Edition enrichie (Introduction, analyse, chronologie, table des noms propres). Née à Venise en 1364, fille …
— Ma Dame, d’après ce que vous me dites, la femme est une création fort noble. Cicéron dit cependant qu’un homme ne doit jamais servir une femme, car ce serait s’avilir que de se mettre au service de moins noble que soi. »
Elle me répondit : « Le plus grand est celui ou celle qui a le plus de mérites. L’excellence ou l’infériorité des gens ne réside pas dans leur corps selon le sexe, mais en la perfection de leurs mœurs et vertus. Et bienheureux celui qui sert la Vierge, elle qui est au-dessus de tous les anges.
@achambert-loir Oh, effectivement on ne sort pas "indemne" de cette lecture. Et surtout, je t'invite à lire les deux autres parce qu'ils sont tous de la même verve. Quelle autrice !
En 1935, deux jeunes chercheurs débarquent dans une petite ville albanaise avec un magnétophone. Ils …
Le Dossier H
5 étoiles
J'entamerai cette petite critique par un point négatif : ce livre est trop court. En approchant du dernier chapitre, j'ai bien cru à un ouvrage inachevé tant j'ai trouvé que l'intrigue pouvait être l'occasion d'une épopée, d'un roman fleuve.
Ce premier point devrait vous avoir mis la puce à l'oreille : j'ai dévoré ce livre. Un style des plus agréables, un humour délicieux, mais surtout, cette plongée dans le monde passionnant des rhapsodes et des épopées orales albanaises et serbo-croates. Ce livre a été un vrai plaisir de lecture, bien qu'il m'ait laissé avec un léger sentiment d'inachevé – une petite frustration – une fois terminé.
Aucun de nous ne reviendra est, plus qu'un récit, une suite de moments restitués. Ils …
Un témoignage hallucinant, bouleversant. 180 petites pages, l'hiver et le printemps à Auschwitz, où la haine la plus féroce, inconcevable, à peine dicible, les souffrances impensables et les morts innombrables, ne parviennent pas à éliminer la Vie.
Un témoignage dont, je crois sans exagération, on sort un peu autre.
En 1935, deux jeunes chercheurs débarquent dans une petite ville albanaise avec un magnétophone. Ils …
Nous voyons ainsi se vérifier ce que nous avions déjà subodoré à New York.
Dans le cas de l'épopée orale, l'oubli ne tient pas aux capacités limitées de la mémoire humaine.
C'est un élément constitutif du laboratoire.
Bref, tout comme il en va dans le métabolisme des êtres vivants, c'est une mort qui assure la pérennité de la vie.
Une minute. Pas une seconde de plus. C’est le temps dont dispose la proie d’un …
Un roman policier d'honnête facture, gouleyant, mais au style un peu trop forcé. On ne peut s'empêcher de sourire, parfois, de frémir aussi, car le mode opératoire de l'assassin est carrément sadique. Et il y a quelques passages plutôt touchants même s'ils sont à la frontière du cliché.
@fresseng merci. Je viens de chercher un peu et effectivement le choix d'astrologue semble plutôt relever d'une erreur de traduction pour l'époque en question, d'autant plus que Wells n'était sans doute pas une bille en matière de sciences :-)
@fresseng ce n'est qu'un détail mais je lis le mot "astrologue" et ça choque mes méninges :-) C'est une erreur de transcription ou le terme était utilisé dans un contexte scientifique à l'époque ?
En 1935, deux jeunes chercheurs débarquent dans une petite ville albanaise avec un magnétophone. Ils …
Willy se sentit soudain habité d'une fraîcheur et d'une alacrité insolite. Tout à coup, en cette heure de la matinée, tout lui semblait possible. Il se sentait capable d'intervenir dans les grands problèmes de l'univers, d'œuvrer par exemple à l'ajustement de la durée des jours, à la modification du cours des saisons, voire à une certaine rectification de la vitesse de rotation du globe. Quant aux poèmes homériques, il en éluciderait le mystère, ça ne faisait pas un pli.
