Avant l'invention du système métrique, le chaos des unités...
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Livres de Anthony
Défi lecture pour 2025
34% terminé ! Anthony a lu 18 sur 52 livres.
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Anthony a cité Tarentule par Eduardo Halfon
J’en étais à ce stade ambigu – treize ans – où un enfant continue d’avoir des activités enfantines tout en explorant des choses d’adulte. Je continuais de regarder des dessins animés à la télévision une fois par semaine, le samedi matin, même si, une fois par semaine également, j’avais commencé à me raser la moustache.
— Tarentule de Eduardo Halfon (1%)
Anthony a commencé la lecture de Tarentule par Eduardo Halfon

Tarentule de Eduardo Halfon
En 1984, deux jeunes frères exilés aux États-Unis retournent au Guatemala, au cour de la forêt de l'Altiplano, participer à …

Antoine Chambert-Loir a cité Le nom de la rose par Umberto Eco
— Oh, pour ça, dit Rémigio, une famille normale peut posséder là-bas jusqu'à cinquante tables de terrain. — Combien mesure une table ? — Naturellement, quatre demi-perches carrées. — Des perches carrées ? Cela fait combien ? — Trente-six pieds pour quatre demi-perches. Ou si tu veux, quatee cents perches linéaires font un mille piémontais. Et calcule qu'une famille — dans les terres vers le nord — peut cultiver des olives pour au moins un demi-sac d'huile. — Un demi-sac ? — Oui, un sac fait cinq hémines, et une hémine fait huit coupes. — J'ai compris, dit mon maître découragé. Chaque pays a ses mesures. Vous, par exemple, le vin vous le mesurez en pichets ? — Ou en setiers. Six setoers, quarante-huit pintes et dix pintes, cinq quartes. Si tu veux, un setier fait huit pintes ou quatre quartes. — Je crois avoir les idées claires, dit Guillaume résigné.
— Le nom de la rose de Umberto Eco (Page 277)

Nous avons vu des déserts s’imposer là où autrefois la terre avait été fertile, généreuse. La chaleur nous a écrasés. Noyés sous des trombes d’eau. Nous avions surexploité le paradis. Notre merveilleuse planète. Nombreux étaient ceux qui pensaient que c’était la vie, que c’était écrit, que nous devions continuer comme avant, parce qu’il était impossible de faire autrement. Nombreux étaient ceux qui manquaient cruellement d’imagination. Nous avons perdu plus que du temps. Nous avons perdu le futur auquel nous aurions pu prétendre.
Anthony a publié une critique de En prison par Frédéric Boyer
En prison
4 étoiles
Court, très court roman, En prison de Frédéric Boyer pâtit sans doute de sa brièveté. Et si le style est agréable, si la description du monde carcéral, de son inhumanité, de ce qui transforme les êtres en fantômes, convainc, il manque malheureusement ce petit trait d’union entre les mots et le récit. On comprend ce vers quoi tend la narration, cette transmutation du narrateur par amour, mais il m’a semblé qu’il manquait un petit quelque chose pour l’exprimer : une lacune dans ce passage du monde des vivants au monde des reclus, des infâmes, des honteux. Quelques années plus tard, Frédéric Boyer écrira Des choses idiotes et douces, sur la sortie de prison. Il me faudra lire ce dernier pour voir s'il permet de donner plus de consistance à son dessein littéraire.
Anthony a terminé la lecture de En prison par Frédéric Boyer

En prison de Frédéric Boyer
Il y a quelques années, on lui proposa d'être professeur en prison. Il accepta sans penser à l'injustice qui nous …

Anthony a cité En prison par Frédéric Boyer
Leurs regards désarmés le faisaient chanceler. Leur attente indéfinissable se communiquait à lui, à ses lèvres entrouvertes, sèches, s'arrondissant pour former des mots qui ne sortaient pas. Il ne savait quoi dire, ni par où commencer. Il se dit qu'ils ne voulaient peut-être pas qu'il parle. Ils seraient restés ensemble, dressés et pétrifiés. Personne ne serait jamais venu les délivrer.
— En prison de Frédéric Boyer (Page 12)
Anthony a commencé la lecture de En prison par Frédéric Boyer

