Spéciale dédicace à ma libraire préférée : Delphine, de La Petite Librairie, qui m'a déniché ce livre. "Il devrait te plaire celui là"
Voyons donc.
Entre catalyseur de savoirs, passeur de compétences et ouvreur scientifique, j'aspire à l'exploration littéraire des futurs possibles, sans totalement exclure l'exploration future de possibles littéraires.
Mes alter egos numériques, dans le Fédivers ou sur le web libre sont là : fressengeas.net
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Spéciale dédicace à ma libraire préférée : Delphine, de La Petite Librairie, qui m'a déniché ce livre. "Il devrait te plaire celui là"
Voyons donc.
Spéciale dédicace à ma libraire préférée : Delphine, de La Petite Librairie, qui m'a déniché ce livre. "Il devrait te plaire celui là"
Voyons donc.
Surpris. Ce livre m'a surpris. Non, ce n'est pas une dystopie, enfin pas vraiment. Ce n'est pas non plus réellement de la science-fiction, ou peut-être un peu quand même. Qu'est-ce donc alors ? Où ranger ce livre ? Je ne peux le révéler, sous peine d'amputer le plaisir de la lecture.
Mais quelle écriture enlevée ! Le style perturbe un peu, au départ, car le narrateur est une intelligence artificielle, prénommée Alfie, donc. Une IA orientée domotique, dont la fonction est d'accompagner une famille au quotidien.
Omnisciente, dotée d'ubiquité au sein du domicile, connectée numériquement au reste du monde, le tout au sein d'un écosystème propriétaire commercial qui ferait pâlir Apple et Microsoft.
Elle est là. Elle observe. Elle raconte. Elle apprend à connaître sa famille... et l'humanité.
Et elle manipule.
Un livre difficile à mettre de côté une fois entamé.
Surpris. Ce livre m'a surpris. Non, ce n'est pas une dystopie, enfin pas vraiment. Ce n'est pas non plus réellement de la science-fiction, ou peut-être un peu quand même. Qu'est-ce donc alors ? Où ranger ce livre ? Je ne peux le révéler, sous peine d'amputer le plaisir de la lecture.
Mais quelle écriture enlevée ! Le style perturbe un peu, au départ, car le narrateur est une intelligence artificielle, prénommée Alfie, donc. Une IA orientée domotique, dont la fonction est d'accompagner une famille au quotidien.
Omnisciente, dotée d'ubiquité au sein du domicile, connectée numériquement au reste du monde, le tout au sein d'un écosystème propriétaire commercial qui ferait pâlir Apple et Microsoft.
Elle est là. Elle observe. Elle raconte. Elle apprend à connaître sa famille... et l'humanité.
Et elle manipule.
Un livre difficile à mettre de côté une fois entamé.
D'une dystopie à l'autre, il va falloir me rendre à l'évidence : c'est un style que j'affectionne particulièrement. Ce sont en effet souvent des réflexions sur nous-mêmes, à la fois intelligentes et distrayantes.
Ici, l'IA vue de l'intérieur.
Les premières pages semblent cependant montrer que le lecteur risque d'être emmené un peu plus loin qu'annoncé...
Serait-ce l'influence de ma lecture précédente ? J'ai l'impression de commencer le préquel de #bikepunk.
C'est parti. Gardons bras et jambes à l'intérieur.
D'une dystopie à l'autre, il va falloir me rendre à l'évidence : c'est un style que j'affectionne particulièrement. Ce sont en effet souvent des réflexions sur nous-mêmes, à la fois intelligentes et distrayantes.
Ici, l'IA vue de l'intérieur.
Les premières pages semblent cependant montrer que le lecteur risque d'être emmené un peu plus loin qu'annoncé...
Serait-ce l'influence de ma lecture précédente ? J'ai l'impression de commencer le préquel de #bikepunk.
C'est parti. Gardons bras et jambes à l'intérieur.
Le livre dévoré en quelques jours à peine, c'est avec regret que je quitte l'univers de Gaïa et Thy. Ce fut un vrai régal !
J'avais beau déjà connaître et apprécier l'œuvre de @ploum@mamot.fr, j'ai été surpris --- très agréablement surpris --- par la qualité de l'intrigue, la portée de la réflexion technopolitique sous jacente, le rythme de la narration, la fluidité du style... En résumé : de la très bonne science fiction, à classer dans le rayon dystopie.
