Lovelace, intelligence artificielle née à bord du Voyageur à la fin de L'Espace d'un an, …
#vendredilecture#mastolivre#SF
Libration de Becky Chambers
Après avoir fini L’espace d’un an j’avais envie de rester dans cet univers. J’ai bien fait, j’ai adoré.
Dans ce roman on suit des personnages secondaires de l’Espace d’un an. C’est bien écrit, inclusif.
La vie d’Elias est une course d’obstacles. La vingtaine, elle tente de suivre ses études …
J’ai lu récemment Nous sommes la poussière, de Plume D. Serves ( @Eva@imaginair.es )
J’ai beaucoup aimé ce récit. On suit quelques années de la vie d’Elias, qui a été diagnostiquée « magnétophile ». Son rapport à la magnétophilie, ses luttes contre le validisme, mais aussi ses relations avec ses proches, parents, amies, amantes.
À travers cette pathologie imaginaire, on devine différents handicaps bien réels, plus ou moins visibles. En tant que valide, ce récit m’a fait réfléchir. Ça n’est pas qu’une allégorie sur la maladie, mais aussi un portrait de femmes, humaines, très attachantes. Grâce à cela, le récit permet de dépasser la prise de conscience pour faire, un peu, l’expérience du validisme.
Deux petits regrets, sur la forme (entre les chapitres se glissent deux autres histoires, deux autres points de vue, mais je n’ai pas adhéré au procédé) et le dénouement. Mais ce ne sont que des détails, …
J’ai lu récemment Nous sommes la poussière, de Plume D. Serves ( @Eva@imaginair.es )
J’ai beaucoup aimé ce récit. On suit quelques années de la vie d’Elias, qui a été diagnostiquée « magnétophile ». Son rapport à la magnétophilie, ses luttes contre le validisme, mais aussi ses relations avec ses proches, parents, amies, amantes.
À travers cette pathologie imaginaire, on devine différents handicaps bien réels, plus ou moins visibles. En tant que valide, ce récit m’a fait réfléchir. Ça n’est pas qu’une allégorie sur la maladie, mais aussi un portrait de femmes, humaines, très attachantes. Grâce à cela, le récit permet de dépasser la prise de conscience pour faire, un peu, l’expérience du validisme.
Deux petits regrets, sur la forme (entre les chapitres se glissent deux autres histoires, deux autres points de vue, mais je n’ai pas adhéré au procédé) et le dénouement. Mais ce ne sont que des détails, je recommande cette lecture.
Dès les premières lignes, le dénouement est connu : Louise, la super nounou, a tué les deux enfants dont elle avait la charge, avant de se suicider. Ne reste qu’à comprendre comment elle en est arrivée là.
C’est un roman qui m’a touché, avec des personnages dont je me suis senti proche. Le couple de jeunes petits bourgeois parisien, bien sûr, qui courent après la vie et confient leurs enfants à une nounou. Mais aussi Louise, incarnation de la femme seule, à qui la vie n’a fait aucun cadeau, et qui a toujours vécu par procuration, pour les enfants dont elle s’occupe et à travers leur famille.
Difficile de ne pas se demander, et si c’était moi ? Les parents, bien sûr. Ou Louise. Ce livre fait ressentir combien la frontière est étroite, le drame à porté de main, au bout de la pente.
Larguer les amarres pour mieux se reconstruire...Alexis n'a plus rien à voir avec le jeune …
Première partie achevée avec une bonne surprise. Cette lecture ne fait pas partie de ma bibliothèque habituelle, plutôt orientée anticipation. Je me laisse pourtant emporter par cette île bretonne et ses médecins de campagne. Une tranche de vie sensible sans être triste. Un "Feel good" book. 👍
Joli choix, ma Lou ! En avant pour la deuxième partie.
Alors que la menace de Tchernobyl plane sur l'Europe, la vie londonienne de l'aspirant poète …
Un nouveau #VendrediLecture et toujours avec « Leçons », d'Ian McEwan.
