Anthony a terminé la lecture de Fahrenheit 451 par Ray Bradbury

Fahrenheit 451 de Ray Bradbury
Traduit de l’américain par Jacques Chambon et Henri Robillot.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme …
Rassure-toi, tu ne vas pas mourir de lire.
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50% terminé ! Anthony a lu 26 sur 52 livres.
Traduit de l’américain par Jacques Chambon et Henri Robillot.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme …
Il paraît qu’il y a des camps de vagabonds un peu partout dans le pays, des camps itinérants, comme on les appelle. Et que si on marche assez longtemps en restant aux aguets, on trouve des tas de vieux diplômés de Harvard sur les rails entre ici et Los Angeles. La plupart d’entre eux sont recherchés dans les villes. Je suppose qu’ils survivent. Ils ne sont pas nombreux, et je pense que le gouvernement ne les a jamais considérés comme suffisamment dangereux pour motiver des poursuites.
— Fahrenheit 451 de Ray Bradbury (80%)
Je vais m'occuper de ça. Et parce qu'il avait dit ça au lieu de lui, je sus qu'il voulait dire tuer. C'est ce qu'il faut faire avant de tuer, ai-je pensé. Il faut créer un ça, là où il n'y en avait pas auparavant. Cela se fait d'abord dans la tête, puis on en fait une réalité. Je me disais : c'est donc ainsi qu'ils font. Je crois que ne m'en étais jamais rendu compte avant.
— La servante écarlate de Margaret Atwood (Page 322)
C'est le second roman que lis de cette actrice. C'est une véritable claque ! Son écriture semble extrêmement légère, très poétique, elle parle d'elle au départ, de sa difficulté à écrire, de la solitude dans laquelle elle s'enferme. Elle nous emmène dans ses sensations, de la chaleur qui devient insupportable, de la vacuité de sa vie, du cauchemar qui revient nuit après nuit, des relations avec son éditeur, de son testament qu'elle ne cesse de reprendre... Puis vient l'appel d'une de ses amies qu'elle a connue du temps où elle travaillait avec une photographe pour illustrer ses articles. Elle nous décrit ses relations avec elle, de la fascination que celle-ci exerçait sur elle...et peu à peu elle nous entraîne vers la mission qu'elle a reçu : sauver son oiseau. Mais ce n'est qu'un prétexte pour nous faire découvrir l'ampleur de la répression meurtrière qui s'est abattue sur les Coréens avant, …
C'est le second roman que lis de cette actrice. C'est une véritable claque ! Son écriture semble extrêmement légère, très poétique, elle parle d'elle au départ, de sa difficulté à écrire, de la solitude dans laquelle elle s'enferme. Elle nous emmène dans ses sensations, de la chaleur qui devient insupportable, de la vacuité de sa vie, du cauchemar qui revient nuit après nuit, des relations avec son éditeur, de son testament qu'elle ne cesse de reprendre... Puis vient l'appel d'une de ses amies qu'elle a connue du temps où elle travaillait avec une photographe pour illustrer ses articles. Elle nous décrit ses relations avec elle, de la fascination que celle-ci exerçait sur elle...et peu à peu elle nous entraîne vers la mission qu'elle a reçu : sauver son oiseau. Mais ce n'est qu'un prétexte pour nous faire découvrir l'ampleur de la répression meurtrière qui s'est abattue sur les Coréens avant, pendant la 2nde Guerre Mondiale, et s'est poursuivie lors de la Guerre de Corée et le silence qui s'est posé dessus avec les dictatures qui ont suivi. Et c'est ce mélange d'une écriture poétique avec ces descriptions qui ne peut laisser indifférent à mon avis. Surtout cela met en lumière tous ces événements qui ne sont pas du tout connus par le public, comme la répression qui a eu lieu au milieu des années soixante en Indonésie avec ces milliers de morts.
