Ameimse veut lire Prodigieuses créatures par Tracy Chevalier

Prodigieuses créatures de Tracy Chevalier
«La foudre m'a frappée toute ma vie. Mais une seule fois pour de vrai.» Dans les années 1810, à Lyme …
Un compte bookwyrm pour y partager/recenser diverses lectures : - des romans de littératures de l'imaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique). Lues principalement en VF, parfois en VO anglophone. - des écrits adoptant des perspectives critiques pouvant être féministes, décoloniales, écologiques... - possiblement à l'occasion des livres d'histoire.
Sur mastodon, je suis par là : social.sciences.re/@ameimse
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«La foudre m'a frappée toute ma vie. Mais une seule fois pour de vrai.» Dans les années 1810, à Lyme …
Bleu et Rouge, deux combattants ennemis d'une étrange guerre temporelle, s'engagent dans une correspondance interdite, à travers les époques et …
@sans_dec@les-carnets-de-lecture-de.l-arbre-a-bafouilles.fr Ah mince. Je te confirme qu'on retrouve dans les tomes suivants des éléments qui ne te convainquent pas dans ce premier tome - même si l'histoire évolue et la grande trame / les grands enjeux apparaissent plus clairement assez rapidement. Donc si tu n'accroches pas à la fin du tome 1, mieux vaut passer à autre chose ! (Cette quadrilogie m'a tellement fascinée / marquée... J'ai jamais autant écrit de lignes sur un livre que sur Terra Ignota ^^ Mais elle laisse en effet aussi bon nombre de lecteurices sur le côté j'ai l'impression, en lisant les réactions des unes et des autres au fil des ans.)
Cette semaine, j'avais besoin d'une lecture posée et calme, qui prenne soin de ses lecteurices comme de ses personnages. Quoi de mieux dans ce cas que de la "cosy fantasy" ? J'ai donc exhumé de ma PàL le second roman écrit par Travis Baldree se déroulant dans l'univers de "Légendes & Lattes", dont le parfum des roulés à la cannelle continue de flotter dans ma mémoire (et autour de ma bibliothèque).
On y retrouve le personnage de Viv, mais 20 ans avant la tentative par l'orc ex-mercenaire d'ouvrir le café dont nous avions suivi le lancement dans "Légendes & Lattes". J'ai préféré le fait qu'il s'agisse d'une préquelle plutôt qu'une suite : cela permet de ne pas remettre en cause tout ce qui avait été construit dans ce premier tome. Pour le reste, on retrouve dans "Sagas & Sable d'os" la recette qui avait fait le charme du précédent roman …
Cette semaine, j'avais besoin d'une lecture posée et calme, qui prenne soin de ses lecteurices comme de ses personnages. Quoi de mieux dans ce cas que de la "cosy fantasy" ? J'ai donc exhumé de ma PàL le second roman écrit par Travis Baldree se déroulant dans l'univers de "Légendes & Lattes", dont le parfum des roulés à la cannelle continue de flotter dans ma mémoire (et autour de ma bibliothèque).
On y retrouve le personnage de Viv, mais 20 ans avant la tentative par l'orc ex-mercenaire d'ouvrir le café dont nous avions suivi le lancement dans "Légendes & Lattes". J'ai préféré le fait qu'il s'agisse d'une préquelle plutôt qu'une suite : cela permet de ne pas remettre en cause tout ce qui avait été construit dans ce premier tome. Pour le reste, on retrouve dans "Sagas & Sable d'os" la recette qui avait fait le charme du précédent roman : les multiples clins d'oeil aux codes et aux créatures d'une certaine fantasy (mention spéciale à l'homoncule !) ; un récit qui prend le temps de poser une ambiance et de décrire les interactions entre ses personnages et de petits moments du quotidien, à rebours de la fantasy "héroïque" ou "épique". Si on n'y croise pas de roulés à la cannelle, les viennoiseries -et leurs parfums- y ont toute leur place, accompagnées même d'une esquisse de romance. Quant au cadre principal, il est cette fois celui d'une librairie ; ce qui donne l'occasion de placer au centre de bien des discussions le rapport aux livres et des partages de lecture qui, forcément, ne laissent pas indifférent·es les lecteurices occupé·es à tourner les pages du roman.
