Antoine Chambert-Loir a commencé la lecture de Avant que le coq chante par Cesare Pavese

Avant que le coq chante de Cesare Pavese
Avant que le coq chante réunit trois nouvelles, presque trois courts romans : Par chez nous, La prison et La …
Apprenti mathématicien, professeur à l'université Paris Cité Apprenti musicien (batterie, tablas) Apprenti lecteur (romans, essais, poésie… en français ou en anglais)
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Avant que le coq chante réunit trois nouvelles, presque trois courts romans : Par chez nous, La prison et La …
Je m'attendais à une lecture plus agréable. On dira que je n'ai pas compris comment cette histoire assez triste, qui se résume plus ou moins à la nécessité pour une femme ruinée de vendre la Cerisaie où elle avait vécu, où son mari et son fils son mort, et qu'elle avait quitté cinq ans auparavant, donne matière à une pièce de théâtre. On veut bien être triste pour ces personnages, mais ils ne font rien pour nous y inciter, et on pourrait même les trouver exaspérants.
Le 21 février 2024 Missak Manouchian entre au Panthéon, avec son épouse, Mélinée. L’histoire des Arméniens mérite d'être connue et …
Seconde lecture pascale, et ce n'est qu'en rédigeant cette courte notice comment le don de soi la relie à la précédente et au jour. Bref, Annette Wievorka décortique brièvement (trop brièvement, même, on en voudrait plus que ces 43 pages !) cette Affiche rouge, de l'instrument de propagande nazie à la création d'un mythe politique et — mais peut-être est-ce le lot de tous les mythes — la part de falsification qui s'y insère. Ils étaient vingt et trois, juifs, résistants, français, communistes, immigrés.
Nous vivons désormais dans une vallée oubliée, mi-française mi-italienne, une vallée à l’entre-deux, à l’entre-droit et devoir, où la compassion …
Lecture pascale. Je ne sais pas quelle foi religieuse habite Cédric Herrou, mais peu importe, comme par ces deux disciples d'Emmaüs dont sa communauté reprend le nom, je crois que c'est par de tels témoignages que le Christ témoigne de sa résurrection. Alléluia. (Et lisez ce livre, plein d'humanité, de tendresse, et de colère.)
« Il y avait là une employée, elle m'a établi les papiers, elle m'a aidée. Elle était bizarre à voir, petite et grosse, mais il y avait dans ses yeux plus de bonté que je n'en ai rencontré généralement dans ce pays. Elle aidait tous les gens par ses conseils et ses actes, aucun dossier ne lui semblait trop embrouillé. On sentait tout de suite que cette femme voulait nous aider tous, qu'elle s'inquiétait, elle aussi, pour que nous puissions encore tous partir à temps, pour qu'aucun de nous ne tombât aux mains des Allemands ou ne mourût dans un camp,, d'une mort inutile. On le voyait tout de suite : elle n'était pas de ceux qui pensent indolemment que plus rien ne sert à quelque chose ; elle voulait, même si rien ne servait plus, qu'il n'y eût point de désordre dans son petit domaine, que rien de honteux ne s'y produisît. Tu comprends, elle était de ceux pour lesquels tout un peuple sera sauvé. »
— Transit de Jeanne Stern, Anna Seghers (Page 357)
Une espèce de chassé croisé amoureux à 4, le narrateur, Marie, une jeune femme, un médecin et un écrivain qui s'est suicidé peu avant le début du livre, alors que l'enjeu premier pour ces allemands est de fuir la France occupée par les nazis sur un des bateaux qui partent de Marseille. Mais pour cela, il faut des papiers, des visas, de l'argent ; des perspectives aussi. Un roman un peu froid sur le déracinement, où l'angoisse bureaucratique masque celle de la mort.
Je ne lis presque plus de romans policiers, et c'est la publicité faite à la série télévisée Babylon Berlin par @pizzaroquette qui m'a donné envie de lire ces livres qui se passent à Berlin en 1929.
L'intrigue de ce premier tome est finalement pas mal, même si j'ai trouvé la narration un peu molle, rendant la lecture longuette par moments. Surtout, et probablement à tort, je n'arrivais pas à imaginer l'histoire se passer en 1929, mais plutôt dans un Berlin contemporain.
Après une pause d'un livre ou deux, j'attaquerai certainement le tome 2.
Une lettre ouverte qui ne sera jamais lue par ses destinataires, les pierres que Virginia Woolf a ramassées et enfouies dans les poches de son manteau avant de nous quitter dans la froide rivière d'Ouse, ce funeste jour de mars 1941. Marcelline Roux leur écrit tout de même. Auront-elles su, un instant, apaiser un peu l'âme de celle qui venait d'écrire une lettre bouleversante d'amour et de douleur ?
C'est Olivier M. qui m'a offert ce petit livre d'une maison d'édition stéphanoise. Il savait combien la lecture de Virginia Woolf m'émeut, même si je n'en ai pas beaucoup lu, même si je ne la comprends pas toujours. Il savait aussi que cette scène qui débute le film Les heures m'avait profondément touché.
Vous vous en doutez, les pierres ne diront rien, et c'est peut-être aussi bien.
Ce premier roman d’une série mettant en scène le commissaire Gereon Rath, se déroule à Berlin en 1929. La police …
Un café d'un quartier populaire de Vienne, près du marché des Carmélites, des bouts de vies qui s'y reposent, s'y retrouvent, s'y engueulent même. C'est un roman sans intrigue(s), simplement éclairé du temps qui passe doucement, des instants partagés, parfois heureux, et parfois un peu moins. Une belle découverte.
Aussi impressionnant que le personnage du film, plus raide encore, tant face à la société que face à lui-même. Et cette dernière page où, deus ex machina, réapparaît K. et fait dérailler l'espèce de vie prédestinée que Goldman s'était construite. Elle déraillera pour de bon 5 ans plus tard, de balles anonymes, sur un trottoir du 13e arrondissement.