Kintu is a novel by Ugandan author Jennifer Nansubuga Makumbi. It was her doctoral novel, …
Il descendit de la voiture et traversa la route. Il enfonça les mains dans les poches de sa veste et contempla la vallée. L'électricité n'était pas rationnée ce soir-là et la ville entière était un jardin d'étoiles. Les collines de Kampala montaient et descendaient devant lui. Même à cette heure de la nuit, une atmosphère chargée d'attente planait au dessus des collines. Kampala allait quelque part et lui, Isaac, y allait avec elle.
Kintu is a novel by Ugandan author Jennifer Nansubuga Makumbi. It was her doctoral novel, …
Kintu, ton sang a survécu à la - malédiction. Tu as autant d'enfants que le mille-pattes a de pattes. Maintenant que tu es chez toi, nous demandons à ce que tu te reposes.
Quelque part dans les éternités du Vide...
Une inoubliable utopie.
Au sein du système Texi-221, …
Les essaims
5 étoiles
"Les essaims" est une novella (d'un peu plus d'une centaine de pages) qui se situe dans un futur particulièrement distant. L'humanité a "essaimé" dans toute la galaxie. Les civilisations humaines naissent et disparaissent désormais sous les regards de conducteurices de Reines qui essaiment la vie dans les différents systèmes solaires, tout en tentant de conserver le sens de leur mission en préservant leur humanité.
À l'occasion de l'escale d'une conductrice dans un système solaire où l'existence et l'équilibre des êtres vivants est rythmé par une "Rotation" qui intrigue, le roman est l'occasion pour l'autrice d'esquisser divers questionnements autour de l'existence humaine, la notion d'appartenance, ou encore ce qui fait une société, et ce face au temps et au vide de l'espace que fait particulièrement ressortir le point de vue original d'une narratrice, contributrice initiale mais surtout observatrice extérieure, de ces civilisations humaines qu'elle voit naître, mais parfois aussi disparaître.
L'ensemble …
"Les essaims" est une novella (d'un peu plus d'une centaine de pages) qui se situe dans un futur particulièrement distant. L'humanité a "essaimé" dans toute la galaxie. Les civilisations humaines naissent et disparaissent désormais sous les regards de conducteurices de Reines qui essaiment la vie dans les différents systèmes solaires, tout en tentant de conserver le sens de leur mission en préservant leur humanité.
À l'occasion de l'escale d'une conductrice dans un système solaire où l'existence et l'équilibre des êtres vivants est rythmé par une "Rotation" qui intrigue, le roman est l'occasion pour l'autrice d'esquisser divers questionnements autour de l'existence humaine, la notion d'appartenance, ou encore ce qui fait une société, et ce face au temps et au vide de l'espace que fait particulièrement ressortir le point de vue original d'une narratrice, contributrice initiale mais surtout observatrice extérieure, de ces civilisations humaines qu'elle voit naître, mais parfois aussi disparaître.
L'ensemble est porté par une plume douce, toujours sensible, souvent mélancolique, qui ne m'a pas laissée indifférente.
Un roman de science-fiction réflexif et touchant à plus d'un titre.
L’extrême droite est aux portes du pouvoir. Dans les urnes comme dans les esprits, ses …
Point de vue intéressant
5 étoiles
Un court essais politique sur la montée du RN ces vingts dernières années et la réussite de sa dédiabolisation. Analyse en partie de la réussite de celle-ci.
C'est aussi un appel à changer les choses pour recentrer la vie politique française.
ça se lit vite, c'est bien écrit et super bien documentée.
@achambert-loir J'ai lu le ce livre suite à ton avis ci-dessus et je n'ai pas regretté. C'est encore au delà de ce que j'en attendais car en plus du "cri de colère" c'est un super roman. Merci d'avoir partagé cette lecture !
« Il faut croire à quelque chose pour s'indigner. »
Fuyant les États-Unis et le …
Vers 1960, Simeon, un Noir américain fuit le racisme de son pays et s'installe à Paris. Il vit avec une jeune femme juive polonaise et se lie d'amitié avec des Algériens qui lui montrent leurs conditions de vie, de lutte, et lui font prendre conscience que s'il n'est plus, lui-même, objet de racisme, la société française est loin d'en être exempte.
Le roman se résout avec le massacre du 17 octobre 1961.
Publié en 1963, ce livre est un des cris de colère les plus puissants que j'aie pu entendre face à tous les racismes que le siècle passé a pu produire.
« Il faut croire à quelque chose pour s'indigner. »
Fuyant les États-Unis et le …
Un livre coup de poing...mais tout en finesse
5 étoiles
Siméon, un Noir américain, arrive à Paris en pleine guerre d'Algérie. Si il est d'abord enchanté de l'atmosphère de liberté qui règne à Paris, loin du racisme débridé qu'il a subi à Philadelphie, il déchante vite en réalisant que "les Algériens sont les nègres de la France". Nous suivons les péripéties de Siméon dans ce petit milieu des expatriés à Paris, mais nous suivons aussi son éveil à la guerre d'Algérie et au racisme anti-algérien en France, au fil de rencontres, de péripéties qui le confrontent à la violence d'État, et de conversations avec Ahmed, un militant exemplaire du FLN.
Ce livre a en fait un double intérêt. Tout d'abord c'est un bon roman extrêmement fin et bien mené, qui nous tient en haleine. On s'attache aux personnages, et en particulier à Siméon mais aussi pour ce qui me concerne à Maria, réfugiée juive polonaise rescapée des camps de la …
Siméon, un Noir américain, arrive à Paris en pleine guerre d'Algérie. Si il est d'abord enchanté de l'atmosphère de liberté qui règne à Paris, loin du racisme débridé qu'il a subi à Philadelphie, il déchante vite en réalisant que "les Algériens sont les nègres de la France". Nous suivons les péripéties de Siméon dans ce petit milieu des expatriés à Paris, mais nous suivons aussi son éveil à la guerre d'Algérie et au racisme anti-algérien en France, au fil de rencontres, de péripéties qui le confrontent à la violence d'État, et de conversations avec Ahmed, un militant exemplaire du FLN.
Ce livre a en fait un double intérêt. Tout d'abord c'est un bon roman extrêmement fin et bien mené, qui nous tient en haleine. On s'attache aux personnages, et en particulier à Siméon mais aussi pour ce qui me concerne à Maria, réfugiée juive polonaise rescapée des camps de la mort. La figure du "visage de pierre" qui semble poursuivre Siméon où qu'il aille, oppresseur universel, à la fois flic français, petite frappe raciste aux États-Unis, nazi à Buchenwald, "boucher portugais" en Angola ou assassin de Lumumba donne une cohérence et une épaisseur tragique au roman.
Ensuite, il y a y un intérêt historique et journalistique évident. Le livre a été écrit en 1963 et décrit de façon extrêmement crédible le 17 octobre 1961 et les jours qui ont suivi. On sent que l'on est ici face à un témoignage de première main ou à tout le moins très informé. L'auteur met à l'évidence beaucoup de lui dans Siméon, et l'on voit à travers ses yeux très avertis tous les "problèmes raciaux" qui traversent la société française de cette époque (et qu'on voit à l'évidence refaire surface...), sans faire l'économie d'une fine analyse de l'antisémitisme qu'il a pu trouver chez un des militant algériens côtoyés.