Anthony veut lire La somme de nos folies par Shih-Li Kow
La somme de nos folies de Shih-Li Kow
Cette année-là, entre un déluge et une éclipse solaire, Beevi, vieille dame fantasque aussi revêche qu'attachante, hérite d'une grande demeure …
Rassure-toi, tu ne vas pas mourir de lire.
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Cette année-là, entre un déluge et une éclipse solaire, Beevi, vieille dame fantasque aussi revêche qu'attachante, hérite d'une grande demeure …
Et vous n’aspirez pas à retrouver la mémoire ? Ah non surtout pas, surtout pas. En effet, vous, disons que vous avez pris une décision identitaire importante récemment et vous n’aimeriez pas découvrir qu’elle n’est pas en accord avec ce que vous pensiez être avant, le risque est faible mais ce serait une expérience très désagréable que vous préférez vous épargner.
— Double nationalité de Nina Yargekov (94%)
« On peut repousser ses idées, blâmer ses actes ; on ne saurait s'empêcher de l'aimer et de respecter, même …
@fresseng le problème c'est qu'il y a un nombre conséquent de doublons suite à des bugs (liés aux échanges entre les instances). Les erreurs d'utilisateurs sont peu nombreuses au regard des doublons liés à des soucis techniques. Bonne fin de semaine en tout cas :-)
Il y a là [à Lorette] plus d’apparance de relligion qu’en nul autre lieu que j’aïe veu. Ce qui s’y perd, je dis de l’arjant ou autre chose, digne, non d’être relevée sulemant, mais desrobée, pour les jans de ce metier, celui qui le treuve, le met en certein lieu publique & destiné à cela ; & reprant là, quiconque le veut reprandre, sans connoissance de cause. Il y avoit, quand j’y etois, plusieurs teles choses, patenostres, mouchoirs, bourses sans aveu, qui etoint au premier occupant.
— Journal de voyage de Michel de Montaigne (Page 249)
@fresseng il y en avait même 3 :-) j'ai tout rattaché à celui qui avait l'identifiant le plus bas, en gros le premier crée sur mon instance. Le développement de bookwyrm est en sommeil mais il faudrait vraiment qu'ils s’attèlent à ce problème de doublons. Bonne journée.
Et là c’est bon, Rózsika a une sensationnelle chambre à vous proposer. Vous êtes ébahie, dans cette pièce le temps s’est arrêté, vous êtes propulsée dans les années 1970, tout est marron et orange et en contreplaqué, c’est si beau et si moche à la fois, comment l’exprimer, c’est de la mauvaise qualité haut de gamme, c’est le top du luxe communiste, et manifestement cela a été entretenu avec amour. Well done, la magie du mémé-network a opéré.
— Double nationalité de Nina Yargekov (72%)
Je ne saurai sans doute jamais ce qui relève du traducteur ou de l'auteur... mais le rythme de ce texte est à la fois profondément angoissé sans être pour autant angoissant. On sait intimement que tout va mal se finir, et la fin arrive comme une libération. Enfin, être hors du monde. Enfin, être seul.
Vous grimacez, une sorte de vague noire traverse votre esprit, ainsi donc c’est toujours pareil, toujours la même histoire, les femmes d’un Est plus pauvre se délocalisent vers un Ouest plus riche, et elles y effectuent quoi, des prestations de femme, les filles de Hongrie se prostituent en Allemagne et en Lutringie, les dames de Transylvanie pratiquent le soin aux personnes âgées en Hongrie, on n’en sortira donc jamais ?
— Double nationalité de Nina Yargekov (60%)
« Les villes comme les rêves sont construites de désirs et de peurs, même si le fil de leur discours …
Ceux qui font des efforts culturels, ce sont précisément les étrangers inquiets, les immigrés zélés qui souhaitent montrer leur bonne volonté d’intégration, leur amour de leur terre d’accueil, manque de chance leurs efforts les trahissent plus sûrement que n’importe quelle pratique culturelle dite exotique. Car les vrais Français le sont en toute innocence, dans un ingénu relâchement, et même une décontraction, ils n’ont rien à prouver, ils ont le droit de porter des sarouels et des saris, d’adorer les nouilles chinoises ou de lire des livres sur les masques dogons sans que cela altère leur solide identité. Un Français sans origines qui se pique d’apprendre le bambara est une personne ouverte et curieuse. Un homme à la peau marron assistant à un concert de Fatoumata Diawara est déjà suspect de repli identitaire. La vie est profondément injuste.
— Double nationalité de Nina Yargekov (44%)
Une naissance en France est toujours un accident. C’est juste que vos parents étrangers rendent plus visible le caractère non nécessaire de la vôtre. Tous les Français de naissance sont des privilégiés. Pas uniquement vous. Pas uniquement les enfants d’immigrés. Pourquoi ne vous a-t-on pas prévenue ? Pourquoi n’est-ce pas inscrit sur votre passeport ? Les autres Français sont-ils au courant ? Chacun le sait mais personne ne s’en rappelle, voilà qui est étrange, mais c’est, mais c’est, mais c’est. Mille milliards de monocytes. C’est un privilège drapé dans une cape invisible !
— Double nationalité de Nina Yargekov (19%)
Du rapport de la fille d'immigrés à la nationalité française. Je découvre une autrice des plus talentueuses en la Franco-Hongroise Nina Yargekov.
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LOIANO, seize milles, petit village assez malcommode. Il n'y a en ce village que deux hôtelleries qui sont fameuses entre toutes celles d'Italie, de la trahison qui s'y fait aux passants, de les paître de belles promesses de toute sorte de commodités avant qu'ils mettent pied à terre, et s'en moquer quand ils les tiennent à leur merci : de quoi il y a des proverbes publics.
— Journal de voyage de Michel de Montaigne (Page 173)
... Même si elle prend la forme de 60kg de chair, de fourrure et de crocs, un peu stupide au point une tu lui donnes ce nom, et qu'elle bouleverse tout de qui tourne autour de votre vie de sale con raté, malheureux de ne plus savoir s'y prendre, si jamais tu l'as su. Le compte à rebours est implacable mais tu peux décider de son issue, et sauver de ta vie ce qui mérite de l'être. C'est pas si mal. Et ça pourrait te faire pleurer.
Et quant à Rome, où les autres visoint, il la desiroit d’autant moins voir, que les autres lieus, qu’elle estoit connue d’un chacun, & qu’il n’avoit laquais qui ne leur peut dire nouvelles de Florence & de Ferrare. Il disoit aussi qu’il lui sambloit estre à-mesmes ceus qui lisent quelque fort plesant conte, d’où il leur prent creinte qu’il vieigne bientot à finir, ou un beau livre ; lui de mesme prenoit si grand plesir à voïager, qu’il haïssoit le voisinage du lieu où il se deût reposer, & proposoit plusieurs desseins de voïager à son eise, s’il pouvoit se randre seul.
— Journal de voyage de Michel de Montaigne (Page 154)