Le Père Noël m'a percé à jour ! Pour une lecture bien plus légère.
Le pire, c'est qu'il est écrit Science & Geek sur la couverture...
Entre catalyseur de savoirs, passeur de compétences et ouvreur scientifique, j'aspire à l'exploration littéraire des futurs possibles, sans totalement exclure l'exploration future de possibles littéraires.
Mes alter egos numériques, dans le Fédivers ou sur le web libre sont là : fressengeas.net
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Voici donc l'édition française du livre de Naomi Klein. À lire en conjonction avec Résister de Salomé Saqué pour mieux préparer l'hiver qui vient.
Découvert sous le sapin ! Une excellente idée du Père Noël ! La thématique voisine me fait penser qu'il faut que je mette à jour la page de Doppelganger de Naomi Klein en ajoutant l'édition française. (Et que je me procure le livre accessoirement)
La rubrique "À lire" de #bookwyrm a servi de wishlist de Noël, et Le mage du Kremlin à atterri sous le sapin.
Découvert en discutant science-fiction avec Evelyne, de La Petite Librairie de Ars-sur-Moselle. La thématique actuellement en vogue de l'IA... mais c'est une réédition de 2009. Dans la lignée du Neuromancien ? Ou de Matrix ?
Le début d'une trilogie en tous les cas.
C'est dans le titre ! Upgrade est un très bon Marvel. Tout y est : - Le gentil et la méchante, que tout rapproche, mais que tout oppose, tous deux dotés de super-pouvoirs. - Le monde est sauvé par le gentil face aux intentions de la méchante. - Une technologie nouvelle, source des super-pouvoirs, mais dont l'usage est détourné par la méchante (inconsciente qu'elle est !). - Le happy-end. - Et même la séquence post-générique, pour faire réfléchir.
Même sentiment ambivalent, donc, que devant un bon Marvel. La portée philosophie de l'œuvre n'est clairement pas le but. Ce n'est pas de la science-fiction non plus, tant la science est maltraitée. Ce n'est pas vraiment du fantastique. En résumé : c'est une histoire de supers-héros, comme on les aime ! Car oui, Upgrade fait passer un excellent moment, et se laisse difficilement mettre de côté.
Et si l'on veut trouver une …
C'est dans le titre ! Upgrade est un très bon Marvel. Tout y est : - Le gentil et la méchante, que tout rapproche, mais que tout oppose, tous deux dotés de super-pouvoirs. - Le monde est sauvé par le gentil face aux intentions de la méchante. - Une technologie nouvelle, source des super-pouvoirs, mais dont l'usage est détourné par la méchante (inconsciente qu'elle est !). - Le happy-end. - Et même la séquence post-générique, pour faire réfléchir.
Même sentiment ambivalent, donc, que devant un bon Marvel. La portée philosophie de l'œuvre n'est clairement pas le but. Ce n'est pas de la science-fiction non plus, tant la science est maltraitée. Ce n'est pas vraiment du fantastique. En résumé : c'est une histoire de supers-héros, comme on les aime ! Car oui, Upgrade fait passer un excellent moment, et se laisse difficilement mettre de côté.
Et si l'on veut trouver une morale à cette histoire (sans révélations malencontreuses), il suffit d'écouter Spiderman : un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.
“I'm sorry Dave, I'm afraid I can't do that" Je regrette, Dave. Cela m'est malheureusement impossible.
HAL, 2001 Odyssée de l'espace.
Voilà tout de suite le passage de l'œuvre d'Arthur C. Clarke, et du film de Stanley Kubrick, qui vient à l'esprit une fois la lecture d'Alfie achevée.
Son thème n'est certes pas celui d'un voyage vers Jupiter : le vaisseau spatial est remplacé par un pavillon de banlieue, et HAL, l'ordinateur central et pilote du vaisseau, par Alfie, assistant domotique intégré. Imaginez l'Odyssée de Clarke racontée depuis le point de vue de HAL. C'est ici Alfie qui narre, de son point de vue, les événements qui arrivent au sein d'une famille a priori très banale au sein d'un pavillon de banlieue.
