@fresseng Merci ! Je viens de finir la lecture, j'avais noté le livre dans ma liste "à lire" sans doute suite à cette critique. Effectivement c'est une très belle lecture, j'ai pris beaucoup de plaisir.
@fresseng Merci ! Je viens de finir la lecture, j'avais noté le livre dans ma liste "à lire" sans doute suite à cette critique. Effectivement c'est une très belle lecture, j'ai pris beaucoup de plaisir.
« Un long hurlement, celui d’une foule d’enfants, secoue la planète. Dans les villes, le …
Sur Santiago, je regardais la maison de Serge s'éloigner, comme si c'était elle qui me quittait et poursuivait sa route. Je lui ai dit adieu, sans trop savoir pourquoi. Cette fois, nous gagnions vraiment l'espace sauvage.
Peut-on ignorer ses sentiments pour toujours ? Depuis leur enfance, Penny et Tate se détestent. …
Gros coup de coeur.
5 étoiles
Ce livre est un gros coup de coeur que j'ai lu et relu plusieurs fois.
Ce n'est pas un ennemi-to-lover contrairement à ce que peut laisser penser la 4e de couverture. Penny et Tate ne sont pas amies, mais certainement pas ennemies non plus. C'est juste qu'elles ont des caractères différents et ne peuvent s'empêcher de se chamailler. Mais elles sont toujours là pour l'une pour l'autre dans les moments difficiles. Et des moments difficiles, elles ont dû en affronter un paquet. Maladie, deuil, relation mère-fille abîmée, et tellement de blessures et de souffrances ! Et puis il y a ce truc entre elles, qu'elles ne veulent pas, ne peuvent pas nommer et qu'elles fuient. Parce que ce n'est jamais le bon moment, parce qu'elles ont trop perdu.
Cette histoire m'a bouleversé. Ce n'est pas une romance légère. C'est triste. C'est révoltant. Et c'est magnifique. Leur relation est …
Ce livre est un gros coup de coeur que j'ai lu et relu plusieurs fois.
Ce n'est pas un ennemi-to-lover contrairement à ce que peut laisser penser la 4e de couverture.
Penny et Tate ne sont pas amies, mais certainement pas ennemies non plus. C'est juste qu'elles ont des caractères différents et ne peuvent s'empêcher de se chamailler. Mais elles sont toujours là pour l'une pour l'autre dans les moments difficiles. Et des moments difficiles, elles ont dû en affronter un paquet. Maladie, deuil, relation mère-fille abîmée, et tellement de blessures et de souffrances !
Et puis il y a ce truc entre elles, qu'elles ne veulent pas, ne peuvent pas nommer et qu'elles fuient. Parce que ce n'est jamais le bon moment, parce qu'elles ont trop perdu.
Cette histoire m'a bouleversé. Ce n'est pas une romance légère. C'est triste. C'est révoltant. Et c'est magnifique. Leur relation est touchante.
Il s'appelle Yossef Hayim Brenner. Il est né en 1881 à Novy Mlini, à la …
Le héros de ce livre, Yossef Haïm Brenner, est un écrivain juif qui a écrit en hébreu. Né en Ukraine en 1881, Brenner émigre en Grande-Bretagne en 1904 pour éviter son incorporation dans l'armée russe, y apprend la typographie et dirige pendant deux ans une revue littéraire qui publie en hébreu, émigre en Israël en 1909, y a une activité d'écrivain, et mourra en 1921 lors des émeutes de Jaffa.
Rosie Pinhas-Delpuech décrit ce destin en le mettant en parallèle avec sa propre histoire (juive de Turquie) et en le faisant croiser (fictivement, littérairement) d'autres intellectuels de l'époque, comme Sigmund Freud ou Rudolf Rocker.
Le livre est traversé de l'émotion que l'autrice ressent à la lecture ou à l'écoute de l'hébreu moderne, et aux déracinements de l'exil, y compris de l'exil de sa propre langue.
