Profil

C'est un roman léger et gracieux. Suite proche du roman Sorcery of Thorns, on retrouve Elisabeth, Nathaniel et Silas.

Plus de bataille, de magie épique et de monde à sauver. C'est un récit plus intime, qui se déroule dans le manoir du début à la fin. Il devient un personnage à part entière et la magie est partout. C'est intéressant de voir à quel point Nathaniel est un puissant sorcier quand il utilise sa magie à tout bout de champ.

Le manoir est un lieu rempli de mystère où le passé et le présent se mêlent. On apprend d'ailleurs beaucoup de choses sur le passé des Thorn et sur Silas.

La relation entre Elisabeth et Nathaniel et celle qu'elle a avec Silas sont au cœur du roman. Des scènes très drôles, et très fantaisistes, côtoient des moments plus effrayants ou émouvants.

J'aime beaucoup tous les personnages : Elisabeth est forte, intelligente et généreuse ; Nathaniel cache derrière une apparence pleine de légèreté ses cauchemars et ses souffrances ; Silas est ... Silas. Ce démon est le point fort des deux tomes : à la fin, l'autrice nous offre quelques menues révélations, très mystérieuses qui laissent entendre que son retour auprès de ses amis n'est pas sans conséquences. Cet épilogue offre une ouverture qui me fait me demander si leur histoire est terminée.

C'est un roman léger et gracieux. Suite proche du roman Sorcery of Thorns, on retrouve Elisabeth, Nathaniel et Silas.

Plus de bataille, de magie épique et de monde à sauver. C'est un récit plus intime, qui se déroule dans le manoir du début à la fin. Il devient un personnage à part entière et la magie est partout. C'est intéressant de voir à quel point Nathaniel est un puissant sorcier quand il utilise sa magie à tout bout de champ.

Le manoir est un lieu rempli de mystère où le passé et le présent se mêlent. On apprend d'ailleurs beaucoup de choses sur le passé des Thorn et sur Silas.

La relation entre Elisabeth et Nathaniel et celle qu'elle a avec Silas sont au cœur du roman. Des scènes très drôles, et très fantaisistes, côtoient des moments plus effrayants ou émouvants.

J'aime beaucoup tous les personnages : Elisabeth est forte, intelligente et généreuse ; Nathaniel cache derrière une apparence pleine de légèreté ses cauchemars et ses souffrances ; Silas est ... Silas. Ce démon est le point fort des deux tomes : à la fin, l'autrice nous offre quelques menues révélations, très mystérieuses qui laissent entendre que son retour auprès de ses amis n'est pas sans conséquences. Cet épilogue offre une ouverture qui me fait me demander si leur histoire est terminée.

🌲 Il m'est très difficile de chroniquer ce roman, sans trop en dévoiler. L'autrice nous donne une certaine vision du monde dans lequel l'héroïne évolue, avec une organisation politique et une mythologie. Cependant, on n'en a qu'une vision très limitée, puisqu'il ne s'agit que d'une seule cité, bien que puissante.

🌲 La mythologie est vraiment intéressante : la déesse Devâdhani et les Précurseurs sont mystérieux et apportent beaucoup de mysticisme au roman. Cependant, la magie est très diffuse.

🌲 Puis on apprend de nouvelles choses qui ajoutent couche après couche, complexifiant le monde de plus en plus, jusqu'aux révélations vers la fin. On devine qui sont les Précurseurs, en observant les artefacts qu'ils ont laissés derrière eux : quand j'ai compris, je suis restée stupéfaite.

🌲 Le roman démarre de manière assez classique : l'héroïne, au service des Bélégan, part en mission avec Senwig, le fils de sa bienfaitrice, et une escouade de soldats, pour enquêter sur la disparition d'un groupe de dignitaires. Mais c'est à partir de ce moment que toute sa vie va être bouleversée. La seconde partie change de ton : elle est remplie de scènes palpitantes, Et surtout, la Forêt apparait. Cette Forêt est fascinante et mystérieuse ; elle représente la force incontrôlable de la nature. J'aurais aimé en savoir plus sur elle.

