Profil

Très difficile pour moi de chroniquer ce roman sans divulgâcher. 😅 Je l'ai dévoré. Les trois quart de l'histoire sont racontées du point de vue d'Oxyde, certains chapitres du côté d'Elias et de Francesca. Ce que j'aime beaucoup dans ce roman et dans cet univers d'ailleurs, c'est que les personnages ne sont pas tout blanc : le monde des sorciers est un monde en nuances de gris, où la magie évolue dans un monde en marge du reste, très souvent dans l'ombre, au milieu des criminels. Francesca veut aller vers la lumière, mais elle est tellement prise dans l'obscurité qu'elle a du mal à s'en sortir. Oxyde plonge à fond dans cette noirceur, car il est aveuglé par sa quête. Je dirais que le seul qui reste lumineux, c'est Elias. Je regrette un peu de ne pas l'avoir plus vu. Un roman entièrement centré sur ce personnage serait une bonne idée. 😊 L'univers m'a beaucoup plu : j'aime ces mondes réalistes où la magie se déploie en marge des gens normaux, où on croise des sorciers, des prêtres exorcistes, des anges et des chasseurs d'ange. Certaines organisations auraient pu être davantage utilisées et présentées, mais cela viendra peut-être dans les tomes suivants. J'ai beaucoup aimé les références à des évènements et à des lieux des autres romans de l'autrice (je pense à Lettres de sang notamment). C'est un roman qui m'a déchiré le cœur à plusieurs reprises. Francesca ! 💜 Je me suis attachée à Oxyde : c'est un être tellement émouvant, malgré sa puissance (dont on a un avant-goût à un moment). On ne peut pas dire qu'il prend toujours les bonnes décisions, mais cela le rend vraiment humain. Et j'adore Elias. On apprend pas mal de choses sur le pacte d'Oxyde. D'ailleurs, dans ce roman, les apparence sont souvent trompeuses. Mais beaucoup de choses restent encore mystérieuses à la fin. Et quelle fin ! Ce cliffhanger me laisse suspendue dans le vide, et je n'ai qu'une hâte : que le tome suivant paraisse.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman de cet auteur. J'avoue que cet univers m'a laissé un goût un peu étrange. Ce ne sont pas les contes de fées auxquels on s'attend, mais on retrouve bien le style de l'auteur. Au début, j'ai trouvé le rythme lent et le style assez plat (mais c'est peut-être aussi car je l'ai lu en français). Toute la première partie manquait un peu d'intérêt. J'ai cependant adoré la relation du héros et de sa chienne et le fait que sa quête dans l'autre univers soit centrée autour du fait de la sauver était vraiment bien vu. Son aventure dans l'univers parallèle, assez horrible par moment, très tendre à d'autres moments, avec une galerie de personnages tous plus étranges les uns que les autres, était passionnante. J'ai dévoré la fin du roman. J'ai beaucoup aimé l'univers mis en place, qui avait un petit côté lovecraftien, notamment dans la géographie de la ville. Certaines scènes restaient dérangeantes et violentes. J'aime aussi beaucoup la manière dont l'auteur a joué avec les tropes des contes : le prince élu de la destinée, la princesse à sauver, le monstre et ses mignons...

Dans ce village perdu dans la montagne, qui n'est ni d'ici, ni d'ailleurs, ne se trouvent que six maisons et une seule rue, l'Avenue extravagante : la pension de Mme Piccoto, la librairie de Nata, la confiserie de Toke, le magasin de porcelaine de Shikka, la boutique de matériel maritime de Thomas et Cornichon, son perroquet , et le magasin de jouets de Mandy, et de son fils Sandy.

Autant vous dire que rien n'est ordinaire dans ces boutiques et ce village : ce que Lina, l'héroïne, va apprendre à son plus grand étonnement émerveillé. Cette jeune fille est perdue, elle ne sait pas trop pourquoi son père l'a envoyée dans cet endroit pour les vacances et elle a du mal à se débrouiller seule. Elle est aussi douce et déterminée, comme elle va le montrer à plusieurs reprises.