Merci Ploum, et bravo 👏
Le livre dévoré en quelques jours à peine, c'est avec regret que je quitte l'univers de Gaïa et Thy. Ce fut un vrai régal !
J'avais beau déjà connaître et apprécier l'œuvre de @ploum@mamot.fr, j'ai été surpris --- très agréablement surpris --- par la qualité de l'intrigue, la portée de la réflexion technopolitique sous jacente, le rythme de la narration, la fluidité du style... En résumé : de la très bonne science fiction, à classer dans le rayon dystopie.
Merci Ploum, et bravo 👏
Découvert sur Mastodon grâce à @masek@infosec.exchange : infosec.exchange/@masek/113479726515005142
Reçu il y a quelques jours par ma Petite Librairie, Bikepunk, de @ploum@mamot.fr, s'est immédiatement frayé un chemin au sommet de la pile de mes lectures prochaines, tant ma curiosité est grande.
Il faut dire que l'objet de papier, le livre lui-même, est très séduisant. C'est l'œuvre de @pvheditions@re.lire.im qui ont très joliment mis en valeur le talent de l'illustrateur @brunoleyval@piaille.fr.
Je suis particulièrement séduit par l'attrape rêve confectionné à partir d'un plateau et d'une chaîne de vélo qui orne la deuxième page du livre. Il orne aussi des polos et t-shirts, ainsi que le Fedivers me l'a dévoilé. Espérons qu'ils seront disponibles à la vente…
Reçu il y a quelques jours par ma Petite Librairie, Bikepunk, de @ploum@mamot.fr, s'est immédiatement frayé un chemin au sommet de la pile de mes lectures prochaines, tant ma curiosité est grande.
Il faut dire que l'objet de papier, le livre lui-même, est très séduisant. C'est l'œuvre de @pvheditions@re.lire.im qui ont très joliment mis en valeur le talent de l'illustrateur @brunoleyval@piaille.fr.
Je suis particulièrement séduit par l'attrape rêve confectionné à partir d'un plateau et d'une chaîne de vélo qui orne la deuxième page du livre. Il orne aussi des polos et t-shirts, ainsi que le Fedivers me l'a dévoilé. Espérons qu'ils seront disponibles à la vente…
C'est avec La guerre des mondes que s'achève la lecture de ce recueil de quatre des plus grands romans de H.G.Wells. Des quatre, c'est ce dernier dont la redécouverte fut la plus intéressante. Peut être du fait de la modernité du récit, par delà les nombreuses années qui nous séparent de son écriture.
Toutefois, et bien qu'il faille évidement s'y attendre, le racisme et la misogynie ordinaires imprégnent toutes les pages, mettant en évidence le chemin parcouru depuis, même si nous ne sommes pas au bout du chemin.
Malgré tout, voici bien l'un des grands précurseurs de la science-fiction moderne. A relire pour les amateurs du genre, et à découvrir pour les autres !
C'est avec La guerre des mondes que s'achève la lecture de ce recueil de quatre des plus grands romans de H.G.Wells. Des quatre, c'est ce dernier dont la redécouverte fut la plus intéressante. Peut être du fait de la modernité du récit, par delà les nombreuses années qui nous séparent de son écriture.
Toutefois, et bien qu'il faille évidement s'y attendre, le racisme et la misogynie ordinaires imprégnent toutes les pages, mettant en évidence le chemin parcouru depuis, même si nous ne sommes pas au bout du chemin.
Malgré tout, voici bien l'un des grands précurseurs de la science-fiction moderne. A relire pour les amateurs du genre, et à découvrir pour les autres !
J'ai découvert ce dernier Roman de Carole Martinez à travers un article de Télérama, qui le présentait comme une incursion de l'autrice dans l'univers de la science-fiction, qui m'est particulièrement cher. C'est ce qui m'a attiré vers lui, mais ce n'est en revanche pas ce qui m'a fait l'apprécier.
Non, cher Télérama, je ne déposerais pas cet ouvrage sur l'étagère de la science-fiction, malgré son côté dystopie, par le manque de vraisemblance des faits. Il n'est certes pas simple à classer. C'est un ouvrage qui entre de plain-pied dans l'univers du sommeil et du rêve, dont il épouse les codes : à classer donc sur l'étagère onirique. À défaut, s'il s'y retrouve esseulé, l'on pourra le qualifier d'incursion dans le domaine du fantastique.
