Nicolas Fressengeas a répondu au statut de Anthony
@Balbec je n'avais pas réalisé ça ! Merci ! Alors je ne suis peut être pas coupable pour les trois... ;)
Besoin de dev, effectivement. Presque bon week-end !
Entre catalyseur de savoirs, passeur de compétences et ouvreur scientifique, j'aspire à l'exploration littéraire des futurs possibles, sans totalement exclure l'exploration future de possibles littéraires.
Mes alter egos numériques, dans le Fédivers ou sur le web libre sont là : fressengeas.net
Les commentaires, chroniques et critiques que je peux commettre ici sont sous licence Creative Commons Attribution 4.0 : creativecommons.org/licenses/by/4.0/fr/
Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre
@Balbec je n'avais pas réalisé ça ! Merci ! Alors je ne suis peut être pas coupable pour les trois... ;)
Besoin de dev, effectivement. Presque bon week-end !
@Balbec Merci beaucoup ! C'est vrai que c'est assez difficile de ne pas se tromper lors de la création d'un livre.
cc @Balbec@bw.heraut.eu : en enregistrant ce livre, je me suis aperçu qu'il y avait deux Ploum sur l'instance, qui sont en fait les mêmes : du dédoublonnage en perspective.
C'est sûrement ma faute, lors de mes débuts sur Bookwyrm.
Le dernier ouvrage de Ploum ! Fraichement sorti en ce début octobre.
Techno geek, numérique, SF et vélo : il coche toutes mes cases. Je suis déjà fan même si je n'ai pas encore lu.
L'invitation à découvrir le roman est ici : ploum.net/2024-10-03-invitation-rencontre-20ans.html
L'auteur est ici : @ploum@mamot.fr
Pratique, une date d'anniversaire qui ne tombe pas loin de la rentrée (littéraire) ! Conjuguer avec la rubrique "À lire" de Bookwyrm. Mélanger et découvrir l'objet du désir au petit matin. (Merci à elle !)
Dors ton sommeil de brute, comme dirait Charles B. : un roman onyrique à mi-chemin de la science fiction, un roman qu'il me semble déjà connaître.
Premièrs chapitres camarguais... Et maintenant, le Cri...
J'ai choisi de déguster ce roman graphique après avoir profité du chef-d'œuvre de Cormac McCarthy, suivant l'hypothèse que la part d'imaginaire serait moins importante ici. Mais c'est un roman graphique, au sens épuré du terme, où la narration est essentiellement picturale. Je me demande donc si la part d'imaginaire n'est pas au moins aussi élevée dans cette bande dessinée. Peut-être aurait-il mieux fallu essayer l'ordre inverse… je ne le saurai jamais.
Quoi qu'il en soit, le graphisme de cet ouvrage est remarquable. L'atmosphère qu'il crée est, je trouve, assez similaire à celle dans laquelle le roman initial plonge le lecteur. Chaque page est une œuvre d'art en elle-même. J'ai beaucoup aimé.
Si d'aventure un lecteur de ces lignes l'a découverte avant le roman initial, je serais preneur de ses impressions.
Il me reste maintenant le film...
Un peu de rouge aussi. Pas pour égayer.
Après le choc du roman, chef d'oeuvre s'il en est, voici sa traduction picturale. Un négatif du roman, en quelque sorte : une bande dessinée toute en noir et en blanc, surtout en noir, parsemée de textes parcimonieusement ciselés.
Dévoré en à peine une semaine à l'occasion d'un voyage international professionnel ! Un thriller efficace et délirant, mâtiné d'un verni de science fiction qui n'est pas déplaisant. Que les amateurs du genre ne s'y trompent néanmoins point au risque d'être déçus : c'est un thriller avec un peu de SF, et non le contraire. Un très bon moment de lecture, sans trop de prétentions.
@Balbec France Culture en parle dans le cadre de la rentrée littéraire, avec deux autres romans de SF : www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/rentree-litteraire-la-sf-en-premiere-classe-5186481
Mon premier ouvrage de Blake Crouch, dont on me dit tant de bien. Dédicacé par l'auteur, de surcroît ! Il s'est en effet arrêté à Ars-sur-Moselle cette année : l'un de ses trois arrêts français, avec notamment Paris.
Qu'y a-t-il de si particulier dans cette petite commune de Moselle ? La Petite Librairie, bien sûr, dont le dynamisme n'est plus à démontrer !
C'est parti !
Je ne me risquerai pas à une critique de La Route, tant elles sont nombreuses et dithyrambiques.
Ce n'est pas de la science-fiction. Ce n'est pas une dystopie. Ce n'est pas de la poésie. Ce n'est pas un thriller. Ce n'est pas un roman d'aventure. Ce n'est pas une réflexion philosophique. Sans classement possible, c'est un peu de tout cela à la fois.
Quelle écriture ! Quel univers ! Quelle émotion ! Quelle poésie ! Tous magnifiquement rendus à travers une sublime traduction !
La suite de l'aventure littéraire est en bandes dessinées : bw.heraut.eu/book/54068/s/la-route
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et …
Il se leva et partit vers la route. Le noir ruban du macadam menant de ténèbres en ténèbres. Puis un sourd grondement lointain. Pas de tonnerre. On pouvait le sentir sous les pieds. Un bruit sans référent donc sans description. Quelque chose d'impondérable qui se déplaçait là-bas dans l'obscurité. La terre elle-même se contractant sous l'effet du froid. Ça ne revenait pas. Quelle saison de l`année? Quel âge l'enfant ? Il s'avança sur la route et s'arrêta. Le silence, Le salitter disparaissant de la terre en se desséchant. Les formes boueuses de villes inondées, incendiées jusqu'au ras des eaux. À un carrefour des dolmens où moisissent des os divinatoires. Pas d'autre bruit que le vent. Que diras-tu ? Un homme vivant a-t-il proféré ces lignes ? A-t-il pris son petit couteau pour tailler sa plume et inscrire ces choses avec de la prune ou de la suie? À un moment prévisible et écrit ? La mort va me dérober mes yeux. Me sceller la bouche avec de la terre.
— La route de Cormac McCarthy, Manu Larcenet (Page 246 - 247)
Un court extrait de cet inclassable récit qu'est La Route. À proximité de l'achèvement de l'œuvre, il me semble qu'il rend à lui seul son atmosphère noire, pesante, et néanmoins d'une rare poésie.
Une caractéristique de ce passage est l'énigme du mot "salitter" , identique dans la version originale, sur lequel la plupart des dictionnaires, anglais comme français, semblent avoir fait l'impasse.