Aristocrate et proscrit, scientifique et révolutionnaire, le russe Pierre Kropotkine (1842-1921) fut l’un des grands …
Quel que fut le point du vaste empire où ils durent séjourner au cours de leur carrière, ils trouvaient toujours moyen de passer leur vieillesse dans une de leurs maisons du Vieux Quartier des Écuyers, à l'ombre de l'église où ils avaient été baptisés, et où l'on avait récité les dernières prières aux obsèques de leurs parents
« Un long hurlement, celui d’une foule d’enfants, secoue la planète. Dans les villes, le …
Une lecture envoûtante, entre onirique et fantastique
5 étoiles
J'ai découvert ce dernier Roman de Carole Martinez à travers un article de Télérama, qui le présentait comme une incursion de l'autrice dans l'univers de la science-fiction, qui m'est particulièrement cher. C'est ce qui m'a attiré vers lui, mais ce n'est en revanche pas ce qui m'a fait l'apprécier.
Non, cher Télérama, je ne déposerais pas cet ouvrage sur l'étagère de la science-fiction, malgré son côté dystopie, par le manque de vraisemblance des faits. Il n'est certes pas simple à classer. C'est un ouvrage qui entre de plain-pied dans l'univers du sommeil et du rêve, dont il épouse les codes : à classer donc sur l'étagère onirique. À défaut, s'il s'y retrouve esseulé, l'on pourra le qualifier d'incursion dans le domaine du fantastique.
C'est un Cri qui saisit tous les enfants du monde au cœur de leur sommeil, en suivant la rotation terrestre : un rêve synchronisé qui tisse …
J'ai découvert ce dernier Roman de Carole Martinez à travers un article de Télérama, qui le présentait comme une incursion de l'autrice dans l'univers de la science-fiction, qui m'est particulièrement cher. C'est ce qui m'a attiré vers lui, mais ce n'est en revanche pas ce qui m'a fait l'apprécier.
Non, cher Télérama, je ne déposerais pas cet ouvrage sur l'étagère de la science-fiction, malgré son côté dystopie, par le manque de vraisemblance des faits. Il n'est certes pas simple à classer. C'est un ouvrage qui entre de plain-pied dans l'univers du sommeil et du rêve, dont il épouse les codes : à classer donc sur l'étagère onirique. À défaut, s'il s'y retrouve esseulé, l'on pourra le qualifier d'incursion dans le domaine du fantastique.
C'est un Cri qui saisit tous les enfants du monde au cœur de leur sommeil, en suivant la rotation terrestre : un rêve synchronisé qui tisse l'intrigue. Nous suivons Lucie, qui a fui les violences familiales avec sa maman et s'est réfugiée au milieu des étangs camarguais. Entre ruptures et amours, nous suivons ce duo au sein d'une intrigue mêlant Camargue, Paris, et un brin d'international à la poursuite du rêve.
Difficile d'en écrire plus tout en préservant le plaisir de la lecture. Plaisir magnifié, je trouve, quand l'autrice fait pénétrer le lecteur au sein des rêves des enfants : un réalisme onirique saisissant ! Les autres pages ne sont pas en reste tant le style narratif flirte avec la poésie.
La machine à voyager dans le temps
L'île du Docteur Moreau
L'homme invisible
La guerre …
Pourtant, avant de les juger trop sévèrement, nous devons nous souvenir de l'impitoyable et absolue destruction que notre propre espèce a imposée, non seulement aux animaux, tels le bison et le dodo éradiqués, mais à nos propres races inférieures. Les Tasmaniens, en dépit de leur ressemblance avec les humains, ont, durant un laps de temps de cinquante années, été entièrement rayés de la planète lors d'une guerre d'extermination menée par les immigrants européens. Sommes-nous de tels apôtres de la commisération pour nous plaindre si les Martiens guerroient avec un état d'esprit similaire ?
« Un long hurlement, celui d’une foule d’enfants, secoue la planète. Dans les villes, le …
"Dors ton sommeil de brute" est un titre extrait d'un vers de Charles Baudelaire qui se laisse déguster lentement, tant les indices sont distillés au compte-goutte. Une lecture envoûtante, entre onirique et fantastique, qui fait entrer le lecteur au sein des rêves des protagonistes, au sens propre.