C'est un Cri qui saisit tous les enfants du monde au cœur de leur sommeil, en suivant la rotation terrestre : un rêve synchronisé …
J'ai découvert ce dernier Roman de Carole Martinez à travers un article de Télérama, qui le présentait comme une incursion de l'autrice dans l'univers de la science-fiction, qui m'est particulièrement cher. C'est ce qui m'a attiré vers lui, mais ce n'est en revanche pas ce qui m'a fait l'apprécier.
Non, cher Télérama, je ne déposerais pas cet ouvrage sur l'étagère de la science-fiction, malgré son côté dystopie, par le manque de vraisemblance des faits. Il n'est certes pas simple à classer. C'est un ouvrage qui entre de plain-pied dans l'univers du sommeil et du rêve, dont il épouse les codes : à classer donc sur l'étagère onirique. À défaut, s'il s'y retrouve esseulé, l'on pourra le qualifier d'incursion dans le domaine du fantastique.
C'est un Cri qui saisit tous les enfants du monde au cœur de leur sommeil, en suivant la rotation terrestre : un rêve synchronisé qui tisse l'intrigue. Nous suivons Lucie, qui a fui les violences familiales avec sa maman et s'est réfugiée au milieu des étangs camarguais. Entre ruptures et amours, nous suivons ce duo au sein d'une intrigue mêlant Camargue, Paris, et un brin d'international à la poursuite du rêve.
Difficile d'en écrire plus tout en préservant le plaisir de la lecture. Plaisir magnifié, je trouve, quand l'autrice fait pénétrer le lecteur au sein des rêves des enfants : un réalisme onirique saisissant ! Les autres pages ne sont pas en reste tant le style narratif flirte avec la poésie.
Le mieux est peut-être de laisser la parole à l'autrice, au bout de ce lien.
"Dors ton sommeil de brute" est un titre extrait d'un vers de Charles Baudelaire qui se laisse déguster lentement, tant les indices sont distillés au compte-goutte. Une lecture envoûtante, entre onirique et fantastique, qui fait entrer le lecteur au sein des rêves des protagonistes, au sens propre.
Pour en savoir plus avec France Culture, c'est ici : www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-book-club/entre-reves-et-cataclysmes-avec-carole-martinez-1715661
"Dors ton sommeil de brute" est un titre extrait d'un vers de Charles Baudelaire qui se laisse déguster lentement, tant les indices sont distillés au compte-goutte. Une lecture envoûtante, entre onirique et fantastique, qui fait entrer le lecteur au sein des rêves des protagonistes, au sens propre.
Pour en savoir plus avec France Culture, c'est ici : www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-book-club/entre-reves-et-cataclysmes-avec-carole-martinez-1715661
. @Balbec@bw.heraut.eu me donne envie. Une lucidité sur les temps que nous vivons ?
Le dernier ouvrage de Ploum ! Fraichement sorti en ce début octobre.
Techno geek, numérique, SF et vélo : il coche toutes mes cases. Je suis déjà fan même si je n'ai pas encore lu.
L'invitation à découvrir le roman est ici : ploum.net/2024-10-03-invitation-rencontre-20ans.html
L'auteur est ici : @ploum@mamot.fr
Le dernier ouvrage de Ploum ! Fraichement sorti en ce début octobre.
Techno geek, numérique, SF et vélo : il coche toutes mes cases. Je suis déjà fan même si je n'ai pas encore lu.
L'invitation à découvrir le roman est ici : ploum.net/2024-10-03-invitation-rencontre-20ans.html
L'auteur est ici : @ploum@mamot.fr
Pratique, une date d'anniversaire qui ne tombe pas loin de la rentrée (littéraire) ! Conjuguer avec la rubrique "À lire" de Bookwyrm. Mélanger et découvrir l'objet du désir au petit matin. (Merci à elle !)
Dors ton sommeil de brute, comme dirait Charles B. : un roman onyrique à mi-chemin de la science fiction, un roman qu'il me semble déjà connaître.
Premièrs chapitres camarguais... Et maintenant, le Cri...
Pratique, une date d'anniversaire qui ne tombe pas loin de la rentrée (littéraire) ! Conjuguer avec la rubrique "À lire" de Bookwyrm. Mélanger et découvrir l'objet du désir au petit matin. (Merci à elle !)
Dors ton sommeil de brute, comme dirait Charles B. : un roman onyrique à mi-chemin de la science fiction, un roman qu'il me semble déjà connaître.
Premièrs chapitres camarguais... Et maintenant, le Cri...