La forme est originale : dans les trois récits, on est confronté à des documents scientifiques (rapports, retranscription de conférence) fictionnels et placés dans un futur proche, qui évoquent l'histoire (future) et les origines (qui s'ancrent dans notre présent) d'une discipline scientifique émergente, la thérolinguistique ou linguistique animale. L'exercice est difficile et même si des références scientifiques réelles sont données, j'ai eu un peu de mal à démêler la fiction de la réalité, ce qui m'a assez perturbé et m'a empêché d'accorder ma suspension d'incrédulité. Je n'ai donc pas vraiment su comment aborder ce livre, comme un documentaire ou comme une fiction. Ça tient un peu des deux, et ça marche parfois très bien, mais j'ai eu un peu plus de mal avec ce livre, je ne sais pas vraiment pourquoi.
Je n'avais pas l'intention de lire cet énième livre sur Proust avant d'écouter cet entretien avec son autrice, Laure Murat. Cette vidéo m'a donné l'envie de lire ce livre. www.youtube.com/watch?v=wV1W0WhcHTg #LaureMurat #Proust #entretien #Mediapart #LEchappée #littérature #EdwyPlenel #vidéo #BookWyrm #livre #lecture #BookWyrmFR
Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de “faits”, qu’ils se sentent gavés, mais absolument “brillants” côté information. Ils auront alors l’impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du surplace. Et ils seront heureux parce que de tels faits ne changent pas. Ne les engagez pas sur des terrains glissants comme la philosophie ou la sociologie pour relier les choses entre elles. C’est la porte ouverte à la mélancolie.
— Fahrenheit 451 de Ray Bradbury (39%)
Je reviendrai quelques mois plus tard en voulant lui dire, à ma grand-mère, ce que je n'ai jamais réussi à lui avouer, ce que j'ai étouffé, ce que j'ai maquillé – comme à Tata N., pour la préserver. J'aurais voulu lui dire, à ma grand-mère, que je suis amoureuse tout le temps, d'un sourire, d'une éclaircie, d'un pétale, d'une odeur ; et que lorsque j'aime une femme, mes battements sont carnaval et pluie d'été. (« A une lettre près » de Meryem Alqamar)
— Gouines de Marie Kirschen, Maëlle Le Corre (Page 40)
Qu'est-ce qu'être gouine ? Bien plus qu'une orientation sexuelle, l'homosexualité féminine se conjugue au pluriel : ce sont des identités, …
Montag hésita. « Est-ce que… est-ce que ça a toujours été comme ça ? La caserne, notre boulot ? Je veux dire, bon, il était une fois où…
— Il était une fois ! s’exclama Beatty. En voilà une façon de parler ! »
Imbécile, se dit Montag, tu finiras par te trahir. Lors du dernier autodafé, un livre de contes, il avait saisi une unique ligne au vol. « Je veux dire autrefois, reprit-il, avant que les maisons soient ignifugées… » Soudain, il lui sembla qu’une voix beaucoup plus jeune parlait à sa place. Il ouvrit la bouche et ce fut Clarisse McClellan qui demanda : « Le rôle des pompiers n’était-il pas d’empêcher les incendies plutôt que de les déclencher et de les activer ?
— Fahrenheit 451 de Ray Bradbury (25%)
J'ai beaucoup pleuré et serré les dents en lisant, c'était une lecture difficile, j'ai du le poser plusieurs fois. C'est un livre capital pour comprendre la violence masculine et patriarcale, les souffrances que les victimes traversent, et comment on peut en sortir. Merci Giulia, merci maman de l'avoir mis dans ma bibliothèque.
Lire Orlando, c'est se laisser porter par une légère brise à travers les âges et les genres. Si ce n'est pas mon Virginia Woolf préféré, j'y ai quand même retrouvé ce délicieux nectar, cette sève littéraire qui transporte mirifiquement en nous images et sensations avec douceur et bienveillance, et particulièrement ici, avec une réelle jubilation de l'écrivaine. J'ai trouvé quelques passages un peu longs, mais rien qui ne puisse gâcher la lecture, parce qu'il suffit d'une phrase, d'une description, pour à nouveau nous immerger dans le périple multi-séculaire de notre héro·ïne. L’ouvrage mériterait plusieurs lectures, tant il est chargé de thèmes et de détails qui nous échappent — d’autant qu’un siècle après son écriture, bien des références nous manquent.
Traduit de l’américain par Jacques Chambon et Henri Robillot.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme …
Traduit de l’Anglais par Charles Mauron. Préface de Diane de Margerie.
Orlando, ce sont les mille et une vies dont …