Le 24 décembre 1534, place Maubert, pendant que chacun s'apprête à fêter Noël, un imprimeur, …
Un roman historique autour de l'imprimeur et typographe Antoine Augereau (et non Augureau comme sur la 4e de couv) exécuté le 24 décembre 1534 place Maubert, pour avoir imprimé les « placards », ces affiches anti-catholiques collées sur les murs de plusieurs villes de France, jusque sur la porte de la chambre du roi François Ier.
Un roman historique autour de l'imprimeur et typographe Antoine Augereau (et non Augureau comme sur la 4e de couv) exécuté le 24 décembre 1534 place Maubert, pour avoir imprimé les « placards », ces affiches anti-catholiques collées sur les murs de plusieurs villes de France, jusque sur la porte de la chambre du roi François Ier.
à beaucoup chanter avec les mésanges nos voix ne sont bientôt plus des voix et …
PERIOD2.
4 étoiles
Après "T3M" qui, autour de la mémoire traumatique et de la réparation, proposait une poésie puissante de reconstruction (bw.heraut.eu/user/Ameimse/review/29920/s/t3m-science-fiction-poesie#anchor-29920), "PERIOD2." est un nouveau texte de "poésie science-fictionnelle" (pour reprendre le qualificatif de l'autrice) d'Héloïse Brézillon. Il y est question d'effondrements du vivant et de tenter de "changer de période" en retissant les liens abîmés avec les "autres-qu'humains". Une lecture qui remue et qui touche. Le livre est accompagné d'une postface qui permet à l'autrice de préciser d'où (et avec qui) elle parle, notamment en mettant en lumière l'inspiration et le souffle puisés dans "Vivre avec le trouble" de Donna Haraway - dont les références sont très perceptibles. Elle poursuit donc dans son registre particulier entre poésie & science-fiction, pour explorer et tenter d'envisager le dépassement de la "crise de la sensibilité" identifiée par Baptiste Morizot.
Après "T3M" qui, autour de la mémoire traumatique et de la réparation, proposait une poésie puissante de reconstruction (bw.heraut.eu/user/Ameimse/review/29920/s/t3m-science-fiction-poesie#anchor-29920), "PERIOD2." est un nouveau texte de "poésie science-fictionnelle" (pour reprendre le qualificatif de l'autrice) d'Héloïse Brézillon. Il y est question d'effondrements du vivant et de tenter de "changer de période" en retissant les liens abîmés avec les "autres-qu'humains". Une lecture qui remue et qui touche.
Le livre est accompagné d'une postface qui permet à l'autrice de préciser d'où (et avec qui) elle parle, notamment en mettant en lumière l'inspiration et le souffle puisés dans "Vivre avec le trouble" de Donna Haraway - dont les références sont très perceptibles. Elle poursuit donc dans son registre particulier entre poésie & science-fiction, pour explorer et tenter d'envisager le dépassement de la "crise de la sensibilité" identifiée par Baptiste Morizot.
Près de la mer entremêle le destin de deux hommes réfugiés politique en Angleterre. Un …
Ainsi peut-être devrais-je dire de moi que j’ai un jour vécu une autre vie ailleurs, et qu’aujourd’hui cela n’est plus. Pourtant je sais que cette première vie existe et palpite, déborde de santé derrière et devant moi. J’ai du temps sur les mains, je suis entre les mains du temps, alors autant que je m’explique. Tôt ou tard il faut en venir là.
