Clochix a terminé la lecture de La femme qui fuit par Anaïs Barbeau-Lavalette
Tentative de portrait d’une femme et d’une époque. Le Québec des années 40 vit sous une chape de plomb morale, qu’un groupe de jeunes artistes essaie de secouer. L’héroïne du récit est une femme insaisissable, qui toute sa vie a refusé de s’attacher et ne s’est exprimée que par l’art. À sa mort, elle laisse dans la vie de ses proches un trou béant, que sa petite fille essaie de rapiécer, en imaginant sa vie, ses motivations. Des mots, une histoire, pour combler un vide, essayer de comprendre. Sortir de l’ombre aussi cette femme qui a participé à des évènements majeurs de son époque, le manifeste Refus global, les Freedom rides contre la ségrégation raciale… Ce livre me laisse un sentiment ambiguë. Je comprend la démarche de l’autrice, son besoin de combler un vide. Mais, en imaginant les motivations de sa grand-mère, est-ce qu’elle ne va pas à l’encontre des …
Tentative de portrait d’une femme et d’une époque. Le Québec des années 40 vit sous une chape de plomb morale, qu’un groupe de jeunes artistes essaie de secouer. L’héroïne du récit est une femme insaisissable, qui toute sa vie a refusé de s’attacher et ne s’est exprimée que par l’art. À sa mort, elle laisse dans la vie de ses proches un trou béant, que sa petite fille essaie de rapiécer, en imaginant sa vie, ses motivations. Des mots, une histoire, pour combler un vide, essayer de comprendre. Sortir de l’ombre aussi cette femme qui a participé à des évènements majeurs de son époque, le manifeste Refus global, les Freedom rides contre la ségrégation raciale… Ce livre me laisse un sentiment ambiguë. Je comprend la démarche de l’autrice, son besoin de combler un vide. Mais, en imaginant les motivations de sa grand-mère, est-ce qu’elle ne va pas à l’encontre des volontés de celle-ci ? Respect pour les mortes et besoin des vivantes ne sont pas toujours compatibles. Cette réserve mise à part, j’ai beaucoup aimé ce portrait.