C'est un récit initiatique pour elle : elle va grandir au contact de ces habitants et vivre quelques péripéties qui vont beaucoup l'aider. Et en même temps elle va apporter beaucoup aux habitants du village et à d'autres personnages. Car le Village des Brumes Oubliées se situe toujours à un pas de tous ceux, où qu'ils soient dans le monde, qui en a besoin. Ce qui va amener quelques histoires intéressantes ou amusante.

Tous les personnages sont attachants : Icchan, l'inventeur, John, le cuisinier, Mme Kinu, Gentleman, le chat, Tala le tigre et les passants qui viennent juste le temps d'obtenir ce qu'il désire.

On arrive dans ce village en passant par une forêt, lieu de passage entre l'univers réel et cette autre dimension magique, à la croisée de tout. La magie est partout et diffuse. Aucune explication, mais ce n'est pas nécessaire, car j'ai plongé avec plaisir dans cette ambiance paisible, hors du temps et rafraichissante.

C'est un roman très court, qui apporte une bouffée d'air frais. C'est une histoire sur le fait de grandir et d'apprendre à s'occuper des autres, sur la magie du quotidien (des livres, des porcelaines et des jouets ...) ... Attention ! Si Miyazaki s'en est inspiré pour le Voyage de Chihiro, c'est très différent.

🖊️ Je me suis vraiment laissé entrainer dans ce roman, à la plume très belle et poétique.

🖊️L'autrice crée un univers alternatif, réaliste et moderne, mais nimbé de magie : dans les Imaginarium, les Dises et les Imas ont le pouvoir de créer des histoires, pour consoler les malheurs des Désolé(e)s ou les faire rêver. C'est une idée qui m'a entrainée et m'a beaucoup plu, notamment le pouvoir des Dises, qui est émotionnellement intense. L'organisation des différentes familles à travers l'Europe est vraiment intéressante. J'aurais aimé que cela soit davantage développé, notamment la mythologie et le rapport aux Muses.

🖊️ Les personnages principaux, Théa et Ryk, sont très attachants et très bien caractérisés : leur relation est très chaotique tout au long du roman et ils ont chacun à la fois un caractère très fort et une vulnérabilité émouvante. Leur famille est tout aussi attachante. J'ai beaucoup aimé leurs frères et sœurs, ainsi que leur mère respective : ce sont les maitresses de maison et les directrices des Imaginarium, mais aussi des mères aimantes pour chacun d'eux.
Les personnages ne sont pas parfaits : ils font des erreurs, se laissent aller à des sentiments ou des comportements négatifs, mais ils cherchent à s’améliorer. Cela les rend très humains.

🖊️ La mise en place de l'intrigue prend du temps : dans la première partie, on se concentre surtout sur les deux familles, sur Ryk et Théa, puis l'action s'accélère avec la découverte de l'identité de l'antagoniste, qui n'était qu'une présence dangereuse, mais imprécise au début. Beaucoup de révélations et d'actions dans la deuxième partie. On s'aperçoit que l'enjeu est bien plus ancien et plus vaste que Théa et Ryk. La fin est très émouvante et très juste.

🖊️ Je me suis vraiment laissé entrainer dans ce roman, à la plume très belle et poétique.

🖊️L'autrice crée un univers alternatif, réaliste et moderne, mais nimbé de magie : dans les Imaginarium, les Dises et les Imas ont le pouvoir de créer des histoires, pour consoler les malheurs des Désolé(e)s ou les faire rêver. C'est une idée qui m'a entrainée et m'a beaucoup plu, notamment le pouvoir des Dises, qui est émotionnellement intense. L'organisation des différentes familles à travers l'Europe est vraiment intéressante. J'aurais aimé que cela soit davantage développé, notamment la mythologie et le rapport aux Muses.

🖊️ Les personnages principaux, Théa et Ryk, sont très attachants et très bien caractérisés : leur relation est très chaotique tout au long du roman et ils ont chacun à la fois un caractère très fort et une vulnérabilité émouvante. Leur famille est tout aussi attachante. J'ai beaucoup aimé leurs frères et sœurs, ainsi que leur mère respective : ce sont les maitresses de maison et les directrices des Imaginarium, mais aussi des mères aimantes pour chacun d'eux.
Les personnages ne sont pas parfaits : ils font des erreurs, se laissent aller à des sentiments ou des comportements négatifs, mais ils cherchent à s’améliorer. Cela les rend très humains.