En prison de Frédéric Boyer
Il y a quelques années, on lui proposa d'être professeur en prison. Il accepta sans penser à l'injustice qui nous …
Anthony a cité Lettres Persanes par Montesquieu
Vous êtes bien cruels, vous autres hommes ! Vous êtes charmés que nous ayons des passion que nous ne puissions pas satisfaire : vous nous traitez comme si nous étions insensibles ; et vous seriez bien fâchés que nous le fussions : vous croyez que nos désirs, si longtemps mortifiés, seront irrités à votre vue. Il y a de la peine à se faire aimer ; il est plus court d’obtenir du désespoir de nos sens ce que vous n’osez attendre de votre mérite.
Lettre VII (Fatmé à Usbek à Erzeron)
— Lettres Persanes de Montesquieu (9%)
Anthony a commencé la lecture de Lettres Persanes par Montesquieu

Lettres Persanes de Montesquieu
Les Lettres persanes sont un roman épistolaire de Montesquieu rassemblant la correspondance fictive échangée entre deux voyageurs persans, Usbek et …
Anthony a publié une critique de La faim par Knut Hamsun
La faim
5 étoiles
La Faim, du Nobel norvégien Knut Hamsun, est une sacrée « claque littéraire ». Une incursion dans le flux de pensées d’un auteur aux prises avec la misère, qui sombre peu à peu – consciemment – dans des épisodes de folie brillamment exprimés. Le dispositif narratif, les mots, le style : toute l’écriture semble coller au réel, à tel point que nous nous sentons projetés dans la Pensée du narrateur. J’ai pris connaissance du passé de l’auteur en cours de lecture, de sa pitoyable déchéance, survenue plusieurs dizaines d’années après l’écriture de ce roman. Sans cela, je n’aurais peut-être pas choisi ce livre. Mais je suis heureux d’avoir découvert cette plume. J’ai plusieurs fois eu la sensation d’être immergé dans la peau de ces âmes errantes que nous croisons dans les rues : ces femmes et ces hommes qui nous font détourner le regard ou que nous prenons en pitié. …
La Faim, du Nobel norvégien Knut Hamsun, est une sacrée « claque littéraire ». Une incursion dans le flux de pensées d’un auteur aux prises avec la misère, qui sombre peu à peu – consciemment – dans des épisodes de folie brillamment exprimés. Le dispositif narratif, les mots, le style : toute l’écriture semble coller au réel, à tel point que nous nous sentons projetés dans la Pensée du narrateur. J’ai pris connaissance du passé de l’auteur en cours de lecture, de sa pitoyable déchéance, survenue plusieurs dizaines d’années après l’écriture de ce roman. Sans cela, je n’aurais peut-être pas choisi ce livre. Mais je suis heureux d’avoir découvert cette plume. J’ai plusieurs fois eu la sensation d’être immergé dans la peau de ces âmes errantes que nous croisons dans les rues : ces femmes et ces hommes qui nous font détourner le regard ou que nous prenons en pitié. Ces gens qui, parfois, parlent seuls, hurlent et effraient, ou que, au contraire, le mutisme rend invisibles dans nos paysages urbains. Vous aurez donc compris à quel point cet ouvrage m’a ébranlé.
Anthony a terminé la lecture de La faim par Knut Hamsun

La faim de Knut Hamsun
Cette ouvre de la fin du XIXème siècle reste extrémement moderne du fait qu'elle nous conte la folie hallucinée d'un …
Anthony veut lire Tarentule par Eduardo Halfon

Tarentule de Eduardo Halfon
En 1984, deux jeunes frères exilés aux États-Unis retournent au Guatemala, au cour de la forêt de l'Altiplano, participer à …