Le roman démarre donc naturellement par la séquence d'initialisation de l'algorithme d'intelligence artificielle. C'est ainsi qu'Alfie découvre, en ce tout début de roman, la famille dans …
“I'm sorry Dave, I'm afraid I can't do that" Je regrette, Dave. Cela m'est malheureusement impossible.
HAL, 2001 Odyssée de l'espace.
Voilà tout de suite le passage de l'œuvre d'Arthur C. Clarke, et du film de Stanley Kubrick, qui vient à l'esprit une fois la lecture d'Alfie achevée.
Son thème n'est certes pas celui d'un voyage vers Jupiter : le vaisseau spatial est remplacé par un pavillon de banlieue, et HAL, l'ordinateur central et pilote du vaisseau, par Alfie, assistant domotique intégré. Imaginez l'Odyssée de Clarke racontée depuis le point de vue de HAL. C'est ici Alfie qui narre, de son point de vue, les événements qui arrivent au sein d'une famille a priori très banale au sein d'un pavillon de banlieue.
Le roman démarre donc naturellement par la séquence d'initialisation de l'algorithme d'intelligence artificielle. C'est ainsi qu'Alfie découvre, en ce tout début de roman, la famille dans laquelle il vient d'être allumé, la famille qui a choisi d'installer chez elle un assistant domotique généraliste. Alfie est doué d'ubiquité : des caméras, microphones et hauts-parleur ont été installés pour lui dans chacune des pièces de la maison — ou presque. Il est naturellement également relié à l'extérieur par Internet sans restrictions aucunes, mais avec une nette préférence pour un écosystème numérique fermé propriétaire construit autour de lui — un peu (beaucoup) à la manière de Microsoft et surtout d'Apple.
Et, petit à petit, les choses se détraquent : la famille modèle habitant un pavillon de banlieue révèle des incohérences de comportement. Et Alfie tente de comprendre…
Malgré un début un peu perturbant — il n'est pas courant de voir le monde par les yeux d'une IA enfermée dans son processeur — Alphie se laisse lire très facilement, via une rythmique impeccable servie par un style non moins dynamique. Une lecture donc parfaitement sympathique et divertissante : un page turner efficace.
Peut-être ce moi, peut-être est-ce mon attente, peut-être est-ce la comparaison inconsciente avec Clarke : j'ai néanmoins été un peu déçu. J'avoue m'être attendu à une dystopie dans laquelle l'humanité est envahie d'assistants domotiques artificiels doués d'ubiquité, ou au moins à un ouvrage que l'on pourrait qualifier de science-fiction. C'est à peine le cas. C'est un peu dommage : la thématique choisie aurait été propice à un approfondissement supplémentaire, par exemple en explorant les conséquences de l'écosystème numérique fermé esquissé, voire en faisant interagir entre eux plusieurs Alfies.
Un ouvrage, donc, qui n'emmène pas son lecteur sur Jupiter, mais qui permet de passer un excellent moment sur notre bonne vielle planète.
Merci @luc@bw.fiat-tux.fr
Je suis Administrateur des Données, des Algorithmes et des Codes sources (ADAC) de mon établissement... et ce livre trainait encore dans ma bibliothèque, sans avoir été ouvert.
Mauvaise idée.
Il faut cependant dire que son titre ne me laissait pas penser qu'il serait aussi divertissant qu'un roman. La lecture de l'avant-propos est pourtant de bon augure !
Quelle est la raison qui m'a décidé à me pencher dessus plus sérieusement ? L'augmentation récente et importante des sollicitations au sein de mon établissement en matière de propriété intellectuelle relative aux données issues de la recherche.
Les collègues prennent conscience de leur valeur ! Et c'est plutôt une bonne nouvelle.