s_mailler a noté J'irai tuer pour vous : 5 étoiles

J'irai tuer pour vous de Henri Loevenbruck
1985, Paris est frappé par des attentats comme le pays en a rarement connu. Dans ce contexte, Marc Masson, un …
Je lis un peu de tout, surtout en français, parfois en espagnol ou en anglais.
J'ai quelques livres à donner listés sur inventaire.io : inventaire.io/shelves/27f5f8e89b15ab0504501d147cc2b876
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1985, Paris est frappé par des attentats comme le pays en a rarement connu. Dans ce contexte, Marc Masson, un …
Tous les jours, au bord du Vermillon, je rejouais toute seule l'épisode du mercredi d'avant, avec licence poétique. Je devenais Flo, la petite fille rousse comme moi pareille, naufragée sur une île déserte avec une grande famille très aimable et des amis épatants, tel monsieur Morton, un vieux marin fort gentil malgré l'apparence.
— Pour ne rien regretter de Henri Loevenbruck (Page 18)
A Providence, petite ville perdue dans le grand nulle part, une voix s'élève doucement au milieu du silence. Une voix …
Pierre Kropotkine nous relate de façon passionnante les 57 premières années de sa vie, durant lesquelles il a été successivement jeune aristocrate, étudiant dans la meilleure école militaire de Russie, "page de chambre" du Tsar, administrateur et explorateur en Sibérie et aux confins de la Mandchourie, géographe de haut vol, puis propagandiste socialiste en Russie, prisonnier à la fameuse (et terrible) forteresse "Pierre et Paul" de St Petersbourg, évadé, exilé, propagandiste et théoricien anarchiste en Suisse, France (où il passa également des années en prison), Grande-Bretagne.
Cela fait beaucoup, trop sans doute pour un seule homme, et pourtant tout cela est conté avec une extrême modestie et surtout avec un profond amour de l'Humanité. On croise dans cet ouvrage nombre de personnalités françaises, Suisses et russes passées à la postérité. Tout est décrit avec finesse et vivacité, qu'il s'agisse du mode de vie des aristocrates russes propriétaires de serfs, d'un …
Pierre Kropotkine nous relate de façon passionnante les 57 premières années de sa vie, durant lesquelles il a été successivement jeune aristocrate, étudiant dans la meilleure école militaire de Russie, "page de chambre" du Tsar, administrateur et explorateur en Sibérie et aux confins de la Mandchourie, géographe de haut vol, puis propagandiste socialiste en Russie, prisonnier à la fameuse (et terrible) forteresse "Pierre et Paul" de St Petersbourg, évadé, exilé, propagandiste et théoricien anarchiste en Suisse, France (où il passa également des années en prison), Grande-Bretagne.
Cela fait beaucoup, trop sans doute pour un seule homme, et pourtant tout cela est conté avec une extrême modestie et surtout avec un profond amour de l'Humanité. On croise dans cet ouvrage nombre de personnalités françaises, Suisses et russes passées à la postérité. Tout est décrit avec finesse et vivacité, qu'il s'agisse du mode de vie des aristocrates russes propriétaires de serfs, d'un paysage de Sibérie ou bien des différentes factions ouvrières existant en Europe et de leur évolution.
C'est à la fois une autobiographie passionnante et un excellent cours sur l'histoire du mouvement ouvrier de la seconde moitié du XIXème. Tout cela est écrit dans un style très vif, et a extrêmement bien vieilli.
Pierre Kropotkine nous relate de façon passionnante les 57 premières années de sa vie, durant lesquelles il a été successivement jeune aristocrate, étudiant dans la meilleure école militaire de Russie, "page de chambre" du Tsar, administrateur et explorateur en Sibérie et aux confins de la Mandchourie, géographe de haut vol, puis propagandiste socialiste en Russie, prisonnier à la fameuse (et terrible) forteresse "Pierre et Paul" de St Petersbourg, évadé, exilé, propagandiste et théoricien anarchiste en Suisse, France (où il passa également des années en prison), Grande-Bretagne.
Cela fait beaucoup, trop sans doute pour un seule homme, et pourtant tout cela est conté avec une extrême modestie et surtout avec un profond amour de l'Humanité. On croise dans cet ouvrage nombre de personnalités françaises, Suisses et russes passées à la postérité. Tout est décrit avec finesse et vivacité, qu'il s'agisse du mode de vie des aristocrates russes propriétaires de serfs, d'un …
Pierre Kropotkine nous relate de façon passionnante les 57 premières années de sa vie, durant lesquelles il a été successivement jeune aristocrate, étudiant dans la meilleure école militaire de Russie, "page de chambre" du Tsar, administrateur et explorateur en Sibérie et aux confins de la Mandchourie, géographe de haut vol, puis propagandiste socialiste en Russie, prisonnier à la fameuse (et terrible) forteresse "Pierre et Paul" de St Petersbourg, évadé, exilé, propagandiste et théoricien anarchiste en Suisse, France (où il passa également des années en prison), Grande-Bretagne.
Cela fait beaucoup, trop sans doute pour un seule homme, et pourtant tout cela est conté avec une extrême modestie et surtout avec un profond amour de l'Humanité. On croise dans cet ouvrage nombre de personnalités françaises, Suisses et russes passées à la postérité. Tout est décrit avec finesse et vivacité, qu'il s'agisse du mode de vie des aristocrates russes propriétaires de serfs, d'un paysage de Sibérie ou bien des différentes factions ouvrières existant en Europe et de leur évolution.