Je ne peux que constater la difficulté que j'aurai à évaluer cette lecture. Par certains moments je suis totalement absorbé par le texte ; à d'autres chapitres, c'est comme si je n'arrivais pas à me laisser porter.
Il y a de très beaux passages, notamment sur la disparition progressive de la mère du protagoniste : « En se retirant, elle laissait derrière elle des flaques de souvenirs. ».
Je suis une fille de l'hiver, de Laurie Halse Anderson
Avertissement : mentions de troubles du comportement alimentaire et d’auto-mutilation.
Une lecture difficile. Lia, une adolescente de 18 ans, vient d’apprendre la mort de Cassie, son amie d’enfance avec laquelle elle avait rompu quelques mois plus tôt. Elle se remémore comment, s’encourageant l’une l’autre, elles se sont progressivement enfoncées dans l’anorexie.
Une lecture très dure. Lia raconte de l’intérieur l’anorexie, la petite voix qui lui murmure qu’elle est trop grosse, son quotidien fait de manœuvres pour tromper ses proches et ne pas être à nouveau internée, et tout ce qu’elle s’inflige pour perdre du poids ou se punir. Le fantôme de son amie qui l’appelle.
Ce récit, nourrit de témoignages que l’autrice a reçu de lectrices, est profondément touchant, plus encore que Speak et Ma mémoire et un couteau. Laurie Halse Anderson arrive à nous faire ressentir les souffrances de …
Je suis une fille de l'hiver, de Laurie Halse Anderson
Avertissement : mentions de troubles du comportement alimentaire et d’auto-mutilation.
Une lecture difficile. Lia, une adolescente de 18 ans, vient d’apprendre la mort de Cassie, son amie d’enfance avec laquelle elle avait rompu quelques mois plus tôt. Elle se remémore comment, s’encourageant l’une l’autre, elles se sont progressivement enfoncées dans l’anorexie.
Une lecture très dure. Lia raconte de l’intérieur l’anorexie, la petite voix qui lui murmure qu’elle est trop grosse, son quotidien fait de manœuvres pour tromper ses proches et ne pas être à nouveau internée, et tout ce qu’elle s’inflige pour perdre du poids ou se punir. Le fantôme de son amie qui l’appelle.
Ce récit, nourrit de témoignages que l’autrice a reçu de lectrices, est profondément touchant, plus encore que Speak et Ma mémoire et un couteau. Laurie Halse Anderson arrive à nous faire ressentir les souffrances de ses héroïnes, et porte toujours sur elles un regard tendre.
Cela fait cinq ans que la jeune Hayley Kincaid n’a pas posé ses bagages quelque …
Ma mémoire est un couteau, de Laurie Halse Anderson.
Depuis ses 12 ans, Hayley vit sur la route, avec son père, vétéran des guerre d’Irak et d’Afghanistan. C’est elle qui doit gérer ses crises, lorsque ses souvenirs viennent le hanter. Pour la dernière année de lycée, tous les deux reviennent s’installer dans leur ville natale.
Ayant adoré Speak, j’ai lu les deux autres romans de Laurie Halse Anderson, et les ai pareillement aimés. Touché par Hayley, à la fois si forte lorsqu’il s’agit de s’occuper de son père, et ado larguée au lycée. C’est un beau livre sur l’amour d’une fille pour son père. En toile de fond, la place des vétérans aux États-Unis, un pays perpétuellement en guerre mais qui a du mal à gérer les traumatismes sur son propre sol de ses guerres.
Melinda a 15 ans. Ce soir d'été, au beau milieu d'une fête, la jeune fille …
Avertissement : mention de viol et de harcèlement.
Speak est un roman graphique d’Emily Carroll d’après le récit partiellement auto-biographique de Laurie Halse Anderson.
Melinda est une adolescente qui fait son entrée au lycée. Lors d’une fête à la fin du collège, un garçon l’a violé. Elle n’a réussi à en parler à personne, mais son comportement lui a attiré l’inimitié de ses camarades. Au fil de courts chapitres, elle raconte son quotidien, sa première année de lycée, le harcèlement, son décrochage progressif et le mutisme dans lequel elle s’enfonce. Le tout narré sur un ton doux-amer.