Max, Laurence sa femme et leur fille Charlie viennent d'arriver au camping de Lac aux …
Baignades
4 étoiles
Je ne suis pas familier du roman noir. Si mes souvenirs sont bons, je crois que seule ma lecture de la suite Stieg Larsson pourrait s’en rapprocher ; mais Millénium n’est pas classé comme tel. L’ouvrage Baignades est scindé en deux parties. Les premières pages m’ont bien accroché. Le style est efficace, moderne, va à l’essentiel, et nous sommes rapidement plongés dans le récit. Peu à peu, l’autrice m’a perdu. Je devrais être plus précis, j’avais l’impression d’être devant un film angoissant qui, vu à l’approche de ma nuit, ne favoriserait pas mon sommeil. Arrivée en fin de cette première partie, la curiosité pointe : mais qu’est-ce que l’autrice allait nous offrir ? Et alors, ce second chapitre nous offre une toute autre ouverture, un deuxième roman dans le roman. J’ai vraiment aimé cette dernière partie de l’ouvrage : autant sur le fond – très riche, mais dont je ne …
Je ne suis pas familier du roman noir. Si mes souvenirs sont bons, je crois que seule ma lecture de la suite Stieg Larsson pourrait s’en rapprocher ; mais Millénium n’est pas classé comme tel. L’ouvrage Baignades est scindé en deux parties. Les premières pages m’ont bien accroché. Le style est efficace, moderne, va à l’essentiel, et nous sommes rapidement plongés dans le récit. Peu à peu, l’autrice m’a perdu. Je devrais être plus précis, j’avais l’impression d’être devant un film angoissant qui, vu à l’approche de ma nuit, ne favoriserait pas mon sommeil. Arrivée en fin de cette première partie, la curiosité pointe : mais qu’est-ce que l’autrice allait nous offrir ? Et alors, ce second chapitre nous offre une toute autre ouverture, un deuxième roman dans le roman. J’ai vraiment aimé cette dernière partie de l’ouvrage : autant sur le fond – très riche, mais dont je ne veux rien divulgâcher – que pour la forme. La technique narrative de l’autrice s’y épanouit : un brin d’omniscience du narrateur et une fluidité dans la manière de passer d’un point de vue à l’autre qui m’a fait penser à l’art narratif de Virginia Woolf. La toute fin est un peu expédiée, mais l’autrice a frayé une très belle voie littéraire.
Max, Laurence sa femme et leur fille Charlie viennent d'arriver au camping de Lac aux …
Il avait nagé ainsi, sans s’épuiser, jusqu’à ce qu’il entende une porte claquer. La maison s’éveillait, ce qu’il y avait d’humain autour du lac allait bientôt mêler ses bruits aux bruissements du matin, et il faudrait attendre la nuit pour qu’un autre moment parfait se présente.
Dans une société hypertechnologique où l'ordinateur règne en maître, Case est un pirate de génie …
Neuromancien
4 étoiles
Il se passe quelque chose avec la traduction qui rend difficile de rentrer dans le texte, et à la fois lui donne un ton si particulier et si direct que naissent de nouvelles images, ou au contraire des concepts abstraits difficiles à mettre en image (et alors on s'accroche aux mots, à leur forme et à leurs sons pour donner une texture et une consistance au concept). J'aime beaucoup cette idée, par exemple, qui fait appeler les espaces informatiques qu'on doit infiltrer des "glaces", ce qui est à la fois très visuel (elle reflète, elle se brise, on voit à travers sans pouvoir y pénétrer) et suffisamment abstrait pour que l'image qu'on s'en fait reste imprécise, changeante et donc beaucoup ancré dans le mot lui-même ("glace") sa sonorité et sa poésie. Je ne l'ai pas lu en anglais donc je ne saurais pas dire à quoi ressemble l'écriture de Gibson, …
Il se passe quelque chose avec la traduction qui rend difficile de rentrer dans le texte, et à la fois lui donne un ton si particulier et si direct que naissent de nouvelles images, ou au contraire des concepts abstraits difficiles à mettre en image (et alors on s'accroche aux mots, à leur forme et à leurs sons pour donner une texture et une consistance au concept).
J'aime beaucoup cette idée, par exemple, qui fait appeler les espaces informatiques qu'on doit infiltrer des "glaces", ce qui est à la fois très visuel (elle reflète, elle se brise, on voit à travers sans pouvoir y pénétrer) et suffisamment abstrait pour que l'image qu'on s'en fait reste imprécise, changeante et donc beaucoup ancré dans le mot lui-même ("glace") sa sonorité et sa poésie.
