Anthony a terminé la lecture de Lettres Persanes par Montesquieu

Lettres Persanes de Montesquieu
Les Lettres persanes sont un roman épistolaire de Montesquieu rassemblant la correspondance fictive échangée entre deux voyageurs persans, Usbek et …
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34% terminé ! Anthony a lu 18 sur 52 livres.
Les Lettres persanes sont un roman épistolaire de Montesquieu rassemblant la correspondance fictive échangée entre deux voyageurs persans, Usbek et …
Magnifique roman de sf poétique ! Le livre se lit d'un trait et m'a laissé songeur et enjoué. Je pense qu'une seconde lecture s'impose pour saisir toutes les subtilités de l'histoire et mieux appréhender l'univers riche de toutes ses formes de vie subtiles.
Découvert sur le Fedivers grâce à @AldoBrina@tooting.ch
En fait, j’habite au cœur d’un bouchon. J’ai l’impression d’avoir été quelqu’un qui, un jour, a tenté d’entrer dans la grande ville par l’est et, découragé par l’attente dans un embouteillage, a déniché l’appartement le plus proche de sa voiture et a abandonné cette dernière, comme ces riches Iraniens du temps du shah qui, chaque fois que la police de Téhéran mettait un sabot à leur luxueuse voiture, l’abandonnaient, verrouillée, dans la rue et s’en achetaient une autre. Je me souviens d’avoir vu dans le journal Le Monde une photo prise de haut d’un enchevêtrement de grosses cylindrées se bloquant les unes les autres, devant un centre commercial de Téhéran.
— Biotope de Orly Castel-Bloom (2%)
Un biotope est un milieu offrant « des conditions de vie homogènes ». Ajoutez-y des habitants, vous tenez un écosystème. …
L' intermédiation sociale à coups de filtres vidéo et d'émojis est devenue un enjeu géopolitique.
— Toxic Data de David Chavalarias (Page 163)
À propos de TikTok et de son contrôle par le parti communiste chinois.
Une phrase qui résume tout.
À généraliser prochainement outre-atlantique ?
C'est un roman sur la tristesse et la solitude, sur la jalousie bien sûr, sur la haine et sur l'amour, sur la confusion des sentiments. D'une extrême violence intérieure pendant la première partie, le roman s'illumine d'un coup pour s'enfoncer à nouveau. Et si le désert semble refleurir à la fin de l'histoire, on se demande bien combien de temps cela durera, et comment l'auteur ne s'est pas lui-même brûlé à l'écriture de ce drame étourdissant.
À quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il …
Les Champs de la lune, c'est le journal de bord d'un Être en devenir. Et cela passe notamment par les mots, la rencontre avec l'Autre, le contact avec la Nature, la « sédimentation » des souvenirs. Je suis entré dans le roman comme l'on découvre les chroniques d'un voyageur qui sillonne des mondes inconnus, comme ces aventuriers des siècles passés qui exploraient les us et coutumes d'autres civilisations. Mais Catherine Dufour m'a entraîné bien plus loin : elle gomme ce qui pourrait nous distinguer des autres espèces et y ajoute de nouvelles variantes, comme les célénites (les « soulunaires ») ou les robots. La forme et le style évoluent avec son personnage, El-Jarline, et sous nos yeux, peu à peu, se dessine l'image de l'Humain. Cet ouvrage est pour moi un grand roman de science-fiction, sans doute parce que cette dernière n'est qu'un artifice pour tourner notre regard vers notre …
Les Champs de la lune, c'est le journal de bord d'un Être en devenir. Et cela passe notamment par les mots, la rencontre avec l'Autre, le contact avec la Nature, la « sédimentation » des souvenirs. Je suis entré dans le roman comme l'on découvre les chroniques d'un voyageur qui sillonne des mondes inconnus, comme ces aventuriers des siècles passés qui exploraient les us et coutumes d'autres civilisations. Mais Catherine Dufour m'a entraîné bien plus loin : elle gomme ce qui pourrait nous distinguer des autres espèces et y ajoute de nouvelles variantes, comme les célénites (les « soulunaires ») ou les robots. La forme et le style évoluent avec son personnage, El-Jarline, et sous nos yeux, peu à peu, se dessine l'image de l'Humain. Cet ouvrage est pour moi un grand roman de science-fiction, sans doute parce que cette dernière n'est qu'un artifice pour tourner notre regard vers notre Humanité.
MOISSON AU CLAIR DE LA TERRE Le nouveau roman de Catherine Dufour, autrice de science-fiction multiprimée. Puisqu'il faut trouver une …
Je regarde le ruisseau qui frise sur l’herbe avant de se jeter dans l’étang. Un pétale blanc se pose, flotte et tournoie. Il traverse l’étang, continue plus loin et disparaît, mais l’eau reste. L’eau est toujours présente, elle fait face en souriant de toutes ses vaguelettes, pourtant elle fuit sans cesse. C’est probablement pour cette raison qu’on la trouve incessamment belle, n’étant ni fuyante comme le présent ni absente comme le passé. Emplie d’un passé immuablement présent, elle figure le temps retrouvé, ce qui fait qu’on ne s’en lasse jamais.