En résumé, "Sagas & Sable d'os" est un livre qui ronronne de façon relativement convenue (a fortiori dans la mesure où il reprend grosso modo la structure du premier tome dans un autre cadre) mais dont la lecture n'en est pas moins très agréable. Un livre qui prend son temps, soignant son ambiance, ses personnages et leurs relations.
L'auteur a su continuer d'explorer les diverses facettes de cet univers si riche posé dans le premier tome - même si l'effet de surprise-émerveillement initial suscité par ce dernier sera resté une expérience inégalée. Cependant, loin d'adopter une structure figée comme on peut parfois le trouver dans des mondes de fantasy qui finissent par laisser une impression diffuse de monde anhistorique, la trilogie aura vu son cadre évoluer politiquement, socialement et surtout technologiquement - empruntant certains côtés au steampunk dans ce dernier tome. Sur le fond, le 3e volet reprend le concept des précédents, en démarrant par une enquête. Cependant tout avance très -plus- vite : l'enjeu n'est cette fois pas tant la résolution d'un mystère que celui d'une véritable confrontation annoncée. A nouveau aussi, on change avec ce troisième tome de personnage principal, se centrant cette fois sur Sigrud - cela fonctionne, notamment en raison de tout le lourd …
L'auteur a su continuer d'explorer les diverses facettes de cet univers si riche posé dans le premier tome - même si l'effet de surprise-émerveillement initial suscité par ce dernier sera resté une expérience inégalée. Cependant, loin d'adopter une structure figée comme on peut parfois le trouver dans des mondes de fantasy qui finissent par laisser une impression diffuse de monde anhistorique, la trilogie aura vu son cadre évoluer politiquement, socialement et surtout technologiquement - empruntant certains côtés au steampunk dans ce dernier tome. Sur le fond, le 3e volet reprend le concept des précédents, en démarrant par une enquête. Cependant tout avance très -plus- vite : l'enjeu n'est cette fois pas tant la résolution d'un mystère que celui d'une véritable confrontation annoncée. A nouveau aussi, on change avec ce troisième tome de personnage principal, se centrant cette fois sur Sigrud - cela fonctionne, notamment en raison de tout le lourd passif du personnage (le thème du poids du passé demeurant central dans l'ensemble de la trilogie).
Au final, la trilogie des Cités divines se sera révélée une lecture prenante et efficace, reposant sur un univers imaginaire riche, mais aussi sur un solide sens du rythme et de l'action. Le fait d'avoir centré chaque tome sur un personnage différent, mais connu depuis le premier tome, aura aussi permis un certain renouvellement en abordant différentes facettes/points de vue de la grande histoire qui sert de fil conducteur.
20 ans avant Légendes & Lattes, l’aventure commence ici…
Ça y est : la vie de mercenaire commence enfin pour …
Parce que je suis en partie constituée de ton départ. Ton absence fait partie de moi, elle m’a aussi fabriquée. Tu es celle à qui je dois cette eau trouble qui abreuve les racines, multiples et profondes. Ainsi, tu continues d’exister. Dans ma soif inaltérable d’aimer. Et dans ce besoin d’être libre, comme une nécessité extrême. Mais libre avec eux. Je suis libre ensemble, moi.
Plonger dans Les Vagues, c’est nager en eaux troubles. Virginia Woolf nous aura prévenus : c’est son livre le plus difficile. Texte poétique, souffles (flux) de pensées sous forme de monologues qui nous transportent d’une voix à l’autre, parfois pour quelques lignes, plus souvent pour de longs paragraphes, Virginia Woolf ne cherche pas à nous conforter. Une journée, une vie ; Les Vagues est un texte que je n’ai pas cherché à cerner mais qui m’a transporté, c’est indéniable, un texte dont la beauté nous porte sur un fond insaisissable, mouvant comme le sable sous l’effet des remous marins.
Un roman picaresque et queer, narrant une évasion et une émancipation. Plongée dans une région et une histoire que je ne connaissais pas du tout, la Pampa argentine à l’époque de la « conquête du désert », guerre du gouvernement argentin contre les populations natives. J’ai parfois eu un peu de mal à accrocher, quand les descriptions des violences de l’œuvre civilisatrice succédaient aux longues descriptions de paysages, et j’ai bien compris qu’il me manquait des références (le roman se veut un pendant à un texte fameux de la littérature argentine, imaginant la vie de l’épouse de ce héros populaire). Mais j’ai refermé le livre avec le sourire, tant est réjouissant ce récit de gens qui s’émancipent de tous les carcans, tant sont attachantes les deux héroïnes et leurs compagnes et compagnons.