C'est à la fois une autobiographie passionnante et un excellent cours sur l'histoire du mouvement ouvrier de la seconde moitié du XIXème. Tout cela est écrit dans un style très vif, et a extrêmement bien vieilli.
Dans le livre cité plus haut, je disais que les prisons sont « des universités du crime, entretenues par l'État ». Et maintenant, en songeant à cette expression à quinze ans de distance, je ne puis que la confirmer, car elle s'appuie sur toute l'expérience que j'ai acquise depuis.
Réflexions après son enfermement à la prison de Clairvaux, en France, où il juge pourtant avoir été particulièrement bien traité. C'est donc bien le système carcéral qu'il juge intrinsèquement mauvais, et pas les conditions d'enfermement dans tel ou tel établissement.
C'est l'espérance et non le désespoir, qui fait les révolutions.
Plus tard, quand nous fîmes de la propagande socialiste parmi les paysans, j'étais surpris de voir que quelques-uns de mes amis, qui avaient reçu une éducation en apparence beaucoup plus démocratique que la mienne, ne savaient pas parler aux paysans ou aux ouvriers de fabrique venus de la campagne. Ils essayaient d'imiter le patois du paysan en employant un grand nombre de prétendues « phrases populaires », ce qui ne faisait que rendre leur langage plus incompréhensible. Cela n'est nullement nécessaire, soit qu'on parle aux paysans, soit qu'on écrive pour eux.
L'humanisme profond de Kropotkine, au sens, son profond optimisme et amour de l'Humanité, transpire de ce paragraphe.
Quel que fut le point du vaste empire où ils durent séjourner au cours de leur carrière, ils trouvaient toujours moyen de passer leur vieillesse dans une de leurs maisons du Vieux Quartier des Écuyers, à l'ombre de l'église où ils avaient été baptisés, et où l'on avait récité les dernières prières aux obsèques de leurs parents
— Mémoires d'un révolutionnaire de Peter Kropotkin (Page 13)
De très belles descriptions de Moscou sous Nicolas Premier, dans un style très attractif, où l'on perçoit l'humour et l'ironie.
J'ai découvert ce dernier Roman de Carole Martinez à travers un article de Télérama, qui le présentait comme une incursion de l'autrice dans l'univers de la science-fiction, qui m'est particulièrement cher. C'est ce qui m'a attiré vers lui, mais ce n'est en revanche pas ce qui m'a fait l'apprécier.
Non, cher Télérama, je ne déposerais pas cet ouvrage sur l'étagère de la science-fiction, malgré son côté dystopie, par le manque de vraisemblance des faits. Il n'est certes pas simple à classer. C'est un ouvrage qui entre de plain-pied dans l'univers du sommeil et du rêve, dont il épouse les codes : à classer donc sur l'étagère onirique. À défaut, s'il s'y retrouve esseulé, l'on pourra le qualifier d'incursion dans le domaine du fantastique.
C'est un Cri qui saisit tous les enfants du monde au cœur de leur sommeil, en suivant la rotation terrestre : un rêve synchronisé qui tisse …
J'ai découvert ce dernier Roman de Carole Martinez à travers un article de Télérama, qui le présentait comme une incursion de l'autrice dans l'univers de la science-fiction, qui m'est particulièrement cher. C'est ce qui m'a attiré vers lui, mais ce n'est en revanche pas ce qui m'a fait l'apprécier.
Non, cher Télérama, je ne déposerais pas cet ouvrage sur l'étagère de la science-fiction, malgré son côté dystopie, par le manque de vraisemblance des faits. Il n'est certes pas simple à classer. C'est un ouvrage qui entre de plain-pied dans l'univers du sommeil et du rêve, dont il épouse les codes : à classer donc sur l'étagère onirique. À défaut, s'il s'y retrouve esseulé, l'on pourra le qualifier d'incursion dans le domaine du fantastique.
C'est un Cri qui saisit tous les enfants du monde au cœur de leur sommeil, en suivant la rotation terrestre : un rêve synchronisé qui tisse l'intrigue. Nous suivons Lucie, qui a fui les violences familiales avec sa maman et s'est réfugiée au milieu des étangs camarguais. Entre ruptures et amours, nous suivons ce duo au sein d'une intrigue mêlant Camargue, Paris, et un brin d'international à la poursuite du rêve.
Difficile d'en écrire plus tout en préservant le plaisir de la lecture. Plaisir magnifié, je trouve, quand l'autrice fait pénétrer le lecteur au sein des rêves des enfants : un réalisme onirique saisissant ! Les autres pages ne sont pas en reste tant le style narratif flirte avec la poésie.
Le mieux est peut-être de laisser la parole à l'autrice, au bout de ce lien.
Women banana workers--bananeras--are waging a powerful revolution by making gender equity central in Latin American labor organizing.
Aristocrate et proscrit, scientifique et révolutionnaire, le russe Pierre Kropotkine (1842-1921) fut l’un des grands théoriciens anarchistes. De la cour …
« On peut repousser ses idées, blâmer ses actes ; on ne saurait s'empêcher de l'aimer et de respecter, même …