Hélas, le livre manque un peu la promesse de son titre: de …
Le héros de ce livre, Yossef Haïm Brenner, est un écrivain juif qui a écrit en hébreu. Né en Ukraine en 1881, Brenner émigre en Grande-Bretagne en 1904 pour éviter son incorporation dans l'armée russe, y apprend la typographie et dirige pendant deux ans une revue littéraire qui publie en hébreu, émigre en Israël en 1909, y a une activité d'écrivain, et mourra en 1921 lors des émeutes de Jaffa.
Rosie Pinhas-Delpuech décrit ce destin en le mettant en parallèle avec sa propre histoire (juive de Turquie) et en le faisant croiser (fictivement, littérairement) d'autres intellectuels de l'époque, comme Sigmund Freud ou Rudolf Rocker.
Le livre est traversé de l'émotion que l'autrice ressent à la lecture ou à l'écoute de l'hébreu moderne, et aux déracinements de l'exil, y compris de l'exil de sa propre langue.
Hélas, le livre manque un peu la promesse de son titre: de typographie, il ne sera rien dit, et de la langue hébraïque moderne, ce ne seront que quelques passages plutôt allusifs.
"Hay partidos que no podés perder, tenés que ganar o ganar. No hay tutía. Entonces …
Décevant et de plus raciste et réactionnaire
1 étoile
Une livre qui fleure bon le racisme à l'ancienne, le mépris de classe et de race à l'égard des «indiens», sans compter la transphobie. Ce livre appartient certainement à une époque où il aurait mieux fait de rester. Il est possible que je me trompe, que j'aie mal compris, que tout cela soit du second degré. Pourquoi pas, mais alors j'ai pas du tout compris.
Sur le pur plan littéraire, il s'agit d'un ensemble de contes très court, auxquels je n'ai pas trouvé grand intérêt. Le conte titre, «nada del otro mundo», est basé sur une idée très simple, je reviens du paradis, c'est pas si beau que ça, ça ne sent pas bon, les anges sont moches, je ne vous le conseille pas.
Une livre qui fleure bon le racisme à l'ancienne, le mépris de classe et de race à l'égard des «indiens», sans compter la transphobie. Ce livre appartient certainement à une époque où il aurait mieux fait de rester. Il est possible que je me trompe, que j'aie mal compris, que tout cela soit du second degré. Pourquoi pas, mais alors j'ai pas du tout compris.
Sur le pur plan littéraire, il s'agit d'un ensemble de contes très court, auxquels je n'ai pas trouvé grand intérêt. Le conte titre, «nada del otro mundo», est basé sur une idée très simple, je reviens du paradis, c'est pas si beau que ça, ça ne sent pas bon, les anges sont moches, je ne vous le conseille pas.
"Hay partidos que no podés perder, tenés que ganar o ganar. No hay tutía. Entonces …
De aquella época de holgura y, quizá, de holganza, tan sólo les había quedado a los padres de mi amigo una mezquina renta en moneda fuerte, un chifle de plata (de uso personal del propio soldado de la Patria) y una mucama indígena de rasgos pétreos e inalterable mutismo, de la que sólo 30 años después de haber sido traída a la casa se supo que se trataba de un hombre.
-La quise mucho en mi candor de niño -me contaba Hilario-, por eso me dolió cuando se alzó en armas que- mando el desván y la cocina. Nunca hubiésemos sospecha- do que era un hombre, un indio, y mucho menos un indio de lanza, tal era lo misterioso de su personalidad.
Une citation qui fleure bon le racisme à l'ancienne, le mépris de classe et de race à l'égard des «indiens», agrémenté ici de transphobie. Un livre qui appartient certainement à une époque où il aurait mieux fait de rester.
Une citation qui fleure bon le racisme à l'ancienne, le mépris de classe et de race à l'égard des «indiens», agrémenté ici de transphobie. Un livre qui appartient certainement à une époque où il aurait mieux fait de rester.