🖊️ La mise en place de l'intrigue prend du temps : dans la première partie, on se concentre surtout sur les deux familles, sur Ryk et Théa, puis l'action s'accélère avec la découverte de l'identité de l'antagoniste, qui n'était qu'une présence dangereuse, mais imprécise au début. Beaucoup de révélations et d'actions dans la deuxième partie. On s'aperçoit que l'enjeu est bien plus ancien et plus vaste que Théa et Ryk. La fin est très émouvante et très juste.

Ce n'est pas trop mon genre de lecture, mais j'ai voulu tenter. J'ai passé un très bon moment : c'est léger, c'est drôle par moment, plus intense dans d'autres.

J'ai adoré ce parc d'attraction : s'il pouvait exister vraiment ! Pas seulement pour les attractions qui sont dans des thèmes que j'aime beaucoup, mais aussi par la gestion des équipes. L'autrice a représenté un environnement de travail sain et formateur pour les jeunes gens qui s'y rendent. Et ça, ça me parait une représentation importante.

Chaque chapitre est raconté du point de vue d'un personnage. Le prénom est indiqué au début et cela aide bien : je ne me suis pas du tout perdue. Et puis ils ont chacun une voix bien différente, au bout d'un moment je les reconnaissais facilement.

En ce qui concerne l'intrigue, je n'ai pas eu trop de surprises. Mais j'ai beaucoup aimé l'évolution des personnages. Je pense que le cœur de ce roman c'est l'acceptation, de soi et des autres, mais aussi le passage à l'âge adulte, le fait d'affronter ses peurs pour trouver le bonheur. 😊

Les protagonistes sont attachants et la bande de personnages secondaires aussi. Les relations sont saines, même si parfois la communication a du mal à passer entre certains personnages.

La seule relation de couple toxique du roman est très bien gérée : pas d'apologie de celui qui ne soutient pas son conjoint. (Qu'est-ce que ce personnage était désagréable ! 😊)

Un bon feelgood, et ça fait du bien... 😊

Première remarque : la traduction française du titre ne me parait pas des mieux choisie, car elle nous envoie dans une mauvaise direction. Le titre original est Wizard of the pigeons me semble bien plus évocateur, étant donné la relation du protagoniste avec les pigeons. Car Magicien n'est pas le dernier magicien : il y en a d'autres, qui vivent comme lui, en marge de la société. La magie est très diffuse, pas vraiment expliquée. A tel point que je me suis demandée, jusqu'à la dernière page, si elle existe ou si c'est une hallucination d'un personnage traumatisé. Je me pose encore la question, et je trouve que c'est vraiment ce qui fait l'intérêt de ce roman. L'autre intérêt pour moi est la représentation de la ville de Seattle. L'autrice la connait bien. Mais surtout, elle lui a donné vie : la cité est un personnage à part entière, avec ses visages dans les murs et ses démons. J'ai beaucoup aimé le protagoniste : il est véritablement égaré ; il essaie de survivre tout en respectant ses règles et en aidant les autres. Mais il est vulnérable et maitrise mal les relations humaines. Son passé d'ancien combattant est évoqué, ainsi que ses déboires pour obtenir sa pension. Je me suis demandée : quelle identité est réelle ? La magicien ou l'ancien combattant ? Les réalités se mélangent, à tel point qu'on ne sait pas ce qui est réel et ce qui est illusion. Les autres magiciens sont des personnages haut en couleurs. J'adore Cassie : elle est sarcastique et mystérieuse ; ses pouvoirs et ses règles lui pèsent, mais on sent son affection pour Magicien. On a l'indice d'une histoire plus large, comme si les personnages se connaissaient depuis bien plus longtemps. C'est un très bon roman d'urban fantasy : mystérieux, prenant, avec une ambiance lourde et pesante, mais en même temps puissante.