🌲 Rêva, l'héroïne, est celle dont le point de vue est le plus souvent utilisé. Elle a un statut particulier, un peu comme si elle était entre deux peuples. Elle est déterminée et forte malgré les épreuves qu'elle traverse, à la fois physique et mentale. Sa connexion au monde mystique est forte et son évolution est vraiment intéressante.

🌲 Tous les personnages ont chacun une voix propre. l'autrice arrive à leur donner de la consistance, parfois en seulement quelques pages. J'ai une préférence pour Mauduis et Ridd, mais les autres sont tout aussi attachants. Senwig est celui qui m'a paru le plus détestable, à cause de son attitude générale et de ses changements d'humeur et .... pour une autre raison que je ne peux dévoiler.

🌲 La fin est magnifique. Cependant, j'ai l'impression que ce roman est une introduction à une histoire plus vaste. Beaucoup de mystères subsistent, notamment sur la forêt ; Réva commence une nouvelle histoire et les autres personnages vont vers leur destin. J'aimerais beaucoup savoir ce qui leur arrive par la suite. 😊

🎄 Comme d'habitude, j'ai été emportée par la plume délicate de l'autrice. Elle nous emporte avec elle dans la campagne anglaise au XIXe siècle, après un passage à Londres.

🎄 J'ai adoré découvrir toutes les traditions de Noël de l'époque : c'était intéressant et m'a aidé à vraiment plonger dans l'ambiance.

🎄 Le récit est doux comme la neige qui tombe sur le parc du château, mais aussi âpre comme les tempêtes d'hiver et chaud comme les flammes de la cheminée pendant que la buche de Noël brûle.

🎄 Le Vicomte m'a vraiment plu : c'est un être complexe. Il peut être charmant, mais en même temps il porte en lui cette lourde promesse qu'il a faite à son père et le poids des rumeurs qui courent sur lui, prix à payer pour sa différence, dans cette societé de la haute noblesse où des codes sociaux stricts régissent la vie de ses membres.

🎄 Et encore plus quand on est une femme : Alva est combattive et intelligente, elle est remplie de compassion pour les enfants défavorisés, et elle lutte sans cesse contre les diktats imposés aux femmes par la societé. Elle essaie d'être libre et fidèle à elle-même, tout en faisant partie de cette societé. C'est quelque chose qui la tiraille, mais qui ne la freine pas, comme on le voit bien dans la scène du jeu du snap-dragon ou bien dans la forêt... 😉

🎄 Par moment, j'ai été très frustrée par réactions des deux personnages : leurs incertitudes, les fausses idées qu'ils se font sur l'un et sur l'autre rendent la construction de leur relation particulièrement chaotique, mais c'est ce qui fait le récit. 😁

🎄 Les esprits veillent sur le château ! Le fantastique flotte au-dessus de l'intrigue et des personnages, apportant une ambiance mystique. On ne sait jamais ce qu'il en est réellement et c'est ce qui fait le charme du récit.

🎄 Mes scènes préférées sont celles du bal du Nouvel-An, la discussion entre Sol et Garett et la scène dans la forêt avec un cerf ... Et j'ai découvert tellement de choses sur les traditions de Noël et ... les cartes de vœux. 😉

🎄 Comme d'habitude, j'ai été emportée par la plume délicate de l'autrice. Elle nous emporte avec elle dans la campagne anglaise au XIXe siècle, après un passage à Londres.

🎄 J'ai adoré découvrir toutes les traditions de Noël de l'époque : c'était intéressant et m'a aidé à vraiment plonger dans l'ambiance.

🎄 Le récit est doux comme la neige qui tombe sur le parc du château, mais aussi âpre comme les tempêtes d'hiver et chaud comme les flammes de la cheminée pendant que la buche de Noël brûle.

🎄 Le Vicomte m'a vraiment plu : c'est un être complexe. Il peut être charmant, mais en même temps il porte en lui cette lourde promesse qu'il a faite à son père et le poids des rumeurs qui courent sur lui, prix à payer pour sa différence, dans cette societé de la haute noblesse où des codes sociaux stricts régissent la vie de ses membres.