Un livre de plus sur la banlieue ? Pour dénoncer son " communautarisme " et …
Un regard absolument nécessaire pour qui s'intéresse aux quartiers et villes populaires
5 étoiles
Ce travail remarquable effectué à Grigny par les deux sociologues sur les 10 années qui ont suivi les attentats de 2015 est remarquable. D'abord il se lit presque comme un roman, il est constitué de dizaines de témoignages, de discussions, d'échanges, de documents rassemblés et mis en relation, contextualisés comme il est nécessaire de le rappeler dans tout travail de cette envergure. Mais et c'est ça peut-être le plus important, il donne à voir ce qu'on ne voit pas, ce qui fait la vie ensemble, ce qui fait société, ce qui fait humanité. Toutes ces vies, ces adultes, ces enfants qui vivent là, se croisent, y travaillent, ne font que passer, y reviennent, c'est ça qui s'exprime ici, la solidarité malgré tout, la recherche de soutien les uns aux autres. Ce partage d'expériences tellement diverses car trop souvent ignorées voire méprisées, c'est le tissu de notre vie à tous, bien …
Ce travail remarquable effectué à Grigny par les deux sociologues sur les 10 années qui ont suivi les attentats de 2015 est remarquable. D'abord il se lit presque comme un roman, il est constitué de dizaines de témoignages, de discussions, d'échanges, de documents rassemblés et mis en relation, contextualisés comme il est nécessaire de le rappeler dans tout travail de cette envergure. Mais et c'est ça peut-être le plus important, il donne à voir ce qu'on ne voit pas, ce qui fait la vie ensemble, ce qui fait société, ce qui fait humanité. Toutes ces vies, ces adultes, ces enfants qui vivent là, se croisent, y travaillent, ne font que passer, y reviennent, c'est ça qui s'exprime ici, la solidarité malgré tout, la recherche de soutien les uns aux autres. Ce partage d'expériences tellement diverses car trop souvent ignorées voire méprisées, c'est le tissu de notre vie à tous, bien loin des clichés vus, ressassés à n'en plus finir. Malgré les années que j'ai passées, que ce soit professionnellement ou en y habitant et en y restant encore aujourd'hui comme bénévole, dans ces quartiers populaires qu'on taxe d'une image dégradée, violente où la misère est là, j'ai quand même eu l'impression d'être passé à côté de beaucoup de richesses.
Près de la mer entremêle le destin de deux hommes réfugiés politique en Angleterre. Un …
Près de la mer
4 étoiles
Près de la mer, du Nobel Abdulrazak Gurnah, est un livre sur l'exil, sur la mémoire, sur la transmission et sur la réconciliation. Si ses deux voix, qui bien souvent m'ont paru se confondre, abordent l'histoire de son pays, la Tanzanie, il s'agit d'une histoire universelle. Sans concession, l'auteur dresse un portrait cinglant, mais aussi plein d'humanisme, de ce voisin qui, par les circonstances politiques, devient ennemi ; puis qui, le régime tombé, devient à nouveau frère. Ou de ces haines liées à l'incompréhension qui s'étirent dans le temps, génération après génération. Mais si l'auteur maîtrise parfaitement son récit et sa plume, j'ai tout de même éprouvé la sensation de lire un texte un peu trop « cérébral », distancié. Comme si l'auteur y dissimulait ses propres émotions sous un ravissant tapis littéraire. Quoi qu'il en soit, c'est, je crois, un de ces nombreux livres qu'il me faudrait relire plus …
Près de la mer, du Nobel Abdulrazak Gurnah, est un livre sur l'exil, sur la mémoire, sur la transmission et sur la réconciliation. Si ses deux voix, qui bien souvent m'ont paru se confondre, abordent l'histoire de son pays, la Tanzanie, il s'agit d'une histoire universelle. Sans concession, l'auteur dresse un portrait cinglant, mais aussi plein d'humanisme, de ce voisin qui, par les circonstances politiques, devient ennemi ; puis qui, le régime tombé, devient à nouveau frère. Ou de ces haines liées à l'incompréhension qui s'étirent dans le temps, génération après génération. Mais si l'auteur maîtrise parfaitement son récit et sa plume, j'ai tout de même éprouvé la sensation de lire un texte un peu trop « cérébral », distancié. Comme si l'auteur y dissimulait ses propres émotions sous un ravissant tapis littéraire. Quoi qu'il en soit, c'est, je crois, un de ces nombreux livres qu'il me faudrait relire plus tard.