s_mailler a commencé la lecture de Le visage de pierre par William Gardner Smith

Le visage de pierre de William Gardner Smith
« Il faut croire à quelque chose pour s'indigner. » Fuyant les États-Unis et le racisme qui y règne, Simeon, …
Je lis un peu de tout, surtout en français, parfois en espagnol ou en anglais.
J'ai quelques livres à donner listés sur inventaire.io : inventaire.io/shelves/27f5f8e89b15ab0504501d147cc2b876
Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre
95% terminé ! s_mailler a lu 19 sur 20 livres.
« Il faut croire à quelque chose pour s'indigner. » Fuyant les États-Unis et le racisme qui y règne, Simeon, …
@Ameimse Merci, je ne suis pas sûr que ça devienne mon genre préféré (un peu de mal à m'attacher à des personnages aussi loin de moi j'ai l'impression) mais c'est une belle découverte et j'ai bien aimé les sociétés ébauchées et les réflexions développées. Merci d'avoir partagé cette lecture !
« Les Nomades du Fer » est un roman de science-fiction anthropologique se déroulant dans le futur de notre Terre, laquelle, après bien des crises (et l’adoption d’une forme de communisme) envoie un vaisseau d’exploration vers une planète habitée. L’histoire va alterner deux points de vue : une représentante d’un des peuples présents sur la planète et une exploratrice humaine allant à la rencontre de ces sociétés extraterrestres pour en apprendre plus sur elles et leur planète.
Si le concept de départ permet de classer le roman dans la catégorie des récits de « Premier Contact », c’est en fait une histoire émaillée de contacts multiples et plus largement un récit sur la manière dont ils conduisent à questionner les postures et les représentations. Toutes les sociétés vivant sur la planète partagent des points communs, mais ont aussi des différences, mises en lumière tout au long du voyage qui constitue …
« Les Nomades du Fer » est un roman de science-fiction anthropologique se déroulant dans le futur de notre Terre, laquelle, après bien des crises (et l’adoption d’une forme de communisme) envoie un vaisseau d’exploration vers une planète habitée. L’histoire va alterner deux points de vue : une représentante d’un des peuples présents sur la planète et une exploratrice humaine allant à la rencontre de ces sociétés extraterrestres pour en apprendre plus sur elles et leur planète.
Si le concept de départ permet de classer le roman dans la catégorie des récits de « Premier Contact », c’est en fait une histoire émaillée de contacts multiples et plus largement un récit sur la manière dont ils conduisent à questionner les postures et les représentations. Toutes les sociétés vivant sur la planète partagent des points communs, mais ont aussi des différences, mises en lumière tout au long du voyage qui constitue le fil rouge narratif. Si la distance avec la société terrienne est logiquement bien plus prononcée, l’autrice fait le choix d’une proximité manifeste, renforcée par le regard anthropocentré d’une des figures principales qui analyse les êtres qu’elle rencontre à partir des catégories de pensée humaines.
Ce n’est donc pas un récit de premier contact visant à dépasser une perspective anthropocentrée, mais plutôt un récit qui utilise ces rencontres pour susciter tout un ensemble de questionnements et d’introspections sur les positionnements de ses protagonistes. Pour les personnes venues de la Terre, les interrogations sont d’abord éthiques relatives aux suites à donner à ce « contact » et à leur installation en orbite, nourrissant des débats philosophico-politiques entre ses membres sur les implications des éventuelles ingérences et interventions. Mais, de façon plus large, l’histoire est une occasion d’interroger, par les différences mises en scène et par les supposées « déviances » condamnées, les façons d’être intériorisées et les normes qui structurent toutes sociétés… Dans cette optique, une attention particulière est accordée à la question du genre : au sein des sociétés extraterrestres matriarcales mises en scène se déploient des rapports femmes-hommes très éloignés aussi bien de la société humaine du futur que de celle des lecteurices.
De manière générale, j’ai tout particulièrement aimé le style de la narration. Cette façon dont l’autrice sait investir ses lecteurices dans un récit relativement posé, rythmé par des partages, des incompréhensions et quelques rencontres compliquées. C’est un récit sur le quotidien de premiers contacts avec des personnages auprès desquelles il est facile de s’impliquer. Un récit sans grande issue résolvant d’un trait de plume les incertitudes et les doutes quant aux choix qui s’ouvrent, et qui nous laisse avec plus de questions que de réponses à la fin : son intérêt est justement d’avoir su susciter tous ces questionnements.
Tandis que la Terre peine à se relever de la pollution et de la surexploitation de ses ressources, Lixia, une …
Pas mon style habituel mais je me lance suite à la très bonne critique de @Ameimse. Affaire à suivre !
On l'appelait « la mare au Diable », car ses brumes, le soir, égaraient les voyageurs. Perdus à leur tour, …
On l'appelait « la mare au Diable », car ses brumes, le soir, égaraient les voyageurs. Perdus à leur tour, …
18 juillet 1936 : le jeune gouvernement espagnol des républicains, issu de l'alliance des partis de gauche, est renversé par …
18 juillet 1936 : le jeune gouvernement espagnol des républicains, issu de l'alliance des partis de gauche, est renversé par …
Avertissement sur le contenu Attention spoil
Alexandre, un jeune-homme à qui tout réussit, est le fils d'un interviewer à succès un peu sur le retour et d'une essayiste féministe qui se retrouve ringardisée après une interview mal mesurée. Mais le père et/ou le fils (je vous spoile pas trop non plus) seront rattrapés par la vague #metoo. S'ensuit une longue description d'un procès d'assises, instructive sur le processus judiciaire, mais vaseuse à mon goût sur la notion de vérité relative et de consentement. La fin du livre sombre plus franchement dans le "on peut plus rien faire mon pauv M'sieur Michu", de façon quand même assez malaisante.
On rentre facilement dans le livre, mais on en sort tout aussi facilement. C'est l'un de ces livres qui veut "vivre avec son temps", au risque d'être déjà complètement dépassé cinq ans après sa sortie.
Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue …
Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue …
J'ai eu du mal à rentrer dans ce court récit, sans doute à cause de la langue, mais une fois dedans on s'y prend et on a envie de connaître la fin. L'alternance des points de vue entre différents personnages rythme l'ouvrage, qui a toutefois mal vieilli sur le plan du paternalisme et du rapport à la féminité.
J'ai apprécié cette lecture, qui nous plonge dans l'ambiance des bordels et bars de nuit de Buenos Aires d'une époque non précisée, "avant la dictature", pour y rencontrer Magda.
Traduit en français sous le titre "C'est alors que".