🎄 Et encore plus quand on est une femme : Alva est combattive et intelligente, elle est remplie de compassion pour les enfants défavorisés, et elle lutte sans cesse contre les diktats imposés aux femmes par la societé. Elle essaie d'être libre et fidèle à elle-même, tout en faisant partie de cette societé. C'est quelque chose qui la tiraille, mais qui ne la freine pas, comme on le voit bien dans la scène du jeu du snap-dragon ou bien dans la forêt... 😉

🎄 Par moment, j'ai été très frustrée par réactions des deux personnages : leurs incertitudes, les fausses idées qu'ils se font sur l'un et sur l'autre rendent la construction de leur relation particulièrement chaotique, mais c'est ce qui fait le récit. 😁

🎄 Les esprits veillent sur le château ! Le fantastique flotte au-dessus de l'intrigue et des personnages, apportant une ambiance mystique. On ne sait jamais ce qu'il en est réellement et c'est ce qui fait le charme du récit.

🎄 Mes scènes préférées sont celles du bal du Nouvel-An, la discussion entre Sol et Garett et la scène dans la forêt avec un cerf ... Et j'ai découvert tellement de choses sur les traditions de Noël et ... les cartes de vœux. 😉

Un énorme coup de coeur que cette courte lecture qui concentre tant d'éléments qui font que j'aime lire de la science-fiction.

Si les thèmes abordés (l'altérité, la cohabitation et la construction d'une communauté plurielle, l'exploration spatiale) sont des classiques du genre, la novella a l'art de se réapproprier ces fondamentaux pour en proposer un condensé efficace, servi par une écriture ciselée, capable en peu de mots d'en dire beaucoup, sans négliger des nuances. La narration non linéaire peut un instant déstabiliser, mais la fragmentation du récit renforce à mon sens son caractère immersif. Cependant, si la lecture de Rossignol m'a tant marquée, c'est qu'au-delà du fond du récit, la prose, à la fois sensible et brute, a su me communiquer mille et une émotions. Celle, tout d'abord, de l'émerveillement teinté de fascination face aux premières pages et à la magnifique immersion proposée dans une station spatiale où cohabite une telle diversité d'êtres et de formes vivantes, réveillant ce que j'avais pu ressentir il y a bien des années en découvrant la série Babylon 5. Celle, aussi, du coeur qui se serre devant le récit d'une maternité, des certitudes et des doutes d'une narratrice évoquant cette relation mère/enfant - de façon principalement indirecte - dans le contexte d'un melting-pot utopique en train de s'effondrer.

Rossignol est une très belle lecture, d'une richesse qui peut paraître inattendue par rapport au format si court d'une novella. Elle m'a rappelée ce que j'aime dans la science-fiction, et c'est déjà beaucoup.

Roman reçu dans le cadre de la Masse critique Mauvais genre de Babelio.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture : c'est un roman de fantasy dans un monde très original et inspiré de la mythologie nordique.

Le monde est intéressant : la magie côtoie la technologie et parfois se combine avec elle. J'aime beaucoup les univers de ce type, et ce roman contient de très bonnes idées. Cependant, j'ai trouvé que parfois, l'auteur employait un vocabulaire un peu trop moderne.

La géographie est aussi plutôt riche, avec différents royaumes et des contrées inaccessibles ou lointaines. Les peuples et les dieux sont tirés de la mythologie nordique. J'ai vraiment apprécié les références à ces mythes, qui sont très précises. Les descriptions sont à couper le souffle. Les paysages sont variés ; certaines villes sont aussi très originales. On sent que l'auteur nous offre un univers vraiment maitrisé.

Autre point fort du roman : les scènes d'action, notamment les combats. Ils sont racontés de manière très vivantes et cinématiques, c'est palpitant, épique et on ne s'ennuie pas. Je n'ai eu aucun mal à visualiser les gestes et les mouvements des personnages. Ce n'est ni trop long, ni trop court ; ni trop facile pour les héros, qui sont pourtant des guerriers expérimentés (pour la plupart). Les protagonistes n'en sortent pas indemnes. Certaines scènes sont violentes, sans être graphiques.

