s_mailler a terminé la lecture de En attendant la montée des eaux par Maryse Condé

En attendant la montée des eaux de Maryse Condé
Babakar est médecin. Il vit en Guadeloupe, seul avec ses souvenirs et ses rêves de jeunesse. Mais le hasard, ou …
Je lis un peu de tout, surtout en français, parfois en espagnol ou en anglais.
J'ai quelques livres à donner listés sur inventaire.io : inventaire.io/shelves/27f5f8e89b15ab0504501d147cc2b876
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Babakar est médecin. Il vit en Guadeloupe, seul avec ses souvenirs et ses rêves de jeunesse. Mais le hasard, ou …
"Pour la première fois depuis quinze ans, le nom de cette femme lui occupait l'esprit, et ce nom entraînerait à …
Coup de cœur inattendu pour ce livre découvert par hasard. Une histoire à deux voix, sur 40 ans, d’amour entre une fille et son père. Deux mauvaises herbes qui poussent librement, hors des sentiers battus, s’aiment à distance mais sont incapables de se le dire. Avec en toile de fond la tragédie libanaise. Pourtant d’ordinaire je ne suis guère amateur de ce genre de récits introspectifs, où le je rythme chaque phrase. Mais je me suis laissé prendre à la plume sensible, poétique, de Dima Abdallah, à ses phrases qui disent l’amour impossible à exprimer, la détresse, l’exil sur une autre terre ou sur sa propre terre assassinée. Les cafés, les cigarettes et les plantes qu’on s’obstine à soigner sur un balcon. Une très belle découverte.
"Pour la première fois depuis quinze ans, le nom de cette femme lui occupait l'esprit, et ce nom entraînerait à …
C'est le rôle de l'État stratège : être le pivot organisateur de la satisfaction des besoins de la population. Mais planifier ne veut pas dire tout contrôler et posséder. C'est là le changement de méthode fondamental, de conception, que nous devons apporter : non seulement sortir l'État et la fonction publique du joug du privé mais démocratiser les services publics et avancer vers les communs. L'esprit public nous emmène jusqu'ici : les services et les droits d'usage essentiels nos vies ont vocation à nous appartenir.
Autrement dit, s'opposer à la tendance majeure de notre époque où l'appropriation privée s'étend à toutes les sphères de la société, de la culture et du vivant, suppose de bâtir une société de pleine participation, active dans tous les espaces qui permettent de satisfaire les besoins. L'État doit garantir un droit d'intervention, de délibération et de décision aux citoyennes et aux citoyens dans la gestion des services publics, dans le cadre du respect du sens de leurs missions d'intérêt général.
— L'avenir, c'est l'esprit public de Clémentine Autain (Page 162 - 163)
Savoir de quoi nous avons besoin, faire le tri entre l'essentiel et le superflu, est bien plus complexe qu'il n'y paraît. Ce qui est suffisant pour moi ne l'est pas forcément pour vous. Ce qui est important aujourd'hui ne l'était pas forcément hier et ne le sera peut-être pas demain. Et ce qui est essentiel, à vous comme à moi, doit être produit de manière compatible avec la préservation de la planète. Sans comp- ter que ce dont nous avons besoin à la campagne n'est pas en tous points la même chose qu'au cœur des villes... Des arbitrages collectifs, articulant nos réponses, sont à opérer. Non pas une fois pour toutes, mais en permanence. Dans cette perspective, un très haut niveau de débat démocratique est indispensable.
— L'avenir, c'est l'esprit public de Clémentine Autain (Page 173)
Robert Neville tente de survivre dans un monde où une pandémie semble avoir transformé toute l'humanité en vampires.
Au départ, des scènes s'accumulent dans ma tête. Comme un embouteillage. Un tourbillon de colère et de rage. Saturation dans …
Après la lecture des "lances du crépuscule" de Philippe Descola, Pignocchi décide de se rendre en Amazonie chez les Achuars.
Le livre est fait de textes et de beaux dessins en aquarelle, noir et blanc puis couleur. Il relate les voyages de l'auteur mais illustre aussi ceux de Descola, ainsi qu'un entretien avec Descola dans son bureau.
Il n'y a aucune idéalisation des indiens Achuar, aucun angélisme mais énormément de respect et d'humanité, comme chez Descola d'ailleurs. On en apprend beaucoup et les dessins sont magnifiques. Je vous recommande complètement ce livre, que vous ayez lu ou pas "Les lances du crépuscule" vous ne le regretterez pas.
Les anent sont de petits poèmes chantés à voix basse par les Indiens jivaros pour établir une forme de transmission …
J'étais bien rentré dans le livre et dans l'histoire improbable de Babakar, mais l'autrice introduit petit à petit plusieurs autres personnage qui, chacun(e), racontent leur histoire dans un long récit. Chaque récit est intéressant, avec des histoires de déracinement et des drames familiaux, mais à force j'ai perdu de vue la cohérence du roman et le point commun entre les personnages. J'ai perdu le fil quoi. Je mets trois étoiles quand même parce que je pense qu'avec plus de concentration et de mémoire c'est sûrement un bon livre, mais moi je m'y suis perdu, et du coup je n'ai pas vraiment pris de plaisir à cette lecture.
Babakar est médecin. Il vit en Guadeloupe, seul avec ses souvenirs et ses rêves de jeunesse. Mais le hasard, ou …
La 4ème de couv. indique : "Pourquoi la dette publique occupe-t-elle une telle place dans les débats économiques contemporains, en …