— Les Champs de la Lune de Catherine Dufour (85%)
C'est le premier livre de "dark fantasy" que je lis, et c'est une belle découverte pour moi. Ivan est un paisible paysan du Daesan, une contrée inspirée par la Corée avec des influences impériales d'un pays qui ressemble à la Russie. Sa vie bascule quand il est enlevé et brutalisé par des mercenaires appartenant à la Horde, une milice dirigée par une mystérieuses Putain Blanche. On le suit au cours de ses aventures avec cette troupe ultraviolente, et dans la construction d'une relation subtile et complexe avec Yekaterina, la Putain Blanche.
Le livre tient à la fois de la tragédie et de l'épopée, dans un monde pseudo-médiéval qu'Aurélie Luong nous décrit de façon particulièrement élaborée sur le plan social, politique et anthropologique. L'histoire est riche de rebondissements pour lesquels l'effet de surprise est à chaque fois saisissant. Je ne saurais trop recommander cette lecture même et surtout si vous n'êtes …
C'est le premier livre de "dark fantasy" que je lis, et c'est une belle découverte pour moi. Ivan est un paisible paysan du Daesan, une contrée inspirée par la Corée avec des influences impériales d'un pays qui ressemble à la Russie. Sa vie bascule quand il est enlevé et brutalisé par des mercenaires appartenant à la Horde, une milice dirigée par une mystérieuses Putain Blanche. On le suit au cours de ses aventures avec cette troupe ultraviolente, et dans la construction d'une relation subtile et complexe avec Yekaterina, la Putain Blanche.
Le livre tient à la fois de la tragédie et de l'épopée, dans un monde pseudo-médiéval qu'Aurélie Luong nous décrit de façon particulièrement élaborée sur le plan social, politique et anthropologique. L'histoire est riche de rebondissements pour lesquels l'effet de surprise est à chaque fois saisissant. Je ne saurais trop recommander cette lecture même et surtout si vous n'êtes pas familier du genre ce qui est mon cas.
En revanche, passez votre chemin si vous ne voulez pas être exposés à des scènes de guerre, de viol ou de torture d'une violence extrême. Mais cette violence ne nuit pas à la finesse et à la complexité du livre, bien au contraire.
"Ici, c’est comme ça." Cette phrase, elle l’entendrait souvent. À cet instant précis, elle comprit qu’elle était une étrangère, une …
Deuxième tome de la trilogie des Cités divines, "La Cité des Lames" se déroule plusieurs années après les événements du premier. Outre le décor qui change, puisqu'on y investit une autre cité avec ses particularités et une histoire propre, c'est un personnage secondaire du précédent tome qui devient le personnage central. On avait déjà pu entrevoir le potentiel de Turyin Mulaghesh, le roman confirme tout l'intérêt de cette figure, générale au fort caractère désormais à la retraite, qui est tirée de son isolement volontaire et envoyée en mission dans une nouvelle cité du continent occupée par Saypur. Comme le précédent tome, tout commence avec une enquête - ici, une disparition. L'intrigue gagne en ampleur au fil des pages, des fausses pistes et des découvertes de Mulaghesh. Tout en laissant une large place à l'action, le récit n'en néglige pas moins les questionnements intimes que suscite la situation volatile et complexe, …
Deuxième tome de la trilogie des Cités divines, "La Cité des Lames" se déroule plusieurs années après les événements du premier. Outre le décor qui change, puisqu'on y investit une autre cité avec ses particularités et une histoire propre, c'est un personnage secondaire du précédent tome qui devient le personnage central. On avait déjà pu entrevoir le potentiel de Turyin Mulaghesh, le roman confirme tout l'intérêt de cette figure, générale au fort caractère désormais à la retraite, qui est tirée de son isolement volontaire et envoyée en mission dans une nouvelle cité du continent occupée par Saypur. Comme le précédent tome, tout commence avec une enquête - ici, une disparition. L'intrigue gagne en ampleur au fil des pages, des fausses pistes et des découvertes de Mulaghesh. Tout en laissant une large place à l'action, le récit n'en néglige pas moins les questionnements intimes que suscite la situation volatile et complexe, prête à s'embraser, des terres où l'action se déroule. La guerre, les traumatismes qui en résultent, la valeur trop relative de la vie... sont autant de thématiques omniprésentes. Le poids du passé et de ses blessures demeurent en effet une constante dans l'histoire : anciennement esclavisée, la population de Saypour s'est révoltée il y a plusieurs décennies et est désormais devenue force occupante et colonisatrice pour ses anciens geôliers du continent. Si le récit ne manque pas de rythme, avec une narration maîtrisée, le final aussi intense qu'émotionnel est particulièrement réussi, tous les fils réflexifs de l'oeuvre se rejoignant dans l'issue qui est mise en scène.
Un roman divertissant et simple, idéal à lire pour se relaxer après des journées chargées. Nous suivons ici l’histoire d’un héritier plein d’ironie qui se retrouve plongé dans l’univers de superméchants et qui subit de nombreuses péripéties teintées de technologies plus ou moins loufoques. Comme dans la plupart des romans de Scalzi que j’ai lus, l’humour est présent à chaque page, avec notamment ici de nombreuses répliques qui font sourire. Je recommande !