Après avoir conclu une trilogie de fantasy épique, je retourne à de la "cosy fantasy". J'avais adoré Légendes & Lattes, ses roulés à la cannelle et toute l'ambiance qui traversait le livre. Travis Baldree nous propose ici de retrouver le personnage principal, mais vingt ans avant les événements relatés dans Légendes & Lattes. Cette fois, Viv, une orc mercenaire, ne se lance pas dans la création d'un café, mais, contrainte à la convalescence après une mauvaise blessure, elle va mettre les pieds dans une librairie. Beaucoup aimé les premiers chapitres lus hier soir.
Bleu et Rouge, deux combattants ennemis d'une étrange guerre temporelle, s'engagent dans une correspondance interdite, à travers les époques et …
Ce roman partiellement épistolaire est difficile à classer. Il y a un côté eau de rose indéniable. Poétique et sensuel, ce roman nous entraîne au travers du multivers et du temps, que deux entités manipulent à l’envi en envoyant des agentes pour tuer, orienter, influer. Les êtres humains y sont des objets fragiles et des jouets d’un destin décidé par des abstractions. J’y ai goûté chaque mot. #mastolivre #vendredilecture #SF #fantasy
La spectaculaire conclusion de la trilogie des Cités divines.
Roi déchu, ancien prisonnier politique, espion d'élite de Saypur, Sigrud je …
Peu familier de la littérature fantastique, c'est le Jura – que je découvris ici dans son versant suisse – qui a attiré mon attention et m'a orienté vers cette lecture proposée dans le cadre d'une opération « Masse Critique Mauvais Genres » de Babelio. Deux récits de Résistance situés tous deux dans les Franches-Montagnes, l'un au XVIIe siècle, l'autre de nos jours. En fin d'ouvrage, l'autrice, Sara Schneider, vient démêler le vrai du faux d'un roman qui mêle Histoire et Imaginaire. Ma proximité avec les Cévennes, elles aussi réputées pour être terres de résistance, a facilité mon immersion dans ces cantons. L'autrice use d'un procédé narratif original, qui révèle toute sa saveur en fin de roman. Les chapitres s'enchaînent et nous plongent tour à tour à deux époques différentes. Le procédé permet ainsi d'accrocher le lecteur en fin de chapitre et de le faire patienter jusqu'à son retour après un …
Peu familier de la littérature fantastique, c'est le Jura – que je découvris ici dans son versant suisse – qui a attiré mon attention et m'a orienté vers cette lecture proposée dans le cadre d'une opération « Masse Critique Mauvais Genres » de Babelio. Deux récits de Résistance situés tous deux dans les Franches-Montagnes, l'un au XVIIe siècle, l'autre de nos jours. En fin d'ouvrage, l'autrice, Sara Schneider, vient démêler le vrai du faux d'un roman qui mêle Histoire et Imaginaire. Ma proximité avec les Cévennes, elles aussi réputées pour être terres de résistance, a facilité mon immersion dans ces cantons. L'autrice use d'un procédé narratif original, qui révèle toute sa saveur en fin de roman. Les chapitres s'enchaînent et nous plongent tour à tour à deux époques différentes. Le procédé permet ainsi d'accrocher le lecteur en fin de chapitre et de le faire patienter jusqu'à son retour après un saut temporel. Je serai plus critique sur le style littéraire, qui repose pour beaucoup sur le dialogue. J'ai noté que l'écrivaine révèle davantage son talent lorsque, justement, elle s'éloigne du conversationnel. Il est « casse-gueule » de décrire les échanges entre personnages d'un siècle aussi lointain que le XVIIe siècle, surtout dans un monde montagnard. Si l'autrice s'est beaucoup informée sur l'époque et le monde rural, il n'en reste pas moins que les dialogues sonnent souvent anachroniques pour le siècle en question. Je ne suis pas friand de paranormal et de fantômes, mais ces derniers sont finalement secondaires en ce qu'ils permettent l'incarnation de la Résistance des Francs-Montagnards. Une allégorie spectrale qui rend accessible à un plus large public ce texte que j'aurais classé, dans un premier élan, dans les rayons de littérature jeunesse.