Je ne l'ai pas lu en anglais donc je ne saurais pas dire à quoi ressemble l'écriture de Gibson, même si j'ai l'impression qu'on est sur une traduction très directe (trop ? : parfois les néologismes traduits au mot pour mot restent en travers de la gorge au premier abord) qui donne ce ton si particulier, même dans le rythme des phrases.
Quand au roman, on est facilement perdu dans la logique du pourquoi ou comment des évènements, mais c'est aussi le cas des personnages et globalement du monde dans lequel ils évoluent, où le moindre corps est augmenté, technologiquement transformé, et la relation au réel qui en résulte est elle-même augmentée, transformée, au point d'en redéfinir les contours. Le réel est fragmenté, liquide, vaporeux, tout cela à la fois, et tout va trop vite pour nos simples cerveaux organiques.
Il y a par ailleurs effectivement beaucoup de choses/concepts/idées dans ce livre qu'on a retrouvé ailleurs par la suite dans la SF littéraire et au cinéma, mais beaucoup de personnes en ont déjà parlé, donc je me contenterai de pointer un lien plus rare mais évident à mes yeux : le personnage de Peter Riviera qui projette des "subliminaux" (sortes d'hologrammes hallucinatoires, souvent organiques et violents destinés à perturber ses adversaires) résonne avec l'imagerie de nombreuses BD de Enki Bilal (dont la trilogie du Monstre) où les corps sont entourés voire traversés de textures, matières voire animaux (poissons) dont il est difficile de savoir si elles sont tangibles ou non.
"Quand la connexion s'établit, tout est relié et converge vers un moment d'émotion partagée, vers …
Connexion
3 étoiles
Un essai qui se lit très vite. À la fois touchant dans sa sincérité, et quand Kae Tempest nous parle de ses "connexions" et par extension de sa manière de créer (au sens large). Et en même temps pas révolutionnaire ni précis dans son concept (qui frise un peu l'ésotérisme quand on commence à parler de Jung, ce qui je l'avoue me crispe assez vite). Je l'ai vécu comme un article intéressant plutôt que comme un essai, mais je suis curieux de lire davantage de Kae Tempest.
Un essai qui se lit très vite.
À la fois touchant dans sa sincérité, et quand Kae Tempest nous parle de ses "connexions" et par extension de sa manière de créer (au sens large). Et en même temps pas révolutionnaire ni précis dans son concept (qui frise un peu l'ésotérisme quand on commence à parler de Jung, ce qui je l'avoue me crispe assez vite).
Je l'ai vécu comme un article intéressant plutôt que comme un essai, mais je suis curieux de lire davantage de Kae Tempest.
« Je sens une nouvelle fois cette aspiration que j’ai voulu étouffer : une faim …
Et que désirez-vous ce soir
4 étoiles
Premee Mohamed a l'art de glisser ses lecteurices dans des univers vraiment différents, en adoptant des styles d'écriture (bien rendus par la traduction de Marie Surgers) dans lesquels la puissance évocatrice de sa plume et sa capacité à faire ressortir en peu de mots l'essentiel ne font jamais défaut.
Dans "Et que désirez-vous ce soir ?", le cadre principal est une maison close, avec en arrière-plan, à peine esquissé, un monde digne d'une dystopie caractérisé par quelques détails glaçants. On y suit une narratrice, courtisane, témoin de la résurrection, puis de la croisade vengeresse (et participante à l'occasion), d'une amie également courtisane. C'est un texte qui se concentre sur les ressentis, rempli d'émotions autour desquelles se déploie l'ensemble de la narration, et donc l'intrigue et les affrontements qui vont avoir lieu. L'autrice fait le choix de laisser une place centrale à tous les états d'âme successifs d'une narratrice, tiraillée …
Premee Mohamed a l'art de glisser ses lecteurices dans des univers vraiment différents, en adoptant des styles d'écriture (bien rendus par la traduction de Marie Surgers) dans lesquels la puissance évocatrice de sa plume et sa capacité à faire ressortir en peu de mots l'essentiel ne font jamais défaut.