Les personnages affrontent différentes sortes d'épreuve, un peu comme une équipe de personnages de jeu de rôle qui apprennent à se connaitre et vivent toutes sortes de péripéties. Ma mention spéciale : la découverte des fée dans la forêt d'Illy. 😆

L'affrontement final est particulièrement émotionnel et réussi : l'auteur termine son premier tome sur un cliffhanger à couper le souffle. le premier tome a apporté suffisamment de réponses à certaines questions, tout en en laissant d'autres ouvertes. Je ne me suis pas sentie frustrée et j'ai envie de lire la suite.

Ce roman se lit globalement bien. le rythme est plutôt bien maitrisé, le développement des personnages et de leurs relations plutôt bien intégré au reste. Certaines transitions pourtant, construites pour montrer l'évolution des relations des personnages, m'ont paru peu cohérentes et m'ont fait sortir un peu de l'histoire : c'est dommage.

Le style est très soutenu : on sent une réelle recherche dans le vocabulaire et les phrases ; le vocabulaire technique est très bien utilisé dans certaines description (notamment dans un combat contre un scorpion géant). J'ai cependant repéré quelques maladresses d'expression et d'utilisation du vocabulaire.

Venons-en aux personnages : je me suis attachée à la plupart d'entre eux. Halfield et Seïk sont mes préférés : ils ont un questionnement sur leur identité et sur leur passé disparu, dans le cas du Déchu, qui est bien rendu et intéressant. Seïk est même un peu au-dessus d'Halfield à mon avis : c'est un mercenaire au grand coeur très attachant. Halfield est plus lointain, mais c'est bien, car cela signifie que l'auteur a bien su retranscrire son côté divin.

Le groupe fonctionne bien et c'est très agréable de voir à quel point ils sont unis. Pourtant, certaines de leurs décisions et de leurs réactions ne font pas trop de sens. Dans certaines scènes qui auraient dû être émotionnelles, les réactions m'ont paru peu naturelles ou décalées, ou trop froides. Je trouve aussi le personnage de Diana trop moderne dans son langage.

L'antagoniste est très réussi et très complexe : sa folie a l'air d'avoir une cause plus profonde ; il est très mystérieux. Si on comprend le but ultime de sa quête, on n'en comprend pas encore la raison. C'est un être puissant et terrifiant, qui accomplit des actes horribles, incompréhensibles, même si je suspecte une cause ésotérique ou mystique.

Beaucoup de personnages féminins forts de reines ou de guerrières sont présents dans le roman, à égalité avec des personnages masculins sensibles et tout aussi forts. C'est très plaisant à lire. le racisme envers les sang-mêlés est évoqué et c'est intéressant. Cela donne une profondeur au récit. Pourtant, la représentation des femmes dans quelques scènes m'a gênée, notamment dans les descriptions de certaines femmes ou dans le comportement d'hommes vis-à-vis de femmes.

En conclusion, malgré quelques points d'amélioration, c'est un roman très riche et globalement bien écrit, qui s'améliore d'ailleurs au fur et à mesure qu'on avance dans le tome 1. le dénouement m'a vraiment donné envie de lire la suite. 😆

J'avais peut-être déjà lu Blade Runner (“Do Androids Dream About Electric Sheep”) mais je ne m'en rappelais que le film avec Harrison Ford, et j'avais également bien aimé l'adaptation de Minority Report par Spielberg avec Tom Cruise, et c'était la première fois que je m'enfilais un recueil de nouvelles de Philip K. Dick.

La science fiction (comme la fantasy) est un genre que je fréquente peu en lecture, et je suis à chaque fois surpris de découvrir qu'elle touche souvent juste, en ce qu'elle essaye de dire de notre monde présent, indépendamment de tout le bazar de planètes et autres formes de vie extraterrestres. Sans connaître le reste de l'œuvre de Dick, je reconnais dans ce recueil une réflexion sur la perception, sur la mémoire, le libre-arbitre — le lieu de rencontre du monde matériel qui nous entoure et de notre intelligence (dont la matérialité ne nous est qu'à peine accessible). Un point qui me touche moins est comment cette réflexion est irriguée de la question des drogues qui, parce qu'elles modifient notre perception, jouent une grande place dans ces nouvelles (comme dans la vie de Dick, découvré-je).