien --- en en construisant un double modifié.
Une lecture épaisse, parfois difficile, parfois glaçante, mais révélatrice. J'ai lu que ce livre était immanquable. Je confirme. Pour une introduction plus longue, France Inter a proposé une interview de l'autrice. J'essaierai également d'en proposer une chronique plus détaillée.
Depuis les années 2000 et la massification des « high tech », le
monde a …
Comment se fait-il qu’on prenne autant au sérieux les « services » que pourraient nous rendre robots et drones dans la vie quotidienne relevant au mieux du gadget et ayant toutes les chances de s’avérer socialement désastreux et qu’on ignore autant les problémes autrement plus graves que leur diffusion de masse va engendrer ? Quels matériaux, extraits de quelles mines, dans quelles conditions et au prix de quels conflits géopolitiques ? Combien d’usines faudra-t-il construire, avec quels effets sur le milieu ? Quelle durée de vie pour ces gadgets ? Quid des déchets et de la consommation d’électricité ? Questions qui se poseront peut-être, trop tard, quand, « dans cinq ans, il sera aussi banal de posséder un robot de telé-présence qu’aujourd’hui un smartphone » a en croire Bruno Bonnell, PDG de la société Syrobo et pilote du plan robotique de la nouvelle France industrielle.