Dans "Et que désirez-vous ce soir ?", le cadre principal est une maison close, avec en arrière-plan, à peine esquissé, un monde digne d'une dystopie caractérisé par quelques détails glaçants. On y suit une narratrice, courtisane, témoin de la résurrection, puis de la croisade vengeresse (et participante à l'occasion), d'une amie également courtisane.
C'est un texte qui se concentre sur les ressentis, rempli d'émotions autour desquelles se déploie l'ensemble de la narration, et donc l'intrigue et les affrontements qui vont avoir lieu. L'autrice fait le choix de laisser une place centrale à tous les états d'âme successifs d'une narratrice, tiraillée par les doutes, la détresse, les peurs, mais aussi habitée par une rage contre le monde profondément inégalitaire, injuste et impitoyable dans lequel elle tente de survivre. C'est fort et intense. Avec des fulgurances qui marquent.
Une novella qui a des allures de fable et m'a, une nouvelle fois chez Premee Mohamed, autant interpellée que touchée.
Comme naguère Jean-Jacques Rousseau dénonçait le scandale d'une société fondée sur l'inégalité, avec la même …
Une sacrée remise en question
5 étoiles
L'édition en ma possession ne comportait que le discours sur le colonialisme ! Ce court texte de Césaire que Danièle Obono suggérait de relire date du début des années cinquante. Je crois qu'il a dû être complété par la suite au vu de certaines références qui sont du milieu des années cinquante. Je dois dire que je ne le connaissais pas, et pourtant il est du même ordre que d'autres textes comme ceux de James Baldwin. Il est cinglant dans sa description du colonialisme français principalement et surtout de ce rapport qui est fait avec le nazisme, dont on s'offusque parce qu'il s'en est pris aux "Blancs"! Il cite de nombreux hommes politiques contemporains, des journalistes ou des auteurs littéraires qui colportent ce colonialisme et ce racisme, cette violence vis-à-vis d'autres populations, d'autres cultures considérées comme inférieures ou bonnes seulement à servir l'Occident, l'Europe... En passant il fustige le texte …
L'édition en ma possession ne comportait que le discours sur le colonialisme !
Ce court texte de Césaire que Danièle Obono suggérait de relire date du début des années cinquante. Je crois qu'il a dû être complété par la suite au vu de certaines références qui sont du milieu des années cinquante.
Je dois dire que je ne le connaissais pas, et pourtant il est du même ordre que d'autres textes comme ceux de James Baldwin. Il est cinglant dans sa description du colonialisme français principalement et surtout de ce rapport qui est fait avec le nazisme, dont on s'offusque parce qu'il s'en est pris aux "Blancs"!
Il cite de nombreux hommes politiques contemporains, des journalistes ou des auteurs littéraires qui colportent ce colonialisme et ce racisme, cette violence vis-à-vis d'autres populations, d'autres cultures considérées comme inférieures ou bonnes seulement à servir l'Occident, l'Europe...
En passant il fustige le texte de Mannoni "Le racisme revisité - Madagascar 1947" et met en avant "Maldoror" de Lautréamont.
Il avance tellement d'idées que l'on pourrait reprendre tant elles semblent d'actualité, notamment sur cette notion de civilisation occidentale...
@Zekovski ok, je comprends mieux :-) oui si tu as deux minutes, pourquoi pas faire une petite "4ème de couverture" pour satisfaire nos curiosités. Bonne fin de journée en tout cas.
@Zekovski ok, je comprends mieux :-) oui si tu as deux minutes, pourquoi pas faire une petite "4ème de couverture" pour satisfaire nos curiosités. Bonne fin de journée en tout cas.
