Sébastien Maret a terminé la lecture de Frontier par Guillaume Singelin

Frontier de Guillaume Singelin
Quand la Terre suffoque de par l'exploitation de ses dernières ressources, l'humanité se tourne vers un nouveau territoire, l'espace, au-delà …
Je lis pas mal de romans, quelques BD, et pas aussi mal d'essais sur la science, l'environnement, le climat, etc. Mastodon
Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre
Quand la Terre suffoque de par l'exploitation de ses dernières ressources, l'humanité se tourne vers un nouveau territoire, l'espace, au-delà …
« En 1977, alors que je travaillais à Libération, j’ai lu que le Centre d’éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être …
L’ami, c’est celui qui t’ouvre sa porte au milieu de la nuit sans te poser de questions.
— L’enragé de Sorj Chalandon (Page 393)
Je connaissais le rugueux de la drisse, le cri de la misaine qu’on hisse, le poids du filet frétillant qu’on ramène, sa force bouillonnante, sa violence argentée. J’avais goûté au frisson de quitter les maisons basses, les rues, le quai, de dépasser le môle, de laisser le phare dans mon dos, les balises, les bouées malmenées. De filer vers le large le coeur serré. La peur au ventre lorsque le ciel était en colère. De m’agripper à un câble de vie quand l’océan jouait avec les nôtres. De trembler dans le matin pâle, de nous voir si petits, tellement fragiles entre deux cathédrales de vagues.
— L’enragé de Sorj Chalandon (Page 255)
Pendant la guerre de 1870, les fantassins bretons réclamaient davantage de pain et de vin à leurs officiers pour mieux botter le cul aux Prussiens. Ces soldats ne parlaient pas français. Et c’est en breton qu’ils revendiquaient du bara frais et des pichets de gwin. Ils scandaient Bara ! Gwin ! Bara ! Gwin ! prêts à mettre la crosse en l’air. — Cessez de baragouiner ! hurlaient les gradés. Depuis Napoléon III la formule était restée. Et le mépris qui va avec.
— L’enragé de Sorj Chalandon (Page 253)
Quand la Terre suffoque de par l'exploitation de ses dernières ressources, l'humanité se tourne vers un nouveau territoire, l'espace, au-delà …
Quand la Terre suffoque de par l'exploitation de ses dernières ressources, l'humanité se tourne vers un nouveau territoire, l'espace, au-delà …
Quand Louis reçoit cette invitation d’Agathe, il est un peu ému. Et intrigué. Il y a si longtemps. Même si …
Quitter la pire des prisons pour mieux y revenir !
La Cité-prison est un immense ghetto où sont rassemblés des …
Une biographie de Jean-Claude Weill, biologiste et immunologiste français, membre de l’académie des sciences et grand prix de l’INSERM, mais qui se définit lui même comme un chercheur « moyen ». Au travers de son parcours, fait de hasards et de rencontres imprévues, se dessine une éloge à la recherche sur les chemins de traverse, loin des sentiers battus. C’est drôle, incisif, et passionnant !
Le désintérêt des gouvernants pour la recherche fondamentale est incompréhensible. Le CNRS a été créé, en 1939, sous l'impulsion du ministre de l'éducation, Jean Zay, et de son sous-secrétaire d'état à la recherche, le physicien Jean Perrin. De Gaulle a donné les moyens de son développement à la libération, mais depuis, aucun président de la République n'a compris cet enjeu que représentent l'enseignement et la recherche dans un pays moderne. Paupériser la recherche n'est pas uniquement bête sur le plan intellectuel, cela l'est aussi sur le plan économique.
— Éloge de l’imprévu de Jean-Claude Weill (Page 223)
J'ai une très grande admiration pour des gens comme François Jacob, Jacques Monod, Francis Crick, Sydney Brenner et d'autres que je considère comme géniaux. Mais en dehors de ces cas magnifiques, il y a tout le reste de la communauté scientifique faite de gens moyens comme moi qui peuvent un jour avoir un coup de chance. [..].
Je pense qu'il faut beaucoup de chercheurs "moyens" qui partent dans toutes les directions pour que, de temps en temps, une surprise sorte de leurs rangs. En revanche, il faut tout tenter. Sans cet entêtement aucune découverte ne peut émerger.
— Éloge de l’imprévu de Jean-Claude Weill (Page 215)
J'ai expliqué à [Alain Mérieux, le patron du groupe], que si on voulait tomber sur pépite, il fallait miser sur des sujets dont 99% finiraient sans doute à la poubelle. Je pensais être allé trop loin en lui disant cela. C'était mal connaître Alain Mérieux. Il a été emballé.
— Éloge de l’imprévu de Jean-Claude Weill (Page 192)
Je suis convaincu que les phénomènes psychiques se transmettent mieux de génération en génération que l'ADN [...]. La névrose [..]. se transmet sans coup férir aux générations suivantes."
— Éloge de l’imprévu de Jean-Claude Weill (Page 135)
Dommage que l'auteur nous ressorte les veilles Lunes de la psychanalyse.
Quand un paradigme, c'est-à-dire un mode de pensée et d'interprétation, domine, tous les travaux tendent à le renforcer. Puis, émergent quelques propositions iconoclastes qui bousculent le modèle en place et sont en général rejetées. Mais, à un moment, si elles sont robustes, elles prennent le dessus et vont déplacer la conception que l'on a du système que l'on étudie pour le faire entrer dans un autre cadre de la compréhension, un autre paradigme. D'où la notion qu'une vérité n'existe qu'à l'intérieur du paradigme en cours.
— Éloge de l’imprévu de Jean-Claude Weill (Page 128)