J’ai beaucoup aimé la narration et les graphismes, on accompagne Melinda dans sa descente, mais on partage aussi ses moments de résistance. Un livre dur, forcément, mais d’où la résistance et l’espoir ne sont pas absents.
Rosemary, jeune humaine inexpérimentée, fuit sa famille de richissimes escrocs. Elle est engagée comme greffière …
#vendredilecture#SF
L’espace d’un an de Becky Chambers
Ne l’ayant commencé qu’hier, c’est encore un peu tôt pour un avis, mais je trouve que ce space opera commence bien :)
Aujourd’hui, la recherche et l’innovation sont au cœur de très nombreux projets de développement et …
Je profite honteusement de ce compte BookWyrm pour enregistrer des livres moins divertissants, mais qu'il me faut lire pour des besoins professionnels. En espérant que cela ne dérange pas, il est même possible que cela intéresse. Je pense égoïstement que cela m'aidera à les approfondir.
Celui-ci vient de paraître, sous licence Creative Commons, donc libre et gratuit en version numérique. Il traite d'un grand nombre d'enjeux cruciaux actuels dans le monde scientifique, via le prisme de l'intégrité scientifique.
Il est préfacé par la directrice de l'Office Français de l'Intégrité Scientifique.
Alors que la menace de Tchernobyl plane sur l'Europe, la vie londonienne de l'aspirant poète …
#VendrediLecture avec « Leçons ». C'est mon premier roman d'Ian McEwan, et je dois avouer que je n'accroche pas, sans vraiment pouvoir expliquer les raisons. Le style n'est pas désagréable, et certains chapitres m'ont plu, notamment ceux traitant de la jeunesse du protagoniste, mais je n'arrive pas à m'immerger dans le récit. Comme je vais toujours au bout de mes lectures, mon sentiment pourrait changer par la suite, n'ayant terminé que les un tiers du roman.
#IanMcEwan#lecture#livre#littérature#BookWyrm#BookWyrmFR#TeamLettres
Au cours d'une descente de police dans une maison close miteuse maquillée en salon de …
Mauvaise herbe, de Keigo Shinzō.
Un manga en 4 tomes narrant la rencontre de deux solitudes. Une adolescente maltraitée par sa mère et qui fugue. Un homme inconsolable du décès de sa fille. Le récit est dur, forcément, décrivant la violence de la société japonaise pour les jeunes filles, entre prédateurs sexuels et harcèlement scolaire. Mais l’histoire n’est jamais glauque, et offre des passages lumineux. Jusqu’à une fin, que je ne dévoilerai pas, mais qui permet de s’interroger sur le récit qu’on vient de lire.
Une femme. Une mission. Sauver le monde. 1952. Une météorite s'écrase au large de Washington, …
#VendrediLecture et j'ai terminé hier ce premier volet de Mary Robinette Kowal. J'ai vraiment pris plaisir à lire cette #uchronie et je ne vais pas manquer d'en lire la suite, « Vers Mars ».
Charley est un humain, mais Charley est surtout un animal apprivoisé.
Sur une Terre devenue …
Un roman dérangeant, qui raconte l’aliénation de l’intérieur. De petits extraterrestres échoués sur Terre ont transformé les humains en montures, les traitant comme nous traitons les chevaux, un esclavage maquillé en fascination bienveillante. Charley est un adolescent destiné à devenir un champion, une monture de prestige. Il est heureux de son sort, fier de l’avenir qui lui est promis. Jusqu’à ce qu’il rencontre son père, qui des années auparavant s’est rebellé et enfui. Et Charley se retrouve déchiré entre son éducation de monture, son affection pour l’enfant qui le monte, et ce que les humains libres attendent de lui.
Je n’ai pas vraiment accroché à l’intrigue ni à l’ambiance du roman. Mais je ne regrette pas cette lecture, parce qu’elle m’a mis mal à l’aise. C’est une parfaite illustration de la servitude volontaire, de l’attachement possible à nos chaînes et au relatif confort que la soumission procure parfois.