@Zekovski Bonjour. Mais "quèsaco". Cet ISBN ne semble pas correspondre, je ne trouve nul trace, ni de l'ouvrage (en est-ce d'ailleurs un ?), ni de l'auteur en question; bref, qu'est ce donc que ce texte ? Curieusement vôtre, Anthony
@Zekovski Bonjour. Mais "quèsaco". Cet ISBN ne semble pas correspondre, je ne trouve nul trace, ni de l'ouvrage (en est-ce d'ailleurs un ?), ni de l'auteur en question; bref, qu'est ce donc que ce texte ?
Curieusement vôtre,
Anthony
Max, Laurence sa femme et leur fille Charlie viennent d'arriver au camping de Lac aux …
Son pied avait heurté une balle de tennis qui semblait aussi chercher à conserver son équilibre et elle avait aperçu Bobby, la peluche préférée de Charlie, un ourson pelé qu’elle traînait partout et qui était allé se recroqueviller au fond du véhicule, comme s’il voulait se protéger d’un quelconque assaillant, alors qu’il n’y avait d’autre assaillant que la nuit, la poisse, la forêt et l’orage, c’est ce qu’elle avait dit à Bobby en se penchant pour le ramasser, c’est la faute à pas de chance, mon beau Bobby.
Depuis des mois, la Terre et ses planètes, unies au sein de l’Alliance, subissent les …
Babel 17
2 étoiles
C'est le hasard qui m'amena à la lecture de Babel 17. Aussi, bien que le sujet du langage m'offrait mille possibles, je ne vous cacherai pas que je suis rapidement tombé dans la perplexité, puis la déception. Mon avis est simple, tranché, voici un mauvais livre. Les premières pages ont été comme une promesse. Ainsi, l'idée d'utiliser la linguistique comme porte d'entrée sur l'essence de la Pensée dans le domaine de la science-fiction m'a ouvert l'appétit. Faisant fi de la mauvaise écriture – peut-être pour partie liée à une vilaine traduction – j'ai peu à peu perdu tout intérêt pour un récit dont certains passages m'ont paru tout simplement affligeants. Sans divulgâcher, le dialogue entre l'héroïne et le Boucher qui, en quelques phrases, découvre la notion du "moi" par le truchement du "je" et du "tu" est vraiment tiré par les cheveux. De même pour le passage grossier de l'analyse …
C'est le hasard qui m'amena à la lecture de Babel 17. Aussi, bien que le sujet du langage m'offrait mille possibles, je ne vous cacherai pas que je suis rapidement tombé dans la perplexité, puis la déception. Mon avis est simple, tranché, voici un mauvais livre. Les premières pages ont été comme une promesse. Ainsi, l'idée d'utiliser la linguistique comme porte d'entrée sur l'essence de la Pensée dans le domaine de la science-fiction m'a ouvert l'appétit. Faisant fi de la mauvaise écriture – peut-être pour partie liée à une vilaine traduction – j'ai peu à peu perdu tout intérêt pour un récit dont certains passages m'ont paru tout simplement affligeants. Sans divulgâcher, le dialogue entre l'héroïne et le Boucher qui, en quelques phrases, découvre la notion du "moi" par le truchement du "je" et du "tu" est vraiment tiré par les cheveux. De même pour le passage grossier de l'analyse corporelle à la télépathie (jusqu'au contrôle mental). J'aurais pu refermer le livre à plusieurs reprises, mais je me fais un devoir d'aller au bout de mes lectures, par respect pour son auteur et pour donner au texte toute sa chance. Ici, chaque nouvelle page confirmait l'opinion qui poignit rapidement. J'apprends, parallèlement à cette petite note de lecture, que nous avons affaire ici à un livre de jeunesse. L'auteur, Samuel R. Delany, avait 24 ans à sa parution. Quoi qu'il en soit, cette fiction a reçu un prix et certains semblent aujourd'hui encore apprécier l'ouvrage. Pour ma part, vous l’aurez compris, cette lecture restera synonyme de profonde déception.