Antoine Chambert-Loir a noté Pascal : 4 étoiles
Pascal (#formatpoche)
« Lire les Pensées de Pascal, c’est faire l’expérience d’un désordre dont nous sommes inconsolables », écrivait Marianne Alphant. En …
Apprenti mathématicien, professeur à l'université Paris Cité Apprenti musicien (batterie, tablas) Apprenti lecteur (romans, essais, poésie… en français ou en anglais)
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« Lire les Pensées de Pascal, c’est faire l’expérience d’un désordre dont nous sommes inconsolables », écrivait Marianne Alphant. En …
Un texte contemporain sur un texte du 17e siècle fait de centaines de petites notes transmises, arrangées, réarrangées, commentées et indéfiniment recommentées. Marianne Alphant nous parle des Pensées de Pascal, bien sûr, mais surtout de ce que leur lecture la bouleverse, comme elle en a bouleversé tant d'autres avant elle. Pas une lecture très facile, mais peut-être est-ce une qualité pour un livre, une vertu même, que d'imposer une lecture assez lente.
Après la mort de son père, assassiné par un tueur à gages à la solde des ennemis de la démocratie, …
Quelques années après l'assassinat de son père, ce n'est pas à une enquête policière mais littéraire que s'attelle l'auteur : identifier la source du poème de Jose Luis Borges qu'il avait trouvé dans la poche de son père mort et dont un vers avait fourni le titre de son récit L'oubli que nous serons. Une fantastique Odyssée entre Finlande, Amérique du sud et Paris...
[4e de couverture] « L’allumette vivait non pas quand elle était enfermée dans la boîte, mais seulement quand elle brûlait… …
« Les hommes passent, mais la Terre demeure. » Cette citation de l'Écclésiaste ouvre et terme ce livre qui raconte la fin de la civilisation actuelle à la suite d'une violente épidémie et comment le narrateur, un jeune biologiste universitaire, parvient à refonder une petite société (« la Tribu ») sur les ruines de notre civilisation. Bien qu'écrit en 1949, ce roman offre une résonance troublante avec les enjeux écologiques du monde contemporain.
Écrit par le romancier et scénariste de film David Mamet, un maître de l'histoire policière moderne, ce livre nous ramène au Chicago des années 20. Le personnage principal est un journaliste dont le travail et le cœur le feront s'approcher (un peu trop) près de gangsters qui sévissaient à l'époque. Irlandais ou siciliens, nous ne saurons qu'à la fin les raisons de ce drame. Les gangsters y sont à la fois omniprésents et invisibles. Lu en anglais, j'ai eu du mal à saisir certaines subtilités des dialogues pleins d'argot.
Ce qu'un tremblement de terre, le 6 mai 1976, fit à un village isolé du Frioul, dans le nord-est de l'Italie, et à ses habitants, décrit en une longue fresque de tableaux presque indépendants par la voix de sept d'entre eux que l'on retrouve tout au long du texte. La langue est parfois technique et ardue, parfois vive et familière, toujours poétique.
Voilà très longtemps que je n'avais lu de romans policiers. Il y a quelques bonnes idées ici, le livre commence plutôt bien, avec une scène terrible en Afrique, puis l'enlèvement d'un futur PDG de Total par une espèce de justicier climatique, mais beaucoup trop de clichés et une fin sans inspiration me donnent l'impression d'avoir perdu mon temps (pas trop non plus, ça se lit vite!). Cela dit, les passages imaginant le climat futur complètement dégradé (futur très proche, soyons lucides) sont redoutables, de même que le petit florilège de citations climatonégationnistes prononcées par divers PDG. Et il faut aller lire la plaque à la mémoire du glacier d'Arriel.
C'était un drôle de roman, comme je ne crois pas en avoir beaucoup lu. On se sent parfois mal à l'aise à écouter ces longues discussions intimes entre des personnages fracassés par leur histoire et on voudrait connaître malgré tout connaître la « fin ». Mais comme si l'auteur avait anticipé ce désir, comme s'il avait joué avec ce désir, comme s'il se jouait de nous, nous n'en saurons trop rien. Comme s'il voulait nous rappeler qu'il n'y qu'une seule issue et que d'ici là, ses personnages comme nous-mêmes, on se démerde comme on peut.